Ma place ...?

Revenant tout juste de l'hôpital suite à mon combat face Seishiro, ma rencontre se relevait quelque peu délicate. Depuis la Prêtresse, les choses semblaient mal tourner. Son Dieu existait-il ? Elle devait bien prier quelque chose. Ainsi, je débarquais en boitant quelque peu. Rien de grave, mais la douleur se faisait tout de même élevée. Débarquant finalement devant la porte, un homme semblait m'observer avec un air insistant :



Il fit un signe de tête. Je frappais à la porte pour ensuite pénétrer.

Il n'existe que de rare moment où un homme de l'importance de Gekido à la possibilité de ne pas réaliser ses devoirs administratifs. Et aujourd'hui semblait être le jour rêvé pour ne pas s'occuper de la paperasse. En effet, il avait de nombreux rendez-vous aujourd'hui. Et l'un notamment avec le frère de son bras-droit.

Alors que Gekido admirait depuis sa baie vitré l'avenue commercial du village, un bruit se fit entendre depuis l'autre côté de la porte. Sans détourner le regard, et alors que le ninja s'annonçait, l'homme aux cheveux rouge l'écouta. A l'évocation du prénom prononcer par l'homme, Gekido se retourna tout en disant:




Shimazu.Cet homme était le frère aîné de l'actuel Bras-Droit du Kage de Konoha. Il était revenu à Konoha après une longue absence. Un absence dont seul quelque personne, dont Gekido, connaissait la triste raison. Ainsi, Shimazu et Gekido avait plus que Kazami en commun. Un secret les liaient l'un à l'autre. Une sorte de serment. Peut-être ce jeune homme roux était-il là pour cela.

Fermant la porte suite à l'ordre du Hokage, il est vrai que je faisais bien moins mon intéressant devant l'homme. Il semblait être particulièrement musclé et fort. Je m'asseyais sur ma chaise pour ensuite tenter de le regarder. D'une voix quelque perdant en décibel, je reprenais :



Suite à cela, je me reprenais afin de sourire. N'étant pas de nature timide, je trouvais en moi une véritable gêne face à cet homme. Puissant, l'homme semblait respirer la force.



Me sentant quelque peu ridicule, je reprenais tout en riant :



Reprenant mon calme, je divaguais :



Je repensais à mon combat face à Seishiro ainsi qu'à ma dispute avec Qazae. Oui, ils sont différents... et un peu idiots...

Gekido était ravi de voir son compère Uzumaki commencer à prendre gout à la vie au village. Il fallait dire que cela ne devait être guère aisé de se retrouver lâcher dans un tel village, avec aussi peu d'attache. Kazami était certainement une ancre pour lui, une bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher afin de pouvoir avancer mais il était néanmoins en pleine mer et risquait à n'importe quel moment de se noyer. Gekido était donc prêt à tout pour aider un membre de son clan.



La formation de cette phrase n'était pas correcte mais elle était représentait ce que je pensais Gekido. Shimazu était un vrai membre de ce village et non une pièce rapporté comme il pourrait être amener à le croire. Et, si il n'avait pas encore reçut d'affectation ou de mission c'était Gekido estimait qu'il devait avant tout prendre ses marques dans le village et profiter du temps qu'il lui était attribué afin de réaliser toute ses envies.



Il n'y avait que peu de doute sur la raison de ce manque de confiance envers les mebres du clan Chiakra. Mais Gekido souhaitait entendre ce que le membre de son clan avait à dire. Et, hormis pour quelques exception, Gekido se mefiait des Chikara .

Les conseils du Hokage sont sages. Banals, mais sages. Je l'observe avec une certaine forme de conviction. Je souhaite croire en ce qu'il dit. Malgré tout, les circonstances sont réellement spéciales.



Reprenant son souffle, Shimazu repensa à sa discussion avec la prêtresse de Konoha. Les Chikaga et les Uzumaki étaient-ils un tout ? D'une voix entre hésitation et sûreté reprit :

Ce fut avec un sourire espiègle que Gekido répondit -par détour- à son interlocuteur. Puis, il poursuivit:



Les Chikara, contrairement aux Uzumaki, avaient toujours aimé les conflits. Peut-être avait-ce là un rapport directe avec la nature particulière de leur chakra et leur talent, presque inné, à s'en servir. Leur culture guerrière -que l'on pourrait aussi nommé culte de la guerre- les avaient poussé à réfléchir de façon martial à toute heure. Ce qui, de nos jours, n'était pas forcément une bonne chose.



Gekido venait d'avouer, à demi-mot, qu'il n'avait qu'une confiance réduite en ceux du clan Chikara. Ennemi un jour, ennemi toujours...

Je souris. Gekido semblait se contredire. Il venait de dire à l'instant que le chef Chikara n'était pas un modèle pour ensuite enchaîner qu'il avait besoin de confiance avant de prendre une décision. Je ne lui en voulais pas, la situation n'était pas simple pour lui.



Détendu, je commençais à trouver cet homme assez respectable. Bon, ce n'était pas au point de dire que celui-ci pouvait approcher ma sœur, mais c'était un début.



Je n'en pensais pas moins. Malgré tout, c'était trop beau, trop facile à saisir et bien trop simple. Pourquoi les Chikara se taisaient aussi facilement ? Cela ne pouvait que cacher quelque chose, c'était obligatoire.

Il était impossible à Gekido d'avouer à son interlocuteur que, durant plus de neufs ans, les deux Hokage c'était évité l'un l'autre, communiquant leur souhait par message interposé ou par courrier digne de confiance. Il ne pouvait pas avouer que, durant les premiers temps, aucu, d'eux ne c'était réellement occupé du village. Non, il ne le pouvait pas. Par ailleurs, cette partie de sa vie était à présent terminé. Tout comme le statu d'Hokage de Yasuo.

Et, tandis que Shimazu avouait avoir posé l'une de ces questions par simple curiosité, Gekido, tout en lui souriant, se demandait si les Chikara avait un Chef. Si Yasuo avait été remplacé par un nouveau leader. Et, surtout, si rien ne se tramait dans l'ombre.

Brisant la réflexion de Gekido, Shimazu lui offrit néanmoins une nouvelle énigme. Quel pourrait-être la place du ninja dans l'immensité des possibilités qui était offerte à cet homme. Gekido ne connaissait pas assez cet homme pour l'aider à faire son choix. Mais il pouvait l'aider à s'aider lui-même.



Gekido avait dit cela avec un sourire vrai. Il souhaitait réellement aider l'Uzumaki à s'intégrer au village, à ce qu'il y trouve sa place...

Je me mis à rire. Il est vrai que la politique n'était pas partageable. Gekido pense sûrement ainsi, je ne peux que le comprendre.



Dois-je lui parler de cette sensation de tout ressentir ? De la différence intérieure des gens ? De la couleur les différenciant ?



Du noir. Dans cet homme, il y avait du noir. Cela voulait-il dire qu'il allait mourir ? Je ne comprenais pas tout ça... Rouge. Bleu et maintenant noir... Bleu foncé... Incohérent.

Je ne connaissais pas les raisons qui faisait qu'un Shinobi pouvait, ou non, pratiquer tel ou tel Art. Certain était doué en Ninjutsu mais était incapable de réaliser de GenJutsu. Ceux qui excellait en TaïJutsu ou en KenJutsu était souvent incapable de réaliser le moindre Ninjutsu. Pour autant, certain était doué partout. Tel des prodigues, il ne connaissait aucune limite et repoussait sans cesse celle connu. Néanmoins, je ne connaissais aucun génie à Konoha. Peut être ne c'était-il pas encore manifesté.



Ce n'était pas tant que le Kage aimait répéter les commérages mais, depuis qu'il avait revu cet homme à l'ouverture du nouveau restaurant Kitto, il avait pris conscience que cet homme avait un caractère bien spécial. Il en était limite dangereux. Heureusement, ce dernier ne pénétrait que rare dans le village et, lorsqu'il le faisait, il était généralement calme. Et reput. Néanmoins, Shimazu ce devait d'être avertit sur le comportement de cet homme.

Je me mis à rire. Un ermite. Ce village était décidément bien étrange.



Observant l'homme de puissance, je m'étonnais qu'il ne soit pas un as en Kenjutsu. Sa musculature laissait penser le contraire. Mentait-il ou était-il spécialisé en Taijutsu ? Impossible de le savoir.

Il n'arrivait pas réaliser ce que la nature lui avait pourtant légué. Cet homme n'était donc véritablement pas doué en manipulation de chakra. Peut-être que sa sœur, experte dans le domaine médical, parviendrait à l'aider. D'ailleurs, l'avait-elle consulté en temps que médecin afin de savoir si son problème n'était lié au médical.



Kazami était brillante et intelligente. Si il y avait bien quelqu'un de suffisamment malin pour trouver ce qui n'allait pas chez cet homme, c'était bien elle. Mais peut-être n'y avait-il aucune cause de tout cela.

Gekido écouta attentivement Shimazu lui expliquer comment il ressentait les choses. Comment il était capable de voir -de ressentir- les différences entre les gens. En effet, il était capable de discerner ceux manipulant le chakara de ceux ne le manipulant pas grâce à un jeu de couleur qu'il était le seul à voir. Par ailleurs, ces couleurs semblaient varier en fonction des individus. Allant du bleu pâle au bleu foncé ou du rouge au noir. Ou quelques chose du genre



Gekido cherchait à comprendre ce que le jeun homme pouvait voir. Ces tâches de couleur devait bien être à l'origine de quelques choses.