Quelques minutes plus tard...
« Il a su te toucher. Tu deviens vieille. »
Gareki était reconnu pour son Taijutsu couplé à l'énergie Fuuton, son poison et surtout, son terrible Hebijutsu. Un serpent ne tarda pas à sortir de son col tandis qu'une matière blanchâtre recouvrait lentement le corps d'une jeune femme.
« Nowa...ki...C...est...com... »
Gareki tapa violemment contre la coque osseuse.
Sur sa droite, Raika saignait, mais elle souriait en fumant.
« Bordel, ce que j'aime les guerres ! C'est une sorte d'orgasme qui ne s'arrête jamais.... Mmmmh... »
Gareki ne tarda pas à faire à signe de la main au ninja décompteur. Il approcha.
« Nos ennemis sont majoritairement terrassés sur ce front, mon colonel. D'après les transmissions énergétiques, plusieurs bateaux sont attaqués. »
L'Hattori croisa les bras et songea à voix haute.
« Ce pirate... D'où vient-il ? Il disparaît toujours aussi vite qu'il n'apparaît. »
« J'aimerais m'en charger, mais on doit passer au chef de l'île. Les Hattori restants se chargeront des derniers sauvages, vous voulez ? Et concernant, les masques rouges ? »
Les Kumojins n'aimaient pas ce terme, mais les Kaguya étaient les dignes héritiers d'une association terroriste qui devait disparaître.
« Rien à signaler, ils obéissent et ils tuent. »
Gareki se mit alors à sourire.
« Ils monteront avec moi. »
L'homme en face n'en revenait pas, Gareki voulait s'accompagner des Kaguya pour affronter le Roi des Kaguya. Raika ne tarda pas à réagir :
« Ils pourraient se retourner contre nous, tu es au courant ? »
Gareki ne tarda pas à répondre en observant le cadavre d'une jeune femme assassinée quelques secondes plus tôt par un Kaguya de Kumo.
« Ils viennent de tout perdre. Ils n'ont plus que nous. »
« Tsss, cette arrogance te perdra, Hattori Gareki. »
Le ninja se mit à courir, l'ancien champion de Kumo siffla et quelques Kaguya de Kumo ne tardèrent pas à le rejoindre.
« J'termine le gringalet et j'arrive. »
Il restait encore ce gusse qui venait de la blesser. Il était l'un des rares Kaguya encore présents... Il était encore assez éloigné et il avait sûrement préféré attendre le moment opportun pour reprendre la confrontation.