En ce début de matinée, tu te trouvais à l’hôpital. Non pas pour toi directement, mais il y avait une erreur passée que tu souhaitais réparer. Ta conversation avec Uzume quelques jours plus tôt t’avais fais beaucoup réfléchir. Des erreurs, tu en avais fais plusieurs, et si l’on excluait le décès du genin, ton comportement avec Eiko fut probablement ton pire regret. En effet, tu savais que la jeune femme faisais partis de ce gens incapables de faire du mal à quelqu’un, même si sa vie était en danger. Ce que tu voyais comme un défaut autrefois, tu le voyais aujourd’hui comme une grande qualité chez un être humain… C’était également une manière de commencer à véritablement t’intégrer au village de Konoha, car ceux que tu pouvais considérer comme des amis se comptaient sur les doigts d’une main à laquelle l’on aurait arraché quatre doigts. Nami était en vérité la seule avec qui tu avais entretenus un semblant de relation, mais la jeune femme étant Kitto-dôno, il était souvent difficile de trouver du temps à passer en sa compagnie.
Alors, une fois rendue à l’hôpital pour y retrouver Eiko, tu t’adressas à une dame travaillant aux admissions.
« Bonjour, je cherches à voir Kitto Eiko s’il vous plaît ! »
« Vous êtes une patiente ? »
La question n’était pas particulièrement difficile, mais tu pris pourtant un petit laps de temps pour y répondre. Loin de toi l’idée de raconter ta vie et ton existence à la dame, mais il ne t’étais pas aisé de qualifier la raison de ta visite du jour. Tu pensas en premier lieu à te faire passer pour une patiente, mais tu t’étais jurée d’arrêter ce genre de mensonges….
« Non, non je suis une…une... une collègue kunoïchi. »
La dame semblant chercher quelque chose dans ses papiers prit quelques secondes pour te répondre, avant de finalement trouver ce qu’elle cherchait :
« Elle est d’inventaire ce matin, elle devrait être non loin des stocks au sous-sol, je peux la faire amener ici pour vous si vous le souhaitez ? Autrement vous devrez signer ce papier pour l’autorisation d’y desc... »
« Je vais me débrouiller avec ça ! Merci bien ! »
Répondis-tu en même temps que tu faisais un signe de tête. Le papier signé, tu fis quelques pas pour pénétrer plus loin dans l’hôpital afin de rejoindre le sous-sol dont elle parlait. Une fois là-bas, difficile pour quelqu’un de non habitué de s’y repérer. Fort heureusement, tu avais quelque chose pour t’aiguiller : ta capacité sensorielle. Tu te concentras quelques secondes, de nombreux chakra se trouvaient autour, certains très faibles par ailleurs, probablement des patients. Après un instant, tu localisas finalement le chakra d’Eiko, quelques secondes plus tard tu te retrouvais devant une porte entrouverte. Dans la salle derrière celle-ci, tu pus apercevoir la jeune femme en train de trier ce qui ressemblait à de vulgaires bandages. La Kitto n’avait pas encore remarqué ta présence, c’est alors que tu attiras son attention :
« Salut Eiko, je te dérange ? »