L'apparition de l'Uzumaki

Le jeune homme que j'étais était à la recherche de membres pour son organisation, ce dernier souhaitait rencontrer des personnes afin de les recruter dans une armée d'Idéalistes. Mais pour cela il fallait aller à l'encontre de personnes dans les zones les plus aptes à rencontrer des ninjas. Le jeune homme était assez loin de Konoha mais tout de même dans les frontières de cette dernière. Il n'était pas trop loin de la ferme de Raito mais ne souhaitait pas aller à sa rencontre pour le moment, même si peut-être ce dernier serait capable de rejoindre l'armée de lui ainsi que de Shiro.

Ainsi se retrouvant dans une zone hostile le jeune homme possédait une sorte de foulard enroulé autour du visage comme l'aurait fait un homme du désert. On voyait quelques bribes de sa fourrure rousse ressortir de ce fin tissu mais on ne le reconnaissait qu'à peine. Après il n'y avait pas non plus 3000 roux de moins de 20 ans en dehors du village de Konoha, à voir si mon escapade était devenue si connue que ça.

En tout cas le jeune homme décidait de se poser ici au milieu de la forêt dans une clairière afin de prendre un peu de repos. Il avait allumé un feu qui n'émettait pas trop de fumée mais une légère bribe, après tout il avait souvent été à Konoha et il y avait souvent des gens dans la forêt qui faisaient des feus et l'Hokage n'envoyait pas une armée à chaque légère fumée sortant de l'immense étendue de forêt qui entourait Konoha.

Bref là à des kilomètres et kilomètres de Konoha, bien loin, le jeune homme attendait de passer la nuit afin de voir si une rencontre positive ou non arriverait. Il était seul.

La rouquine hocha la tête.



La rouquine jeta un coup d'oeil derrière son épaule. Masato les suivait calmement. Il semblait être en balade tandis que les deux autres membres de l'équipe réfléchissaient à leur plan d'action. La jeune femme haussa les sourcils et se reconcentra sur Qazea.



Ils marchèrent ainsi un long moment, arpentant la forêt touffue de Konoha. Kazami parla de futilités avec Qaeza, mais il y eut beaucoup de moments de silence. Ce n'était pas pour en déplaire à la rouquine ... De plus, cela lui permettait d'écouter la forêt, à la recherche d'indices. Ces derniers ne mirent pas très longtemps à venir. Une fumée indiqua la localisation d'un feu au loin. Kazami montra l'événement du doigt et fit :



La jeune femme montra son signe : deux doigts en l'air. Elle vérifia sur les visages de ses compagnons que tout était clair puis fit :



La jeune femme sauta sur une branche, puis une autre, avec autant de souplesse qu'un félin. Elle essaya de faire le moins de bruit possible tout en s'approcha de sa cible. Lorsque l'odeur du feu devint proche, elle ralentit, se cacha et avança prudemment.
Enfin, elle vit l'inconnu. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Jin Uzumaki ? L'enfant qu'ils cherchaient ? Etaient-ils chanceux à ce point ? Etait-ce un piège ? Une foule de question envahit l'esprit de Kazami, la laissant figée à sa place. Puis finalement, elle ordonna ses idées et sortit doucement de sa cachette et s'avança ouvertement vers le jeune genin.

Pas très grand, une touffe rouge comme celle de Kazami, l'enfant était près du feu. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, elle fit d'une voix ferme mais douce :

Alors que j'étais posé à côté de mon feu, tranquillement, me réchauffant les mains depuis bientôt quelques heures tout en attendant quelque chose une présence se fit sentir. Il n'y avait rien de bien grave, sûrement un ninja qui avait ressenti ma présence, après tout c'était pile ce que j'attendais. Ce dernier avait esquissé un petit bruit et semblait s'approcher de moi, la jeune femme sortit d'un coup de sa cachette et s'adressa à moi.

Elle avait une longue crinière pourpre ainsi qu'une démarche qui ne m'était pas méconnue. En effet cette dernière était une aînée du clan Uzumaki, une femme assez respectable à la botte de l'Hokage. J'étais quant à moi un jeune Uzumaki considéré aujourd'hui comme fugitif (d'après les paroles d'une Kirijin), donc après tout je devais me méfier. Mais mon nindô n'était pas là de me battre, me relevant j'enleva le foulard autour de mon visage et lui laissait observer mon petit visage de jeune adolescent.

Je portais comme à l'ancienne ces petits bandages qui étaient ma marque de fabrique et une tunique délabrée qui était légère et chaude. Bref je répondis :



Le petit baissa le faciès quelques temps et ajouta après quelques secondes, un visage bien plus terne, légèrement marqué par de la tristesse :



Le petit esquissait un faux-sourire, faisant semblant de ne pas avoir été attristé par la nouvelle, comme s'il cachait sa peine.



Le petit semblait se perdre dans ses pensée tandis qu'il marquait une pause. L'intervenante/Les intervenants allaient-ils répondre avant qu'il ne continue sa réponse ? Ou encore allaient-ils l'attaquer ?!

Le jeune genin se leva calmement. Il n'avait donc pas envie de combattre. Pour l'instant. D'un autre côté ça aurait été stupide de sa part. Il avait la réputation à Konoha d'être un enfant impulsif, à la limite du sale gosse. La jeune femme haussa donc un sourcil en écoutant son histoire.

Son histoire était étrange, probablement bien plus longue que ce qu'il avait raconté à la junin. Elle s'étonna qu'il soit encore en vie. Un jeune genin, survire comme cela en dehors du village ... Il avait sûrement des tas de choses à raconter, cela attisa rapidement la curiosité de la rouquine puis finalement elle se rappela que ce n'était pas son rôle. Sa mission était de ramener ce déserteur mort ou vif à Konoha.

Jin était un membre de son clan et il n'était pas question de commencer par la manière forte. Elle lui fit donc un petit sourire rassurant et lui expliqua :



Bien qu'il était un déserteur, rien ne l'empêchait de prendre soin de cet adolescent. Ce n'était que dans le cas où il refusait de la suivre qu'elle devait malheureusement utiliser d'autres moyens ...

Je me brusqua tout à coup et rapidement j'enfonça ma main dans l'ombre de mon dos où j'allai serrer le pommeau de ma dague, au cas où. Ma voix devenait légèrement plus nerveuse alors que je répondais :



Je la regardais avec un regard vif alors que je continuais mes répliques en ajoutant :



Le petit garçon que j'étais agissais clairement, vu de l'extérieur, comme quelqu'un d'immature, pourtant il n'y avait pas que du faux dans ses paroles et ces dernières pouvaient être facilement comprises. Après dans le vif du sujet peut-être qu'au contraire ce dernier se retrouverait dans une situation difficile à cause de ces réponses. Seul le destin le dira !

Comme Kazami le craignait, le garçon refusa de la suivre. Ses arguments n'étaient pas sans valeur mais n'avait que très peu d'importance pour une femme comme Kazami.



Sa voix douce, telle une grande soeur, se transforma alors en une voix ferme, celle du bras droit du Kage :



Elle fronça ses sourcils, lui donnant un air sévère. En même temps, elle fit le signe à ses coéquipiers de venir la rejoindre. Le but était d'impressionner le déserteur pour éviter encore une fois le combat. C'était sa dernière chance.

Masato et Qazea sortirent de leur cachette et s'avancèrent vers Jin, l'entourant ainsi en triangle.

Tout cela m'attristait, j'allais devoir en arriver aux mains avec des membres de ma propre famille. C'était dommage, mais ce n'était pas comme si je n'avais pas essayé de limiter l'affrontement. Après ce n'est pas comme si j'avais des attaches particulières avec qui que ce soit à Konoha. Personne ne m'appréciait, j'étais simplement l'enfant soldat qui avait du potentiel. Après tout j'avais tout fait pour être quelqu'un, je m'étais fait remarquer via des milliards de fourberies toutes plus farouches les-unes que les-autres. Mais je n'eus jamais de reconnaissance jusqu'à cet instant où le second Hokage, Chikara Yasuo-dono me proposa cette mission.

Ce fut comme un déclic dans mon cerveau, Yasuo-dono fut le premier à m'accorder sa confiance, mais fut aussi peut-être le second à se foutre de moi et à m'utiliser. Après tout il était très simple de déclenché une guerre avec Kiri en perdant un Konoha-jin perturbateur là-bas pendant une mission diplomatique ! C'était trop simple, trop parfait pour que je n'y crois pas !

Je relevais mon visage, mon regard n'était plus aussi conciliant que celui que je portais auparavant, et je lui crachai au visage :



En voyant les deux silhouettes qui se dessinaient dans le fond j'ajoutais :



J'attrapai ma dague, la plaçait devant mon visage, en garde, prêt à réagir en cas d'assauts éclairs de ces Konohajin, après tout ils étaient prêts à tout pour arriver à leur fins !

Tout les derniers évènements s'étaient exécutés si rapidements que je n'avais pas eut le temps de contester les ordres. Je m'étais caché avec Masato et j'avais vu Kazami tenter de convaicre le jeune Uzumaki. Je ne pus m'empêcher de sourire : comme si un nukenin allait venir gentiment quand on lui demandait. Il parlait de Gekido-sama qui détestai les Uzumakis et avait soit-disant subit la paix avec mon clan. Une rage me gagnai : je savais qu'il n'était pas digne de confiance. Mais pouvais-je vraiment faire confiance à un déserteur ?

Suite au signe de Kazami, je sortais de ma cachette tandis que Masato en faisait de même. Il sortit une dague en parlant de raison et de ne pas en arriver là. Cette fois-ci, ce fut un rire qui sortit de ma gorge. Je trouvais cette réaction puéril et pitoyable, mais ne remettrai pas Nakatsu sur le feu, ou je risquai de laisser ma puissante énergie débordée. Je lui parlai en crachant son nom.

Finalement, ce gosse était vraiment stupide. Kazami haussa les sourcils en le voyant sortir sa dague.



La rouquine soupira. Ce gosse était têtu en plus d'être insolent. Pour qui se prenait-il ? Elle le savait doué, mais de là à se croire plus fort que le bras droit du Hokage et deux de ses meilleurs ninja c'était presque marrant.

Kazami, jusque là douce et délicate, attrapa rapidement des kunais qu'elle lança au-dessus de la tête de Jin. A peine les lames quittèrent ses mains qu'elle fit apparaître un justu bien connu de son clan. Un sceau vint se marquer au sol, un cercle dont Kazami était le centre et Jin était proche du bord. Le saut en hauteur était alors impossible à cause des kunais qui fonçaient vers lui, et le sceaux posé au sol l'immobilisait s'il était en contact avec. Elle espérait ainsi l'immobiliser tout en laissant ses deux coéquipiers libres de mouvements, laissant alors Jin comme une cible facile.

Le jeune homme regardait les trois personnages qui se dressaient devant lui. Deux d'entres eux avaient pris la parole. Il y avait Kazami Uzumaki, une personne reconnue comme une grande alliée du Hokage Gekido-dono, le gamin ne le savait pas mais elle était même à ce jour celle étant considérée comme le bras-droit de ce dernier, comme quoi la promotion canapé récompensait plus que bien.

Le petit souffrait, il n'avait pas envie de frapper ses anciens partenaires, sauf ce salaud de Chikara qui se cachait derrière avec ses cheveux blonds, le gamin essayait de le dissimuler mais s'il aurait pu cracher sur la blondinette derrière le petit l'aurait fait sans problème. Retrouvant quelque peu ses esprits après avoir vu ce blond de Chikara l'Uzumaki fit deux mundras et lança des cailloux qui allèrent sur chacun des kunai lancés par la roussette.

Puis observant des mundras qu'il connaissait à la perfection, c'était la technique Uzumaki Kan'shouchi no Jutsu, il la possédait lui-même alors il reconnaissait ses mundras parfaitement. Le jeune homme sauta d'un bond puissant en l'air et s'écria :



Le jeune homme atterrit quelques mètres plus loin, en dehors de la marque de Kazami et ajouta :



Préparant des mundras le gamin était prêt à tout. Mais malgré tout il espérait fortement que ces derniers allaient accepter, après tout il n'avait pas rejoint une armée d'Idéalistes pour rien, il pensait que les mots pouvaient arranger les poings, serait-ce ici le cas ?

Le garçon souffrait, celà se voyait. Il nous regardait un par un. Il avait l'air de connaître ma coéquipière, et n'avait pas l'air de vouloir combattre. Enfin, sauf moi. Il tentait de le dissimuler, mais me regardais d'un regard tellement haineux que celà me fit peur. Je conaissais ce genre de personnes méprisables : il s'agissait des shinobis possédant de pitoyables préjugés. Pour être honnête, c'était le seul point de Nakatsu qui me déplaisait, mais son incroyabe caractère me l'avait vite fait oublier.

J'avais déjà vu la technique de sceau que Kazami préparait : elle immobiliserai le genin adverse. Il était peut-être doué, mais n'avait aucune chance face à trois des plus puissants ninjas de Konoha, dont une junnin. Sans que je ne m'y attende, il se mit à crier qu'il n'avait pas fuit. Il avait sauter et éviter la technique de Kazami, mais si jamais il y remettai un pied, il serai immobilisé. Il se lamentai et parlait de ne pas vouloir faire de mal. Je sentai la puissance montée, mais réussis à me contrôler. Il envoya une vague de pierres vers Kazami. Plusieurs attérirent à côté, mais je vis une grosse pierre se rapproché rapidement de l'oeil de Kazami. J'activais une série courtes de Mudras et tirai une balle de Chakra qui vint mettre en déroute le bout de pierre en criant :



Je repris la parole une fois l'attaque contrée.



Une nouvelle vague de mudras fit apparaître un sabre. J'allais l'attaquer de toutes part dans le but de le pousser dans le sceau de Kazami.

Kazami jura silencieusement : Jin avait esquiver son attaque. Il lui lança même des cailloux au visage mais avant même qu'elle ne lève la main pour se défendre, Qazea la protégea. A quoi jouait-il ? N'avait-il pas compris lors de leur dernier entrainement qu'il ne devait pas se soucier d'elle ?

Il entra alors au corps à corps contre le petit Uzumaki et, d'après ce que Kazami en décelait, il essayait de le pousser dans le sceau de la jeune femme. Cependant tant qu'elle maintenait ce sceau, elle ne pouvait pas bouger, et cela était gênant. Elle rompit donc le sceau et en un grand bond elle se retrouva dans le dos de Jin. A deux contre un au corps à corps, il n'y avait aucune chance que le petit genin s'en sorte.

Elle alterna les coups de poings classiques avec une technique spéciale de l'irou-justu qui consistait à léser les nerfs de l'adversaire. Elle visait essentiellement le plexus brachial qui, s'il était touché, empêcherait l'utilisation correcte de ses bras.