Le plan de Moji semblait suivre sa route, car vous aviez désormais tout deux un avantage quasi certain sur vos adversaires. Cette forêt, qu’il créa à l’aide d’un jutsu des plus impressionnants, jouait un rôle clé dans l’établissement de votre stratégie. Peut-être était-ce grâce à cette épaisse amas d’arbres et de feuilles, mais tu ressentais à nouveau aisément les chakras autour de toi, et plus particulièrement ceux de Genichi et de Kimino qui étaient différents des autres.
« Tetsuko, ignore l’ex-Hokage, nous pourrons toujours l’affronter plus tard. Nous devons profiter de l’avantage proposé par Moji-san pour atteindre Genichi. »
Tandis que tu t’adressais à ta partenaire, un second clone se formait depuis ton papier. Celui-ci se plaçait non loin de l’Uzumaki, qui restait encore passif malgré la situation, tu étais d’ailleurs bien incapable de dire si le genjutsu de ta coéquipière avait fonctionné ou non, et tu n’avais même pas réellement notifié cette interaction entre eux.
« Mon clone se chargera de le surveiller, et le retiendra au besoin.
Mais nous allons devoir unir nos forces et agir de concert si vous voulons battre Genichi. La forêt de Moji nous avantage, je peux facilement discerner son chakra, ce que notre adversaire, malgré son talent, est incapable de faire. »
Il était indéniable de dire que le Miwaku était ce que l’on nommait un shinobi d’élite. Mais même eux avaient leurs limites. Au sein d’un groupe, Genichi n’était que l’arme, et tu étais bien placée pour le savoir, car vous comptiez autrefois sur tes propres capacités sensorielles pour vous assister.
Tu plaças ta main fond d’une de tes sacoches, puis sortis alors ce qui ressemblait au premier abord à de vulgaires morceaux de papiers, tu finis par les tendre vers ta partenaire en ajoutant :
« Comme je te l’ai dis, les méthodes traditionnelles ne fonctionneront pas sur Genichi, nous allons devoir utiliser des techniques plus fourbes pour en venir à bout. Si tu en as l’occasion, utilise ces notes explosives, il te suffit d’y injecter du chakra pour les activer, ensuite… je ne te fais pas un dessin. »
Bien entendu, tu t’attendais à ce que la jeune femme les utilise avec parcimonie. Il s’agissait là d’un outil très dangereux entre des mains inexpérimentées, mais leur puissance redoutable était un atout parfait aussi offensif que défensif. Un atout dont vous pourriez grandement avoir besoin.
« J’ouvre la voie dès que tu es prête. Je vais attirer l’attention de Genichi tandis que je compte sur toi pour trouver le moment parfait pour l’avoir, d’accord ? Si nous parvenons à l’acculer suffisamment, la seconde équipe s’occupera d’en finir. »
Finis-tu avec un regard des plus sérieux. Cette mission était sans nul doute l’une des plus dangereuses à laquelle la jeune Uzumaki devrait faire face, la moindre erreur pouvait être fatale, aussi bien pour elle que pour vous autres, et elle devait en avoir conscience.
Pendant ce temps, à quelques mètres de là…
Alors que le chaos régnait autour de lui, le Miwaku semblait parfaitement détendu. Une chose que ton clone, qui avait bien faillit y passer, ne manqua pas de remarquer lorsqu’il le vit s’asseoir au milieu du champ de bataille. Lentement, celui-ci arriva dans le champ de vision du Miwaku et se plaça face à lui.
« Vous m’avez habituée à mieux, Sensei. Est-ce parce-que vous retenez vos coups ou est-ce simplement l’âge qui vous fait défaut ? »
Une pique gentillette qui pouvait être malvenue à un instant pareil, mais finalement, cela permettait au Miwaku de constater que la jeune femme n’avait rien perdu de son caractère, et qu’au fond d’elle, elle appréciait cet affrontement, en dépit des circonstances. L’héritage de Genichi, ni plus, ni moins.
Une nouvelle fois, une lance se générait dans le creux de la main de ton clone. Néanmoins ce dernier ne le lança pas immédiatement et poursuivit :
« Il y a longtemps… vous m’avez dis de ne pas devenir que la personne que vous étiez. Que la paix de ce monde ne méritait pas le sacrifice de la prochaine génération et les morts inutiles. Parce-que je vous avais convaincu que votre manière de faire n’était pas la bonne et qu’il existait d’autres moyens.
Je ne sais pas ce qui à fait disparaître cet homme, peut-être n’était-ce qu’un vague moment de lucidité, mais je vais suivre son conseil et vous arrêter. »
Aussitôt, ton clone envoya la lance dans sa direction, cette fois, tu avais bien l’intention de le transpercer. Il ne fallait pas lui laisser une seconde de répit, alors ton clone, qui restait à une certaine distance, enchaîna très rapidement avec une salve de shuriken, toujours à destination du Miwaku…