Visite guidée

Rendez-vous à 10h30 devant le panneau rougeâtre au centre-village. Une indication peu claire. Je connaissais que peu cet endroit, je m'étais réveillé ainsi bien à l'avance pour pouvoir arriver ici. Le Hokage semblait s'occuper de mon retour indirectement. J'avais même la chance de pouvoir le rencontrer dans la soirée. Cela tombait bien, je cherchais toujours une place au sein de ce village.



Je le reconnaissais via une vague photographie laissée dans le dossier. Ceci était très... artistique. C'était limite pour pouvoir le retrouver. Cependant, c'était toujours un plaisir de rencontrer de nouveaux ninjas. Du moins... Il était un Chikara. Je préférais donc garder un oeil sur cet homme.



Souriant bêtement, je misais sur l’imbécillité pour pouvoir sonder les ambitions de cet être.

Seishiro était assis sur un banc près du grand panneau rouge au centre du village caché des feuilles. Le Chuunin était perdu dans ses pensées. Le combat perdu contre Takeo, l'enseignement de son ami, son départ pour on ne sait quel raison. Il fallait absolument que le Chikara devienne plus fort. Il devait prendre sa revanche contre Takeo, et cette revanche il devait la gagner, sinon aucun intérêt n'aura eut le combat. Le Chuunin fut réveillé de ses pensées par un homme qui disait avoir rendez vous avec lui.



Il y eut un petit blanc. Seishiro voulait s'assurer que c'était bien à lui qu'il devait faire visiter quelques endroits du village. Le Chuunin sortit une photo de sa poche. Il la regarda puis regarda le Uzumaki. C'était bien lui.



Les paroles de Seishiro furent accompagnés d'un grand sourire amical.

Difficile de croire un homme sortant ces paroles d'une façon aussi spontanée. Je n'étais pas du genre à gâcher l'ambiance pour des doutes stupides. Malgré tout, il restait un danger important pour ma sœur. Un possible rebelle. Un possible esclavagiste. Un danger.



Je souriais de honte. Ceci était quelque peu ridicule tout de même. Ne pas retrouver mon chemin dans un village semblant si simple.



Via un clin d’œil, j'approuvais une certaine forme d'amitié. Fictive bien évidemment. Il fallait bien casser la glace.

Seishiro trouvait bizarre qu'un ninja de Konoha, surtout un Uzumaki, ne connaisse pas bien le village. Cet homme était...bizarre. Mais bon, le Chikara n'allait pas gâcher toute une visite qui pourrait se finir en relation d'amitié juste parce qu'il trouvait ce curieux personnage bizarre.



Le Chuunin se mit ensuite en route vers la tour du Kage, espérant que Shimazu le suive. Une fois arrivé, Seishiro écouta les paroles de Shimazu et parla ensuite lui même.



Le Chikara se tut avant de reprendre.

Drôle de jeune homme, il semblait en connaître bien peu sur ce triste monde. L'avenir finirait par le noyer dans sa haine. Ils finissaient tous ainsi. Malgré une paix, les Chikara continuaient de détester les Uzumaki. Non, ceci ne se limitait pas à ça, le sentiment était bien évidemment réciproque. Cet homme pouvait très bien être le fils de l'un de mes kidnappeurs.



Je ne pouvais m'empêcher une joie interne. Le premier Kage déserteur était un Chikara. Pire, il avait embarqué un Uzumaki. Sûrement pour le vendre. L'histoire n'était bonne qu'à se répéter. Cet homme, il est clair qu'il doit mourir. Il est un danger ! Je reprenais :



Suite à cela, je me remettais à rire afin de détendre thermosphère. Allait-il continuer à jouer l'idiot ?

Le Uzumaki semblait idiot mais Seishiro avait l'agaçante impression qu'il le faisait totalement exprès et qu'il n'était pas du tout un idiot. Le Chuunin avait l'impression que Shimazu jouait avec lui et cela ne lui plaisait pas trop en faite.



Le Uzumaki n'était pas si idiot, Seishiro en étant persuadé. Shimazu jouait avec les nerfs du Chikara.



Le Uzumaki commença à rire.



Seishiro se dirigea vers l'académie.

Pourquoi ? Oses me répondre à ton tour, sombre idiot. Pourquoi enlever des Uzumaki ? Pourquoi les revendre ? Tu sembles embellir le monde. Il est trop tard. Nous nous vengerons contre la petite pucelle que tu es.



J'aimerais avoir ta vie. Ta place. Tes amis. Mais ceci n'est pas possible. Le passé fait que le présent n'est pas ce qu'il est. Je le suivais au fil des rues pour arriver bien plus tard face à l'académie.



J'observais cet endroit. J'aurais aimé m'y éduquer. Ma soeur avait au moins eu l'occasion de grandir dans un endroit sain. Mais allait-il le rester ?

Seishiro avait de plus en plus l'impression que Shimazu jouait avec lui comme un enfant joue avec sa poupée de chiffon. Cette désagréable sensation gagnait de plus en plus l'esprit du Chuunin.



Répondit Seishiro avec un grand sourire. Le Chikara essayait tant bien que mal de cacher sa désagréable impression, mais il fallait absolument trouver un moyen d'en avoir le coeur net.



Shimazu observait avec attention cet endroit tandis qu'un grand sourire était toujours affiché sur les lèvres du Chuunin de Konoha.

Je riais aux dires de ce Seishiro. Il ne semblait pas bien intelligent. Malgré tout, il en gardait un petit air mignon qui me plaisait.



L'expression était quelque peu connue à Konoha. Cela voulait dire que je n'avais pas pu vivre au village pour une raison le retenant en dehors.



Je gardais une sorte d'haine envers les Chikara. Ce n'était pas réellement désiré. Ceci était ainsi. Je faisais mon maximum pour ne pas la ressentir, mais ce n'était pas aussi simple...

Shimazu avait au final plutôt l'air sympathique, peut-être que la sensation du Chikara était complètement fausse au final. Seishiro n'a jamais compris les querelles débiles entre Chikara et Uzumaki, et il ferait tout pour que cela cesse.



Intéressant, un shinobi de Konoha qui n'a pas vécu à Konoha. Étrange mais intéressant.



Seishiro se tut avant de reprendre.



Seishiro se dirigea vers la splendide arène de Konoha.

De bons souvenirs, il ne pouvait qu'en avoir au sein de cette forteresse. Kazami avait pu vivre en sûreté. Je finissais pas bénir cet endroit et ses habitants. L'acte des Chikara bien qu'impardonnable n'avait été que peu important face à cette beauté.



Me mettant face à mon adversaire, je pliais une partie de mon corps afin de le saluer et ensuite prononcer quelques mots :



Suite à clin d'oeil, la chose fut dite avec simplicité. Je ne possédais pas de quoi me battre, j'irais m'armer suite à la réponse de l'homme. Allait-il accepter ?

L'arène de Konoha, Seishiro adorait cet endroit magnifique. Un lieu qui lui rappelait de bon souvenirs. Shimazu parla et, bien que le Chikara se doutait de son idée, prononça ces paroles.



Shimazu se mit en face de Seishiro et la salua, le Chikara avait vu juste. Shimazu voulait l'affronter dans un combat amical.



Seishiro se mit dans la position de garde que lui avait apprit Masao, il y a trois ans dans cette forêt, cette soirée.