Mission de rang B : Détruire le réseau.

Dans les quartiers sombres de la ville, où les lumières des lampadaires vacillaient comme des étoiles mourantes, Karasu et Shirokuma traquaient les bandits qui terrorisaient les habitants. Leurs pas étaient silencieux, leurs yeux perçants scrutaient chaque recoin, cherchant le moindre signe d'activité suspecte. Leur mission, classée B mais non moins périlleuse, les obligeait à se fondre dans l'ombre et à infiltrer le gang qui avait élu domicile dans ces rues abandonnées.

Déguisés en voyous, leur visage dissimulé sous des masques d'insouciance, ils finirent par coincer un bandit dans une ruelle, reconnaissable à ses tatouages. Shirokuma commence à le torturer avec des coupures de papiers sur tout le corps (Kamiton, Kami mahi no Jutsu) avec en prime un genjutsu de Karasu lacérant dans la pensée du vagabond une scène de torture ou des pieux s'enfoncent dans son corps (Mahi no Genjutsu). Il finit par tout avouer.

Armés des informations cruciales arrachées à leur captif, Karasu et Shirokuma s'enfoncèrent plus profondément dans le labyrinthe des ruelles sombres, déterminés à mettre un terme à la terreur semée par les six autres bandits. Leur plan était simple mais risqué : éliminer discrètement chaque membre du gang, un par un, avant de s'attaquer au chef, connu pour être le plus redoutable d'entre eux.
Le duo, maître dans l'art du camouflage et de la traque, parvint à surprendre leurs adversaires dans des moments d'isolement,
L'une de ses techniques les plus impressionnantes, le Pēpāransu no Jutsu, lui a permis d'éliminer plusieurs adversaires avant même qu'ils aient eu le temps de réagir. En manipulant le papier à un niveau quasi artistique, il créait des lames tranchantes comme des rasoirs qui sifflaient à travers l'air pour atteindre leurs cibles avec une précision mortelle. Ces attaques inattendues semaient la confusion et la peur parmi les membres du gang, réduisant leur nombre un par un.

Pour ceux qui n'étaient pas immédiatement neutralisés, Shirokuma employait son Kami Mahi no Jutsu, une technique d'immobilisation redoutable. Il enveloppait ses adversaires dans des liens de papier aussi résistants que l'acier, les rendant incapables de bouger. Une fois immobilisés, Karasu intervenait rapidement, utilisant son katana pour mettre fin à leur menace de manière définitive.

Un à un, les bandits tombaient, ne laissant aucune trace de leur passage, si ce n'est les corps sans vie dissimulés dans l'ombre.
Finalement, il ne restait plus que le chef du gang. Le combat s'annonçait épique, l'antagoniste étant réputé pour sa brutalité et sa ruse au combat. La confrontation débuta dans une explosion de violence, le chef utilisant un mélange de techniques de combat rapproché et de pièges improvisés pour prendre l'avantage sur Shirokuma. Le combat tournait à la défaite pour Shirokuma, acculé et blessé, à la merci de son adversaire.
Dans un éclair d'acier et de détermination, Karasu jaillit de l'ombre pour venir en aide à son frère. Exploitant sa vitesse surnaturelle, il esquiva les attaques du chef bandit avec une grâce presque spectrale, se rapprochant suffisamment pour porter des coups critiques avec son katana. Le duel se transforma en une danse mortelle, où chaque mouvement de Karasu était calculé pour désarmer et déstabiliser l'adversaire, tout en protégeant Shirokuma.

Alors que le combat atteignait son paroxysme, Karasu trouva une ouverture. D'un mouvement rapide comme l'éclair, il plaça son katana contre la gorge du chef bandit, le forçant à l'immobilisme. Le souffle coupé, l'adversaire n'avait d'autre choix que de se rendre, réalisant qu'il était impossible de surpasser la vitesse et l'habileté de Karasu.

Karasu garda son katana pressé contre la gorge de son adversaire, son regard pénétrant cherchant la vérité dans les yeux de l'homme vaincu. ordonna-t-il d'une voix ferme. Le chef bandit, comprenant qu'il n'avait d'autre choix que de se confier, prit une profonde inspiration.

« Tu crois avoir tout vu, mais ce n'est que le commencement, » cracha-t-il avec dédain. « Il y a... quelqu'un d'autre. Une ombre qui plane au-dessus de nous tous, même moi. » Son regard se perdit un instant, comme s'il pesait le danger de ses prochaines paroles. « Il se fait appeler "Ombre". Un être insaisissable, qui a des liens avec les hautes autorités de Konoha. »

Shirokuma se rapprocha pour écouter. Le chef bandit hésita, puis, réalisant qu'il n'avait plus rien à perdre, révéla, « "Ombre" cherche à rassembler une armée de criminels, pas seulement des bandits comme nous. Son plan est d'envahir le ministère, de renverser l'ordre établi à Konoha. »

Les mots résonnèrent dans le silence qui suivit, lourd de signification. Karasu et Shirokuma échangèrent un regard entendu. Cette révélation changeait la donne. Leur mission n'était plus seulement de mettre fin à la terreur d'un gang de bandits, mais de déjouer une conspiration qui menaçait la sécurité même de Konoha.

Shikoruma acquiesça, son esprit déjà en train de tracer leur prochaine démarche.

Le chef bandit, toujours sous la menace du katana de Karasu, ajouta dans un murmure, « Vous ne le trouverez pas facilement. "Ombre" est aussi insaisissable que le vent, et il a des yeux et des oreilles partout. »

Karasu resserra légèrement sa prise sur son arme, puis se tourna vers Shirokuma.

Sur ces mots Karasu égorgea le bandit d'un coup net. Le duo savait que le chemin à parcourir serait semé d'embûches, mais la révélation de l'existence d'"Ombre" leur donnait un nouvel objectif clair. Leurs talents, leur détermination et leur courage seraient mis à rude épreuve dans les jours à venir, alors qu'ils se lanceraient dans une quête pour sauvegarder Konoha de l'ombre grandissante qui menaçait de l'engloutir.

Après leur rencontre avec le chef bandit, Karasu et Shirokuma se mettent en marche, la menace d'"Ombre" pesant lourdement sur leurs épaules. Shirokuma commence par se préparer méticuleusement, pliant et arrangeant ses papiers spéciaux, chaque pièce méticuleusement préparée pour différents types de combat. Il sait que ses talents uniques seront cruciaux dans leur mission. Pendant ce temps, Karasu affûte son katana, la lame brillant d'un éclat menaçant sous la lumière de la lune.

Ils décident de commencer leur enquête par les bas-fonds de Konoha, là où les murmures de complots et de trahisons s'entremêlent. Le duo se faufile dans les ombres, évitant de se faire remarquer. Shirokuma utilise ses papiers pour créer des illusions et des diversions (Origami no Jutsu) permettant à Karasu de se rapprocher des criminels pour glaner des informations.

Ils apprennent qu'un rassemblement secret de lieutenants d'"Ombre" est prévu dans un entrepôt désaffecté à la lisière de la ville. C'est là que se jouera leur prochain acte.

L'entrepôt désaffecté se dressait comme un spectre dans la nuit, ses murs de briques écaillées se penchant dangereusement sous le poids des années. Les fenêtres, autrefois étincelantes de lumière, étaient désormais des orbites vides, où seule la lueur de la lune osait pénétrer. Autour, l'air semblait chargé d'une énergie sourde, une palpitation de danger imminent. À l'intérieur, l'atmosphère était étouffante, saturée d'une odeur de moisi et de rouille. Les poutres craquaient sous leur propre poids, comme si elles luttaient contre l'oubli qui les dévorait. Des ombres dansaient sur les murs, des silhouettes indistinctes se mouvant dans les ténèbres comme des fantômes en quête de rédemption.

Les lieutenants d'"Ombre" avaient transformé cet endroit en leur sanctuaire, un repaire où le crime et la corruption se côtoyaient dans une symphonie macabre. Des tables en bois vermoulu étaient disposées en cercle, éclairées par des torches vacillantes. Sur ces tables, des cartes déployées, des plans tracés, des armes affûtées, témoins muets des conspirations qui y étaient ourdies. Au centre de la pièce trônait un trône de fortune, fait de débris et de ferraille. Dans l'obscurité son regard perçant scrutait les ténèbres, comme s'il cherchait à débusquer les intrus qui osaient perturber son règne de terreur.

Karasu et Shirokuma s'immobilisèrent à l'entrée, observant silencieusement le tableau qui se déroulait devant eux. Leurs cœurs battaient à l'unisson, tandis qu'ils se préparaient à plonger dans le cœur des ténèbres et à affronter l'ombre qui menaçait de les engloutir.

Le regard déterminé, Karasu et Shirokuma échangèrent un bref regard chargé de confiance. Ils savaient que le moment était venu d'agir, de faire éclater la vérité au grand jour. Avec une synchronisation parfaite, ils s'élancèrent dans l'obscurité de l'entrepôt, leurs pas feutrés résonnant à peine sur le sol poussiéreux.

Les ennemis, pris au dépourvu par leur apparition soudaine, se retournèrent dans un éclair de surprise mêlé de colère. Mais avant même qu'ils n'aient pu réagir, Karasu et Shirokuma se lancèrent dans une danse mortelle, leurs mouvements fluides et précis frappant avec une force implacable. Les papiers de Shirokuma dansaient dans l'air, créant des illusions déroutantes et des pièges mortels pour leurs adversaires.

Sous la lueur vacillante des torches, les deux frères combattaient avec une détermination féroce, repoussant les vagues d'ennemis qui tentaient désespérément de les submerger. Malgré les assauts incessants, ils restaient inébranlables, leur lien fraternel les renforçant dans leur résolution.

Finalement, après un affrontement intense, les lieutenants d'"Ombre" furent vaincus, leurs plans machiavéliques réduits en cendres. Karasu et Shirokuma se tenaient debout, victorieux mais fatigués, le souffle court mais le cœur empli de fierté. Leur mission n'était pas encore terminée, mais ce soir-là, dans les ténèbres de l'entrepôt désaffecté, ils avaient fait un premier pas crucial vers la lumière.

Dans l'écho du combat qui s'apaisait, les mots de Shikomura résonnaient comme un serment sacré. Karasu acquiesça d'un signe de tête, son regard fixé sur l'obscurité qui semblait se refermer autour d'eux, prête à dévorer toute lueur d'espoir.

Guidés par leur détermination et leur instinct, les frères avancèrent avec prudence à travers les décombres de l'entrepôt. Chaque ombre, chaque recoin dissimulé pouvait cacher la silhouette redoutable de "Ombre", leur ennemi juré.

Le silence pesait lourdement dans l'air, brisé seulement par le souffle irrégulier des combattants épuisés. Les torches vacillantes semblaient trembler devant leur quête, comme si même la lumière craignait de révéler la vérité sombre qui les attendait.

Soudain, une présence sinistre se manifesta dans l'obscurité, une silhouette encapuchonnée émergeant des ténèbres comme un spectre de cauchemar. "Ombre" se tenait devant eux, sa présence glaciale emplissant l'espace d'une menace palpable.

Les yeux de Karasu et Shirokuma étincelèrent d'une détermination sans faille. Ils savaient que cette rencontre était inévitable, que leur destin était lié à celui de leur ennemi juré. Dans un dernier échange de regards chargés de résolution, les frères se préparèrent à affronter l'ultime confrontation, prêts à défaire les ténèbres et à ramener la lumière dans leur ville tourmentée.



Pour commencer, Karasu prit une dizaine de shurikens dans une poche de son kimono et les lancent en direction de la silhouette obscure. En parallèle il sort un kunaî et le fait virevolter entre ses doigts.

Alors que Karasu déchaînait son arsenal de shurikens avec une précision chirurgicale, Shirokuma puisait dans la subtilité de son art unique, ses mains façonnant l'air avec une série de mouvements fluides. Des feuilles de papier, apparemment innocentes, se transformaient sous ses doigts en projectiles mortels, chaque feuille acquérant un bord aussi tranchant que le plus affûté des rasoirs. Ces lames de papier, portées par le vent, dansaient autour d'eux dans un ballet mortel, visant "Ombre" sous tous les angles.

Face à l'assaut combiné de métal et de papier, "Ombre" tentait de riposter par des attaques d'ombres tentaculaires, cherchant à immobiliser ou à frapper les frères. Cependant, chaque tentative se heurtait à la vigilance de Karasu et à l'ingéniosité de Shirokuma. Les shurikens servaient non seulement à blesser mais aussi à créer des diversions, permettant aux papiers tranchants de Shirokuma de s'infiltrer avec une efficacité redoutable.

À un moment crucial, Shirokuma déploya une technique impressionnante : il lança une volée de papiers qui, en pleine trajectoire, se divisèrent en centaines de minces lames, créant une pluie acérée qui rendait toute esquive impossible pour "Ombre". L'ennemi, acculé, vit ses défenses sombres se faire perforer par cette pluie impitoyable.



Karasu, saisissant l'opportunité créée par l'attaque de son frère, concentra toute son énergie dans un dernier kunaï, l'enveloppant d'une aura presque visible, témoignage de sa détermination. Avec un cri de guerre, il le lança, le projectile filant à travers la pluie de papier pour frapper "Ombre" en plein cœur.

Submergé par l'intensité de l'attaque combinée, "Ombre" s'effondra, vaincu, se dissipant dans les ténèbres d'où il était venu. Les frères, haletants mais victorieux, se tenaient debout dans le calme soudain, le danger écarté. Les lames de papier de Shirokuma, ayant servi leur dessein, flottaient doucement vers le sol, retournant à leur nature inoffensive.

murmura Shirokuma.

Après avoir neutralisé "Ombre" et dispersé les restes du gang, Karasu et Shirokuma se mirent à fouiller le repaire à la recherche d'indices et de trésors cachés. Les torches vacillantes éclairaient leur quête, révélant des coffres dissimulés et des caches secrètes remplies de richesses mal acquises. Cependant hors de question pour les deux frères de se l'approprier, cette richesse revenant au village et ses habitants vitimes.

Avec une efficacité méthodique, ils récupérèrent tout ce qui pouvait être utile pour leur mission, ainsi que tout ce qui pouvait être rendu aux victimes innocentes du gang. Leurs sacs se remplirent rapidement, témoignant de leur succès dans leur entreprise de justice.

Une fois leur travail terminé, Karasu et Shirokuma se dirigèrent vers leur lieu de prédilection : Le restaurant le ramen de Konoha. Là, dans l'ambiance chaleureuse et familière du lieu, ils s'installèrent à une table, savourant le réconfort bien mérité que seule une bonne assiette de ramen pouvait leur apporter.

Les bols fumants arrivèrent bientôt, emplissant l'air d'un délicieux parfum qui fit gronder les estomacs affamés des frères. Ils plongèrent avec enthousiasme leurs baguettes dans le bouillon chaud, savourant chaque bouchée avec un plaisir évident.

Entre deux gorgées, ils échangèrent des sourires complices, leur lien fraternel renforcé par cette tradition simple mais réconfortante. Dans ce moment de paix et de camaraderie, ils savaient que peu importe les défis qui les attendaient, tant qu'ils étaient ensemble, ils pouvaient surmonter n'importe quoi.