Désert aride et découverte

Nous étions au lendemain de ma rencontre avec la dénommée Orihima. La femme se présentait en tant que chasseuse d’animaux rares, mais ce n’était pas son métier qui m’intéressait, plutôt sa connaissance avancée de la région. Elle avait acceptée de m’aider à trouver les mines que je recherchais, et ce en échange de quelque chose qui n’avait pas la moindre valeur à mes yeux. Autant dire que j’étais plutôt ravie de notre petit marché, tout comme elle semblait l’être.
Nous nous étions retrouvées très tôt ce matin même, à l’endroit qu’elle m’avait elle même indiquée. Nous n’avions pas tergiversé longtemps en discussion et nous étions mises en route presque immédiatement. Je la suivais déjà depuis plusieurs heures déjà à travers ce désert interminable, ce fut suffisamment de temps pour qu’elle puisse m’entendre lui poser la question qui pouvait agacer n’importe quel guide :



Poussant un long soupir, je m’arrêtais un instant dans ma marche pour aller farfouiller dans le sac que je transportais. Voyage oblige, il fallait toujours avoir des ressources sur soi, encore plus lorsque vous voyagiez sous plus de 40° constamment… Au risque de me répéter, la neige d’Aïsu ne m’a jamais autant manquée qu’à cet instant. Comment les gens d’ici pouvaient y vivre tout au long de l’année ? Je n’étais dans ce désert que depuis un peu plus d’une semaine et je ne le supportais déjà plus. Il me tardais déjà de localiser ces mines pour pouvoir repartir chez moi le plus vite possible, mais j’avais la sensation que ce voyage n’était pas prêt de se terminer. Alors que j’eus finis de me déshydrater avec l’une des nombreuses bouteilles d’eau dont j’avais fais le stock à l’oasis, je lui remboîtas le pas aussitôt. Le périple était loin de me plaire, mais plus vite nous arriverions, plus vite je serais rentrée.

Elle salue rapidement son associée pour quelques temps avant de repartir prépare ces affaires dans ce qui lui sert de logement de fortune et plus que provisoire.

L'idée de découvrir une zone inconnue dans le désert est captivante. Pendant la nuit, mon esprit vagabonde, imaginant les créatures fantastiques qui pourraient habiter ces mines. Peut-être des dragons de sable majestueux, des serpents géants aux écailles scintillantes, ou même des scorpions géants gardiens des mystères enfouis depuis des siècles.

De bon matin, elle rejoins son acolyte et juste avec ce qu’il faut comme convenance sociale, on se met en route vers l’endroit indiqué dont elle connaît la zone mais qu’elle a pas encore eu l’occasion d’explorer jusqu’à ce jour.



Le soleil, tel un brasier ardent, domine le ciel d'un bleu éclatant, irradiant une chaleur suffocante sur les étendues infinies du désert. Les dunes de sable s'étendent à perte de vue, ondulant telles des vagues figées dans le temps. Mon périple à travers ce désert impitoyable commence alors, une quête vers l'inconnu, vers des mystères enfouis sous ces vastes étendues de sable.

Je m'avance avec prudence, chaque pas s'enfonçant dans le sable brûlant, soulevant des nuages de poussière dorée qui dansent dans l'air immobile. Autour de moi, le silence règne en maître, seulement brisé par le doux murmure du vent caressant les dunes et le crissement de mes pas sur le sable. Le paysage semble figé dans une éternelle immobilité, comme si le désert lui-même retenait son souffle en anticipation de mes découvertes à venir.

Le soleil, implacable, poursuit sa course dans le ciel, dessinant des ombres mouvantes qui dansent le long des dunes. Le temps semble se dilater, chaque instant s'étirant à l'infini dans cette solitude implacable. Mes sens sont en éveil, à l'affût du moindre signe de vie dans ce désert stérile.

Des mirages se forment à l'horizon, des illusions fugaces de verdure et d'eau qui s'évanouissent dès que je m'en approche. La soif me tenaille, mais je m'accroche à mon objectif, guidé par la promesse de découvertes extraordinaires.

Des heures s'écoulent, semblables à des siècles dans cette immensité désertique. Mes réserves d'eau s'amenuisent, mon corps brûle sous le soleil implacable, mais mon esprit reste fort, animé par la passion de l'aventure et de la découverte.



Enfin, après un périple épuisant, je découvre ce qui semble être un ancien, très ancien site minier, l'entrée des mines, cachées au creux d'une vallée secrète. Un frisson d'excitation parcourt mon échine alors que je m'apprête à pénétrer dans ce sanctuaire oublié, prêt à affronter les mystères et les dangers qui m'attendent dans les profondeurs du désert.



Je sors de mon sac un énorme rouleau de ficelle qui nous servira à retrouver notre chemin.

Et cela apportait une véritable paix entre ces villes. Bien qu’elles étaient dirigées par des personnes différentes, elles étaient toutes d’accord sur le danger que représentaient les nations ninjas. Aucun intérêt à essayer de dominer les uns les autres. Alors, bien qu’elle n’existe que part la force des choses, cette paix permet aux gens de vivre dans un semblant de sécurité et par conséquent cela offre de meilleures opportunités pour le commerce. Ce n’était pas un hasard si Tekunoroji était devenue si prospère, après la destruction soudaine de Matsumoto, nombre des habitants ayant survécus ont trouvés refuge à travers le Yuukan, Tekunoroji étant à l’époque la plus proche géographiquement, elle hérita d’une partie de sa population et donc de sa main d’œuvre.
Aujourd’hui, du moment que vous ne tentiez pas des assassinats en pleine rue, les dirigeants de Tekunoroji avaient tendance à laisser les habitants agir à leur guise. La présence des Rihatsu y avait certainement aidé, puisque les autorités de la cité avaient semble-t-il tout intérêt à faire fonctionner notre commerce. M’enfin, je ne m’attends pas à ce qu’une femme comme elle puisse réellement comprendre de telles choses, libre à elle de garder sa vision utopiste de la liberté, mais l’homme n’est jamais parvenu à rien sans se réunir derrière quelqu’un et son lot de règles. Le contraire ne représente que l’anarchie finalement.

Quelques temps plus tard, nous arrivions enfin à ce qui ressemblait à ce que je cherchais, l’entrée de l’une des mines. Pas étonnant que personne n’ait réussis à mettre la main dessus depuis lors découvertes, les retrouver pouvait s’avérer un véritable calvaire. Tandis que ma camarade me répétait qu’elle était plus qu’excitée, moi je restais sceptique. Je regardais quelque peu les alentours, puis je m’avançais légèrement à l’intérieur de ce qui ressemblait à une vulgaire grotte vu d’ici. J’espérais honnêtement que le risque valait le coût de s’aventurer là-dedans. Je retournais auprès d’Orihima qui déroulait un rouleau de ficelle, esquissant un sourire je lui dis :



Étais-je un peu paranoïaque ? Peut-être, mais je préférais être prévenante. Nous n’avions pas fais tout un détour ce matin pour rejoindre notre lieu de rendez-vous, tout cela pour nous retrouver coincée à l’intérieur… Qui plus est, c’était l’occasion pour moi de vérifier si j’avais affaire à une utilisatrice du chakra, un détail que je n’avais pas pris le temps de vérifier jusque là. Après avoir déballé le barda pour passer la nuit ici, je lui demandais également :

Je m’imposais des règles à moi-même, me contraignant à certaines choses. Même si je dis le contraire, je sais très bien qu’on ne peut pas vivre sans un minimum de règles pour éviter un chaos total. D’ailleurs, si je me moquais de ça, je ne prendrais pas des précautions pour éviter des mauvaises surprises.

Elle pense que ce n’est pas une bonne idée cette ficelle. Sa réflexion n’est pas bête et nous ne sommes pas à l’abris de bandit qui auraient pu nous suivre, c’est tellement vaste et il y a tellement de nomades que le danger et partout. Je laisse tomber la ficelle.



Je ne contrôle pas le feu, j’ai mes propres atouts mais je ne préfère pas les montrer à la première venue. Peu de personnes savent de quoi je suis réellement capable et c’est très bien comme ça ! La discrétion pour éviter les ennuis, rien de tel!



Dans l'obscurité oppressante de la mine, nos pas résonnent sur les parois rocheuses, créant un écho lugubre qui semble réveiller les siècles de sommeil qui ont englouti cet endroit oublié. La lueur vacillante de ma torche projette des ombres fantomatiques sur les murs de pierre, révélant à peine les contours sinueux du tunnel devant moi.

Je m'avance avec précaution, conscient du danger qui pourrait surgir de l'obscurité impénétrable qui m'entoure. Les années d'isolement ont peut-être fait naître des créatures étranges et terrifiantes, prêtes à défendre leur territoire contre tout intrus.

Le sol sous mes pieds est irrégulier, parsemé de cailloux et de débris, témoins silencieux du passage du temps. Des racines de végétation ancienne s'entrelacent aux parois de la mine, semblant se nourrir des ténèbres elles-mêmes.

Soudain, un bruit étrange résonne dans le tunnel, un grondement sourd et menaçant qui semble venir des profondeurs insondables de la terre. Mon cœur s'emballe alors que j'avance prudemment, ma torche éclairant à peine quelques mètres devant moi.

Je sens une présence dans l'obscurité, quelque chose de sinistre et de mystérieux qui observe mes moindres mouvements. Des yeux brillants émergent des ténèbres, luisant d'une lueur maléfique qui glace le sang dans mes veines.

Je serre fermement la poignée de ma torche, prêt à affronter l'horreur indicible qui se tapit dans les recoins sombres de la mine. Chaque pas est un défi, chaque bruit est un avertissement de dangers inconnus.

Mais malgré la peur qui serre mon cœur, je continue d'avancer, guidé par la promesse de découvrir le minerai rare et fantastique qui sommeille dans les entrailles de la terre. Car même au cœur de l'obscurité la plus profonde, l'appel de l'aventure et de la découverte reste plus fort que la crainte de l'inconnu.

Nous avions déjà parcourus plusieurs kilomètres à travers la mine, j’observais et tentais de trouver le métal si précieux dont il m’avait été fait la promesse, mais rien. Nous n’avions d’autres choix que de continuer à avancer, et étrangement, plus nous faisions de pas, plus l’air devenait humide et je constatais également des traces légèrement brillantes sur les murs, signe que de l’eau y avait coulé récemment.



Je me sentais également observée, et ces yeux filants dans l’obscurité de temps à autre n’annonçait rien de bon. Si je devais écouter mon instinct, nous aurions mieux fait de rebrousser chemin dès maintenant, celui-ci ne me trompait que rarement et je ne poursuivais cette stupide aventure que par appât du gain. Soudainement, nous entendîmes un cri, il était si fort qu’il résonna en écho durant plusieurs secondes à travers les différents couloirs de cette immense cave. Orihima et moi nous regardâmes l’une et l’autre, ce son que l’on venait d’entendre, il devait appartenir à une bête gigantesque, je n’en avais aucun doute. Mais nous n’étions pas au bout de nos peine. Le sol se mit alors à trembler, et, au bout du lugubre couloir dans lequel nous progressions, nous pûmes apercevoir ces dizaines… non ces centaines d’yeux jaunes converger vers notre direction. Quoiqu’il soit en train d’arriver vers nous, cela grouillait et avançait très rapidement. J’eus le réflexe immédiat faire tomber la torche de mains de ma camarade avant de la pousser dans un renfoncement. Collées l’une à l’autre, nous vîmes passer une véritable horde d’animaux juste devant nos yeux. Il ressemblait à des scorpions ? Ou plutôt des rats ? Je n’avais pas réellement l’occasion de les distinguer tant ils étaient nombreux. Orihima et moi avions gardées notre silence alors que cette vague d’animaux étranges déferlait devant nous, et lorsque ce fut terminé, nous sortîmes de notre cachette… La torche de ma camarade s’était éteinte dû aux nombreux piétinements, alors que je la rallumais pour la fournir à nouveau à cette dernière, je lui dis :

Juste à ce moment là, je me sens partir vers une cavité vers laquelle ma comparse me projette et je suis totalement collé à elle.

Dans le renfoncement sombre où je me cache, mes yeux s'écarquillent d'effroi alors que des milliers d'animaux grotesques défilent devant moi, une vision cauchemardesque qui défie toute logique. Parmi eux, des rats monstrueux, aussi gros que des chiens, aux crocs acérés et aux yeux luisants de cruauté. Leurs fourrures ébouriffées sont marquées de cicatrices et de plaies béantes, témoins de combats féroces dans les profondeurs de la mine.

Aux côtés des rats démoniaques, des scorpions gigantesques rampent avec une agilité terrifiante, leurs pinces menaçantes prêtes à broyer tout sur leur passage. Leurs queues venimeuses se dressent en l'air, prêtes à frapper à la moindre provocation, injectant un poison mortel dans leurs victimes malheureuses.

Mais ce n'est pas tout. Parmi cette horde infernale, des chimères déformées défilent, des créatures hybrides nées de l'obscurité et de la folie. Leurs formes difformes sont un mélange grotesque de différentes espèces, avec des griffes acérées, des crocs démesurés et des yeux brûlants de malveillance. Leurs rugissements retentissent dans les tunnels de la mine, remplissant l'air d'une terreur indescriptible. Était-ce mon imagination ?

Je reste figée, tétanisée d’excitation par la vision horrifique qui s'étale sous mes yeux. Mon souffle se fait court, mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je réalise que je suis à la merci de ces créatures impies. Un frisson glacial parcourt mon échine alors que je me demande si je parviendrai à échapper à cette rencontre macabre avec les habitants cauchemardesques de la mine. Heureusement, c’était le cas grâce à l’intervention de Howari et le calme revient, on peut retourner sur le chemin principal, appelons le ainsi.



Je suis à nouveau totalement calme et sereine, ça me permettra de réfléchir.



Je reprend la torche et je reprend les devants.

Je reste silencieuse un instant, tentant de contenir mon inquiétude face à l'attitude déterminée de ma camarade. Autour de nous, les tunnels sombres s'étendent dans toutes les directions, se perdant dans l'obscurité comme les entrailles d'une bête monstrueuse. Les parois rugueuses des mines sont parsemées de stalactites menaçantes, tandis que des gouttes d'eau tombent régulièrement avec un bruit sourd, créant une atmosphère oppressante.
Les torches vacillantes que nous avons allumées éclairent à peine notre chemin, jetant des ombres dansantes sur les murs de pierre. Des courants d'air froid soufflent à travers les passages, faisant frissonner ma peau et ajoutant à l'impression de danger qui règne dans ces lieux abandonnés depuis longtemps.
Pourtant, malgré la sinistre ambiance qui règne dans les mines, ma camarade semble déterminée à poursuivre notre exploration. Je lui lance un regard appréhensif, espérant qu'elle comprendra l'importance de mes préoccupations.



Je me tais un instant, laissant mes paroles résonner dans l'air humide des tunnels. Autour de nous, le silence est oppressant, brisé seulement par le bruit de nos respirations et le clapotis lointain de l'eau.

Au cœur de la mine sombre et lugubre, le souvenir du cri horrible d'une créature résonne encore dans mon esprit, glaçant mon sang et éveillant une terreur sourde au plus profond de mon être. Chaque fibre de mon être crie de prudence, de fuite, mais une curiosité irrépressible danse dans mes pensées, me poussant vers l'inconnu, vers la découverte de ce qui se cache dans les ténèbres.

Ma compagne d'aventure, à mes côtés, me rappelle le danger imminent qui nous entoure, ses paroles empreintes de sagesse et de bon sens. Elle me supplie de rebrousser chemin, de fuir cet endroit maudit et de renoncer à notre quête insensée.

Pourtant, malgré ses avertissements répétés, une lueur d'excitation brille dans mes yeux alors que je me remémore chaque détail du cri terrifiant qui a déchiré le silence de la mine. Quelle créature mystérieuse, quel monstre indicible pourrait émettre un tel son ?

Mes mains tremblent légèrement, mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je me prépare à affronter l'horreur qui m'attend dans les profondeurs de la mine. Une voix intérieure murmure des avertissements, des présages sombres de mort et de désolation, mais je repousse ces pensées avec détermination.



Je dois savoir. Je dois découvrir la vérité cachée dans les entrailles de la terre, même si cela signifie risquer ma vie pour assouvir ma soif insatiable de savoir. Avec une résolution renouvelée, je m'avance dans l'obscurité oppressante de la mine, prêt à affronter l'horreur indicible qui m'attend au tournant.



Le cri retentit à nouveau te faisant sursauter. Cette chose ne semblait pas être bien loin.



Je comptais bien continuer et si monstre il y a, il faudra bien s’en défaire et j’aurai trouvé ce que je veux.

De toute façon, s’il y avait un véritable danger ici, des esclaves n’y changeraient rien. Au contraire, je devrais passer mon temps à les remplacer et ce ne serait nullement plus rentable. Je ne me faisais pas d’illusion, une vulgaire chasseuse ne pouvait pas comprendre les tenants et les aboutissants d’un véritable commerce, elle qui préférait risquer sa vie pour de vulgaires peaux ou trophées.



Qu’il s’agisse de la bonne mine ou non, elle s’avérait inoccupée. J’étais loin d’être une idiote, et je n’étais pas non plus téméraire. Je savais jauger les risques et je n’allais pas risquer ma vie en affrontant des animaux dont je ne savais rien et qui semblaient vivre ici en grand nombre, il fallait savoir éviter de forcer la chance. Qui plus est, j’avais accepté de lui laisser tout genre de créature que nous rencontrerions, mais je n’avais jamais précisé que je l’aiderais à les chasser. Alors que je commençais à rebrousser chemin, je me retourna un instant et lui dis, amusée :

Je pouvais lui trouver des esclaves gratuitement. La source ne serait pas infinie mais elle aurait de quoi faire pendant quelques temps.



J’étais sans doute un peu naïve dans ma manière d’agir et de penser. Il devait être complexé de réfléchir à comment faire du commerce de manière rentable et à moindre coup. Je n’étais pas des plus malignes pour ça non plus et je laissais ça au esprit pensant.



Je la vois rebrousser chemin. Quand à moi que faire? Partir à l’aventure dans ce labyrinthe chaotique et ténébreux seule avec pour risque de ne jamais revoir la douce et aride chaleur du soleil désertique, le risque de plus pouvoir partir ailleurs et explorer d’autres zones totalement inconnu et retire du monde? C’était compliqué mais je dois aussi savoir être raisonnable, je n’ai pas envie de finir manger et seule dans un tel endroit. Je m’empresse de rejoindre ma compagne du jour, légèrement embête le sourire en coin…



Je pourrais évoquer 1000 aventure ou j’ai faillit y rester, mais je doute qu’elle veuille m’écouter parler de moi pendant des heures voir des jours. Je devrais écrire des mémoires et le publier, je gagnerais de l’argent proprement. Une manière de se ranger dans le droit chemin, il ne faut pas trop rêver non plus !

Lui dis-je tandis que nous avions commencée à rebrousser chemin. Elle était au moins plus maligne qu’elle n’en avait l’air et comprenait que je n’étais pas du genre à agir inconsciemment. Non, quitte à explorer cet endroit, il fallait être réellement prêtes à le faire. Je ne m’attendais pas à trouver un tel fourmillement de créature, et le cri que nous avions entendue n’augurait rien de bon non plus. Il aurait été trop simple de simplement pouvoir venir et s’approprier les lieux après tout, j’avais été un peu naïve sur ce coup là. Mais au moins, je connaissais désormais la localisation exacte de l’une des mines, les autres ne devaient d’ailleurs pas être bien loin.



Je devais également m’arranger pour récupérer le contrôle de Koya, sans quoi j’allais courir à ma perte très rapidement avec tout les opportunistes des environs. J’allais devoir trouver un moyen de maîtriser ces « indépendants », je n’avais pour l’heure pas la moindre idée de comment agir si ce n’était pas une dératisation radicale de la région. Trouver Miwa pouvait également être une solution, mais lui mettre la main dessus n’était pas simple. Les gens d’ici la connaissaient de nom, mais demeuraient incapables de m’indiquer comment la trouver.



Lui répondis-je lorsqu’elle m’expliqua souhaiter m’accompagner. Aucun doute qu’elle me serait très utile dans la région mais… à Tekunoroji ? Qui plus est, je ne lui faisais pas assez confiance pour lui dire qui j’étais réellement. Ses tendances d’anarchistes utopiques ne collaient pas avec qui nous étions et elle aurait probablement du mal à trouver sa place. Tandis que moi, j’avais besoin de quelqu’un en qui avoir confiance, ce qui n’était pas encore le cas avec cette femme. Peut-être un jour, mais pour l’heure elle n’était pas différentes des autres marginaux.