[FB] Transmission du savoir

Malgré son agonie grandissante, la vieille femme semblait faire de son possible afin de transmettre son nindo. Chose relativement difficile lorsque la mort semble scruter en gardant un sourire perfide. La vieille femme était allongée dans lit. Celui-ci était sûrement son dernier... Elle n'espérait plus grand chose et sa toux en devenait insupportable. Elle se tenait en vie pour transmettre sa volonté, c'était son dernier plaisir.



Elle toussa avec difficulté. Elle reprit avec difficulté :



Okasan était la mère du clan Miwaku, elle ne connaissait que le bien de sa famille. Genichi n'était pas un proche, mais elle avait pu lui parler à de nombreuses reprises... Cette mère spirituelle semblait posséder un amour sans fin pour les membres de sa famille...

La vieille dame était mourante... Genichi passait rendre visite à la mère spirituelle des Miwaku quelques fois avant ces départs de missions. En ce jour, il trouva l'Okasan gravement atteinte par la vieillesse, allongé sur un lit, essayant de tousser du plus profond d'elle-même avec grande difficulté... La fin semblait proche... Peut-être même qu'elle ne verrait pas le jour se lever demain matin... Avec difficulté elle exprima sa joie de pouvoir apercevoir Genichi avant que celui-ci ne parte pour une nouvelle mission. Ainsi elle souhaitait lui raconter certaines choses...

Le jeune Miwaku s'agenouilla au chevet de la vieille dame...



Bien que Genichi appela cette Dame, mère, il n'avait aucun lien de parenté, ce nom n'était qu'une simple marque de respect accordé à l'Okasan...

Courbant son corps afin de s'asseoir, la femme prit une inspiration avant de débuter son monologue :



Elle se mit à toussoter encore et encore, cette crise lui sembla sans fin.



La vie de Okasan avait été si longue... Si douloureuse.. Si changeante.. Elle n'avait fait que s'adapter.. Son entourage en savait bien peu...

Genichi apportait beaucoup d'attention aux paroles de la vieille Dame, au final, qui mieux qu'une personne âgée ayant traversé le temps pouvait avoir les solutions, une vision juste et des idées correctes... Cette personne avait vécu bien plus de choses que le jeunot de vingt ans qui se trouvais agenouillé devant elle.



Si tel était la nécessité pour servir au mieux sa natation... Il agirait de la sorte... Et deviendrai en quelque sorte, l'éponge du monde ninja, absorber le maximum d'information...

Malgré la douleur, la vieille femme fut en incapacité de ne pas céder au rire...



La femme se reprit après quelques secondes.



Elle se mit à sourire avant d'avaler un verre d'eau.



Sa toux reprit. Elle finit par se calmer après une dizaine de secondes. La femme possédait un oeil, elle voyait les faiblesses psychologiques sans le moindre problème.

Genichi se mit à rougir derrière son masque... Quelle honte... Sa langue avait-elle fourché ou était-il tout simplement débile profond. Natation au lieu de nation, quelle erreur! Il se mit à bégayer de honte:



Elle avait raison, les risques inutiles n'était bon que pour les nations faibles, les ninjas prétentieux ayant besoin de reconnaissance et de s'afficher en public. Mais lui n'était pas élevé de cette façon, ce n'était qu'une arme politique, formaté depuis ça tendre enfance à évoluer dans l'ombre et d'agir dans la discrétion.



La vieille Dame reprit son enseignement, l'histoire des Uzumakis, leurs talents, comment les aborder... Le jeune homme préféra rester muet, analyser et enregistrer chacune des paroles de l'Okasan... Le silence face à tant de savoir...

La Miwaku en était certaine, le jeune homme ne comprenait pas.



La vieille femme se remit à sourire avant de tousser de nouveau pour ensuite garder sa main sur cette bouche. Suite à cela, elle utilisa un mouchoir pour cacher le sang semblant sortir de sa gueule. Elle soupira longuement avant de reprendre :



Elle ne portait décidément pas cette famille en son cœur.

Le jeune Miwaku ne comprenait pas l'essentiel du message... Selon les dires de l'Okasan il faisait preuve de prétention et lui rappela qu'avant toutes choses c'était un kumojin... Certes, il eu grandit éloigné du groupe, mais cela ne l'empêchait pas d'appartenir à Kumo.

Genichi se redressa et prit le verre posé sur la table de chevet, puis fit quelques pas pour le remplir à nouveau d'eau et le rapporta à la mourante dans le but de la soulager des maux de gorge que défait lui causer cette toux à répétition. Son cas était grave, la toux s'ensuivit de remonter de sang, sinon qu'elle autre raison aurait-elle d'utiliser un mouchoir...

Après les Uzumaki, cours d'histoire et de sociologie des Kaguya, peuple sans grande valeur autre que guerrière... Avait-il au moins un minimum d'éducation ? Tribu d'arriéré ...

La matriarche ne pouvait éternellement protéger sa famille. Asae allait la remplacer sous peu.. Elle était déjà active, bien suffisante pour lui faire confiance. Elle prit le verre d'eau avec difficulté avant de reprendre :



La vielle femme se mit à boire pour ensuite reposer le conteneur.

Le tour d'horizon des divers clans avaient été fait, il ne restait plus que Kumo, les Hattori et les Miwaku...



Genichi était doué dans l'art de se mouvoir et de rester qu'une ombre, mais il avait des lacunes certaines dans l'histoire de ce monde et espérait sincèrement que l'Okasan puisse remédier à tout cela!



Certes ces connaissances sur l'histoire était limitée, mais en compensation il avait un comportement des plus digne et une droiture irréprochable. Durant son enfance il reçut une éducation basée sur l'importance du respect d'autrui, du respect des protocoles ainsi que le respect de la hiérarchie.

La réponse du Miwaku était pertinente, la Okasan semblait presque surprise d'entendre chose pareille sortir de la bouche d'un homme confondant nation et natation par stress ou timidité. Malgré tout, ceci semblait la rassurer complètement, son clan posedait donc un avenir au sein de Kumo. Bien que sa croyance envers les Hattori semblait sans faille, elle aimait se risquer à croire que les faibles n'allaient pas survivre à l'avenir.



Elle se mit à sourire.



Elle semblait observer le ninja avec un véritable amour maternel. Elle ne voulait pas le laisser mourir bêtement, elle le refusait. Le monde semblait ne plus vouloir d'elle, mais elle ne croyait que partiellement au destin. Le passé et le destin... Le tout forme un équilibre, non ?

Ainsi notre avenir avait la possibilité -selon l'Okasan- d'être fait de paix. Mais comment l'obtenir quand on sait que la meilleure chose que nous pratiquons est l'art du combat, que toute l'éducation des jeunes est la défense et l'attaque, de nous former en tant que soldat, y'avait-il une possibilité de paix dans tout cela? Dans toutes ces paroles, une chose tracassait l'esprit de Genichi, que voulait-elle entendre par trouver sa place? Une simple phrase venant de cette Dame pouvait tourmenter durant longtemps le jeune Miwaku... Il ne tarda pas à lui en faire part:



Cette vieille dame était un exemple pour quiconque, pleine de sagesse et de connaissance...



Ce jeune homme, discret, peu bavard et à l'allure sévère en temps normal, s'ouvrait avec facilité face à sa mère "spirituelle". Donnant la possibilité de voir une toute autres part de sa personnalité, enfoui au plus profond de lui même...