Mission rang B : A la recherche de la cohorte

L'adolescente ne s'était pas montrée amicale depuis le début de l'expédition. Les deux hommes qu'elle côtoyait l'insupportait au plus au point ! A son plus grand regret, elle n'eut le choix d'obtempérée à la suite d'un long discours moralisateur à la Eikichi...

La marche fut longue pour la jeune Miwaku avant que le trio ne fassent une pause à quelques lieux de l'endroit indiqué dans l'ordre de mission. Les deux frères comme à leur habitude discutaient entre eux, se comprenant que trop bien ensemble. Pour Kohana, le sentiment de solitude continuait à peser sur ses épaules et le temps d'arrêt lui permit de se remémorer sa propre mort, prédit par sa "mère". Dans sa position assise, elle se tint les cheveux, grimaçant face à ce destin dont elle ne pourra pas s'échapper. Mais le brouhaha entre les deux frères la ramenait dans le moment présent. Elle leva la tête pour contempler ce duo bien particulier à ses yeux.




Pestait-elle dans son coin.

Karasu et son petit frère se retirèrent un moment pour discuter stratégie, tandis que la jeune fille gardait un œil sur les alentours. Ils élaborèrent un plan d'approche furtive vers la mine, se préparant à l'éventualité d'affronter les bandits.

À l'approche de cette dernière, une structure imposante émergea de la forêt, ses murs de pierre sombre témoignant de son ancienneté. Des piliers soutenaient l'entrée, où des torches vacillantes révélaient l'activité des bandits à l'intérieur.

Chikara Karasu tenta d'engager la conversation avec Kohana, mais son humeur lunatique rendit la tâche difficile. Elle semblait préoccupée par quelque chose, et peut d'humeur à discuter.



Alors que la tension montait, la troupe se prépara à affronter l'adversité qui les attendait à l'intérieur de la mine, prête à faire face à tout ce que les bandits pourraient leur réserver.

Shirokuma observait attentivement la mine, son esprit déjà en train de formuler des plans pour leur exploration. Il sentait l'excitation monter en lui, sachant que cette mission leur offrait une opportunité de prouver leur valeur en tant que ninjas.





La jeune fille qu'ils avaient été chargés de protéger et de surveiller était à quelques pas derrière eux, observant avec curiosité les environs. Shirokuma lui jeta un regard rassurant avant de reprendre sa préparation. Avec un signe de tête approbateur de la part de Karasu, il se mit au travail, inspectant minutieusement les environs et analysant chaque détail pour anticiper les dangers. Ensemble, ils se préparèrent à pénétrer dans les profondeurs de la mine, prêts à affronter l'inconnu avec détermination et courage.

Tout se déroulait comme prévu. La prise de contrôle de la mine fut d’une simplicité enfantine. Étant donné sa localisation, il était peu probable que ce lieu subisse une attaque et ne possédait qu’une faible garnison, neutraliser les quelques avants-postes alentours fut suffisamment rapide et discret pour qu’aucune alerte ne soit donnée avant qu’ils ne puissent débuter la mise à sac. En effet, toi et la dizaine d’hommes sans bannières que tu menais souhaitiez mettre la main sur ce métal si précieux à ton clan. Son utilité face à des utilisateurs de chakra était un atout que tu souhaitais mettre au service de tes nouveaux alliés, sans compter que cela pénaliserait certainement Konoha pour un moment. Tout cela vous pris une grande partie de la matinée, tu t’apprêtais alors à partir pour la suite de ta mission et à renvoyer tes hommes chez eux. Néanmoins, une petite surprise vous attendais alors que vous sortiez tout juste de la mine. Ton petit groupe tomba nez à nez avec des Konohajins qui s’apprêtaient à y rentrer. Ce n’était pas inattendu, mais ils avaient réagis bien plus rapidement qu’escompté. Miyuka, qui t’accompagnait alors, ne pu s’empêcher de faire une petite remarque, le sourire aux lèvres :





Sitôt ces mots-dits, ton attention se porta alors sur les trois Konohajins que tu ignoras jusqu’ici. Tu avais très vite remarquée la présence d’une jeune femme parmi eux, semblant à peine moins âgée que toi lorsque tu effectuais ta première mission à l’extérieur de l’enceinte de Konoha. Les deux autres ne te paraissait pas familiers non plus, néanmoins leur âge laissait deviner un semblant d’expérience. Deux chûnins voir jônins probablement. Amusant, mais insuffisant te dis-tu alors. Tu te doutais qu’ils n’allaient pas rester là sans rien faire en vous laissant piller ce précieux endroit. Mais peut-être y avait-il un moyen d’éviter l’escalade après tout…



Cette proposition était un véritable cadeau, même si les trois Konohajins n’en avaient probablement pas conscience. Sans même prêter attention à eux, tes hommes commencèrent à quitter les lieux, équipés de nombreux sacs contenant ce précieux métal. Mais tu ne te berçais pas d’illusion, le patriotisme et l’ego des Konohajins allait certainement prendre le dessus, enclenchant un énième combat ayant pu être évité. Sans compter qu’il y avait une faible chance pour que l’un d’eux parvienne à te reconnaître, ce qui rendait encore plus improbable de laisser fuir une voleuse doublée d’une déserteuse. Avais-tu une quelconque crainte ? Pas la moindre, la grande majorité des Konohajins ne t’effrayaient plus aujourd’hui. Quelques années plus tôt ceci aurait pu être jugé comme de l’inconscience, mais aujourd’hui tu avais pleine confiance en tes capacités. Peut-être trop.

D'un air blasé la jeune adolescente s'interrompit dans ses pensées pour écouter son camarade de route. Elle arqua un sourcil lorsque ce dernier lui confia ses capacités, lui dévoilant d'être au même niveau tous les deux. Le temps de réaliser que cette phrase n'avait aucun sens; et surtout quel shinobi de Konoha dévoilerait ses faiblesses comme ça ? Elle soupira.


Donc autant se motiver pour que le temps passe plus vite en leur compagnie. Bientôt le trio se trouva face à la mine. Shirokuma, intrigué, était le premier à évaluer l'entrée. Mais la farouche rebelle ne pouvait que lui renvoyer une sale grimace lorsque ce dernier écorcha son prénom.


Etouffant une insulte au passage, le moment n'était pas opportun pour se genre de provocation. Alors que le groupe s'apprêtait à rentrer dans la mine, il croisa ledit groupe de bandits. Kohana étant continuellement enfermée au sein de la démocratie de Konoha, ne reconnut pas la femme en face d'elle. Elle ignorait même qu'il s'agissait d'une ancienne Kitto du village. Sans réellement se méfier de cette dernière elle prit les devant pour continuer le dialogue.




Ensuite, elle désignait de sa main sans les regarder les deux frères derrière elle.


Mais... Qu'avait en tête Kohana pour parler avec tant d'assurance ? Le pire, c'est qu'elle racontait sa vie à cette femme en face d'elle, comme si cette dernière lui ferait une fleur de la laisser tranquille... Drôle d'adolescente !

Karasu et Shirokuma se positionnèrent résolument entre Kohana et l'inconnue, leur regard déterminés fixés sur cette dernière. Ils savait tout deux que cette situation pouvait dégénérer rapidement et il devait agir avec prudence.



Shirokuma, quant à lui, se tint aux côtés de son frère, son expression calme mais attentive. Il observait attentivement la réaction de l'inconnue, prêt à intervenir si la situation dégénérait.



Karasu garda son calme, cherchant une issue pacifique à la situation. Il savait que leur mission était prioritaire, mais il ne voulait pas non plus provoquer un affrontement inutile.

Shirokuma, toujours en retrait de son frère Karasu, fit un pas en avant, sa stature imposante semblant presque baigner dans la tranquillité de la forêt environnante. Sa voix, ferme mais empreinte d'un calme rassurant, portait en elle une autorité naturelle et un désir sincère de résoudre la situation sans violence.



Il marqua une pause, permettant à ses mots de résonner dans l'air chargé d'une tension palpable. Puis, avec un sourire légèrement plus détendu, il ajouta.



Shirokuma fit un geste vers son frère, symbolisant leur unité et leur force commune, avant de conclure :



Il se tenait là, charismatique et prêt, démontrant clairement que bien qu'ils privilégient la paix, lui et Karasu n'hésiteraient pas à se battre pour protéger Kohana et accomplir leur mission, mettant en lumière la force et la détermination des ninjas de Konoha.

Tu écoutas les deux shinobis déblatérer un moment. Leurs propos te semblaient particulièrement incohérents, au point que tu te demandas si ces deux-là étaient réellement sobres. Au vu de l’attitude de la plus jeune, qui semblait exaspérée de devoir se trimballer ces deux-là, ils étaient probablement dans leur état normal. Tandis qu’ils parlaient, tes hommes, transportant la marchandise, s’enfoncèrent dans les bois jusqu’à ce que l’on ne les aperçoive presque plus. Et lorsque les deux Chikara eurent finit leur blabla, tu ne poussas qu’un profond soupir.



Toutefois, cette situation laissait encore un doute au fond de toi, ces deux-là n’étaient clairement pas des ninjas expérimentés. Il s’agissait tout au plus de deux genins effrayés, et il te semblait étrange qu’eux seuls soient responsables d’une gamine au cour d’une mission. Tu commençais alors à penser que ces deux-là n’étaient que des appâts et qu’un autre Konohajin se trouvait dans les parages. Tu répondis alors pendant que tu effectuais lentement quelques mudras :



Tandis que tu terminais ta phrase, un voile électrique recouvrit ton corps. Synonyme de dernier avertissement pour les Konohajins et également preuve que tu n’étais pas là pour plaisanter. Quelques secondes s’étaient déjà écoulées, s’ils voulaient fuir, ils allaient devoir le faire très vite et en laissant leur dignité sur place.

Oh... Cette femme semblait terriblement dangereuse. Cela faisait frissonner Kohana d'excitation ! Combien de temps était-elle rester entre les murs du camp militaire sans pouvoir se confronter à qui que ce soit ? Son esprit instable reprit le dessus en claquement de doigts !


Se murmurait-elle. Puis, elle se mit à sourire à la provocation de l'encapuchonnée en face du groupe. Dos à ses coéquipiers qui ont souhaité la protéger, son pied se mit à décoller du sol pour atterrir dans les parties génitales de l'un des deux hommes...

Comment ?! Mais que venait de faire Kohana ? Cette petite peste n'en faisait-elle encore une fois qu'à sa tête ?


L'adolescente était très loin d'être stupide. Elle avait parfaitement entendue que la femme face à eux ne voulait pas "réintégrer" Konoha, ce qui voulait dire qu'elle devait être une ex-Konohajin ! Malgré cette trahison soudaine envers ses équipiers, comprendrait-elle le sentiment de ladite peste de ne vouloir rester d'avantage en cage à attendre de devoir se faire accepter ? Mais par qui ? Le Hokage ? Les administrés ? Les Shinobis ? Les civils ? Ce village était bourré d'inter-conflits de ce qu'elle pouvait entendre chaque jour passé derrière ces putains de murs. Hors de question, donc, de rentrer là-bas, autant fuir ou mourir !

Shirokuma, avec habileté, plia des oiseaux en origami en papier qu'il envoya en quête de renfort dans un rayon de 4 km. Pendant ce temps, les deux frères du groupe tentèrent de convaincre Kohana qu'elle se trompait, qu'elle avait le potentiel pour devenir une grande shinobi à Konoha . Cependant, la jeune fille restait inflexible dans sa décision de ne pas retourner dans le village.
Le ton monta rapidement, et un combat éclata entre les deux frères et la Nukenin. Karasu, agile et précis, utilisa ses shurikens avec une expertise mortelle, tandis qu'il saisit un kunai en main pour parer les attaques de l'adversaire. Pendant ce temps, Shirokuma utilisa ses compétences spéciales pour tenter de maîtriser la situation, tout en gardant un œil sur les alentours pour l'arrivée éventuelle de renforts. La tension était palpable, et l'issue du combat restait incertaine.

Dans l'ombre d'une tension croissante, le frisson de l'affrontement se faisait sentir. Shirokuma, d'une stature imposante et d'une sérénité presque surnaturelle, fit face à l'adversaire avec une détermination inébranlable. À ses côtés, Karasu, l'éclair vivant, maniait son kunai avec une précision mortelle, prêt à soutenir son frère dans cette danse mortelle. La trahison de Kohana ne fit qu'ajouter une couche supplémentaire à la complexité du moment, mais pour les deux frères, le devoir envers Konoha était bien plus profond que n'importe quelle trahison personnelle.


lança Shirokuma avec une assurance tranquille, tandis que ses mains s'activaient dans un enchaînement de signes, préparant son prochain jutsu, le Kami mahi no Jutsu, enveloppant lentement leurs adversaires dans un cocon de feuilles de papier, cherchant à les immobiliser. . Leur objectif primordial était de neutraliser la menace imminente tout en épargnant Kohana, leur ancienne alliée devenue une énigme mouvante.

déclara-t-il, ses yeux ne quittant pas ceux de leur adversaire, même dans l'intensité du combat.

Shirokuma, usant de son Pēpāransu no Jutsu, forma une lance de papier tranchante comme une lame, dirigée non pas pour infliger une blessure mortelle, mais pour contraindre l'adversaire à la reddition.


ajouta-t-il, sa voix portant un poids de vérité indéniable. L'utilisation simultanée du Pēpāransu no Jutsu par Shirokuma créait une diversion et une opportunité pour Karasu d'engager plus directement leur ennemi. Les deux frères, unis non seulement par le sang mais par un engagement inébranlable envers leurs idéaux, se tenaient côte à côte, formant un rempart non seulement physique mais aussi moral contre l'adversité.

L'harmonie entre les deux frères était palpable, leurs mouvements se complétaient, formant une symphonie de stratégie et d'agilité. Karasu, avec une rapidité fulgurante, appuyait chaque attaque de Shirokuma, créant une pression constante sur leurs adversaires.
Shirokuma utilisa également son Origami no Jutsu, les oiseaux en papier précédemment créés s'envolant à la recherche de renforts, un témoignage silencieux de leur préparation et de leur espoir en la force collective de Konoha.



Son regard transperçant l'adversité, symbolisant non seulement la force des ninjas de Konoha mais aussi leur inébranlable volonté de protéger l’honneur de leur village, même au prix de leur vie. conclut Shirokuma

Les Konohajins firent tous finalement le choix de se battre. Ironiquement, la jeune fille se retourna contre eux en assénant un violent coup dans les parties de l’un d’entre eux. Observant la scène, tu riais intérieurement, tu n’étais visiblement pas la seule sur qui Konoha avait perdu le contrôle. Malgré cela, les deux hommes tentèrent alors de s’attaquer à toi. Profitant de la vitesse transmise par ton raiton, tu te contentas d’esquiver leurs attaques en reculant au fur et à mesure tout ignorant les monologues de l’un d’entre eux. Rien d’impressionnant à première vue, alors tu décidas de leur montrer qu’ils avaient eu torts de ne pas avoir fuis plus tôt.
Suite à quelques mudras, un mur de flamme s’érigea autour de toi, gardant les deux Konohajins à bonne distance tout en brûlant ces papiers qui n’avaient de cesse de te suivre.



Dis-tu alors que tu commençais à nouveau une série de mudras. Mais ces discours n’avaient plus d’effet sur toi depuis longtemps. Konoha n’était qu’un mensonge et les Konohajins avalaient ceux-ci sans se poser de questions depuis leur plus jeune âge. Qu’importe, ce monde allait changer un jour ou l’autre. Ils pouvaient se battre autant qu’ils le souhaitaient, cela n’avait plus aucun impact désormais. Tout cela n’était qu’une perte de temps, et tu allais tenter d’en finir au plus vite.



Terminant alors tes mudras, tu t’adressas cette fois à la Miwaku, en seulement quelques mots…



Tu pris alors une grande inspiration avant d’expulser subitement une petite boule de feu de ta bouche. Celle-ci se dirigea rapidement en direction des deux Chikara avant de toucher le sol et d’exploser. L’explosion en provoqua une seconde, bien plus grande, comparable à une tempête. Mais ce feu n’était pas normal, il était blanc et électrifié. Des propriétés uniques en leur genre le rendant d’autant plus dangereux. En un court laps de temps, les flammes ne tarderaient pas à se propager dans les arbres avant de gagner la forêt avoisinante. Ce feu, qu’il était impossible d’éteindre avec de l’eau, allait probablement causer une catastrophe majeure dans les environs…
Quant aux deux Chikara… espérons pour eux qu’ils aient eu le temps de réagir à temps. Tu n’étais intéressé que par la jeune femme, que tu cherchais du regard dans ce déluge de flammes blanchâtres.