Depuis mon observatoire, situé sur l'une des réserve d'eau du village, j'avais regardé avec attention la scène qui c'était déroulé plus bas. Et j'étais extrêmement déçu de l'attitude du Genin. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour abandonner la mission que je lui avais confier. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour renoncer à être l'élève de Taram, la Chuunin que j'avais, légèrement, engueuler dans mon bureau. Il ne fallut, en effet, qu'un seul et unique obstacle pour lui faire baissé les bras. Et, tel un enfant cherchant du réconfort, il s'installa dans le restaurant le plus proche et se mit à commander de quoi remplir son estomac affamé.
Je fus attristé -et déçu- de voir cette réaction venant d'un Genin. Il n'était pas censé réagir ainsi. Il aurait du se mettre à chercher cette femme durant toute une heure avant de se mettre à se morfondre sur lui-même. Au lieu de ça, tel un couard feignant, il se restaurait. Cette vision me fit froid dans le dos. Etait-ce là l'avenir du monde Ninja ? Etait-ce ainsi que les Genin étaient formé ? Etaient-ils tous aussi peu volontaire et tant enclin à accepter la défaite ?
Je ne l'espère pas. J'espère sincèrement qu'il est le seul ainsi, pensais-je. S'il n'était pas le seul à réagir de cette manière, l'avenir de Konoha était plus qu'incertaine..
Fermant mon manteau noir et mettant la capuche noir de ce même manteau sur la tête, je descendis de mon observatoire. Ainsi vêtu, personne ne me reconnaissait, et c'était là bien le but. Je voulais parlé à ce gamin en toute discrétion. Alors, lentement, je m'approcha du Genin. Je voulais lui faire part mon mécontentement. Alors, lorsque je fut suffisamment proche de lui, je posa une main sur son épaule droite et lui chuchota à l'oreille gauche:
« Il me semblait t'avoir donner une mission tout autre que celle de te restaurer ici, non ?
Ainsi, comme promis, tu vas pouvoir aller laver les sous-vêtements des ninja du village. Cependant, tu ne pourras laver que les sous-vêtements masculins puisque, comme tu dois certainement le savoir, les femmes préfères laver elle-même leurs linges. Je te conseil d'être à la caserne au plus vite. Ils t'attendent sans doute déjà, et si j'étais toi, je m'y rendrais de suite. Ils n'aiment pas les retards. »
Cette dernière phrase n'étaient pas vrai. Mais il ne pouvait pas le savoir. Je voulais seulement lui mettre un peu de pression. Puis, avant de partir en direction de mon bureau, je lui dis:
« Et, pour ton information, tu aurais pus faire de cette femme ta "Sensei". Il t'aurais fallu simplement l'attendre chez elle... »