Une soirée dans la brume [Ouvert]

Le pauvre Nowaki renversa son verre suite aux paroles de la belle blonde. Celle-ci ne put s'empêcher de glousser doucement face au désarmement total du chunin. Ce rendant alors rapidement compte que ses rires n'allaient pas aider Nowaki, elle reprit un ton sérieux et s'excusa :



Elle lui fit un sourire amical et prit le verre vide pour le remettre debout. Puis elle attrapa un chiffon derrière le bar et épongea doucement le bar.



La jeune femme reprit son petit sourire charmeur et s'exclama soudainement :



Sans attendre la réaction de son interlocuteur, Kioko tamponna avec le chiffon le genoux de Nowaki.

Nowaki ne savait pas vraiment comment réagir, il se sentait un peu désarmé.. Cela était une réelle habitude pour lui, il était si discret et peureux des femmes pour bien des raisons. La première était son enfance, il souffrait par le passé d'un bégaiement et il n'avait jamais été très apprécié par les filles de sa famille. Il en faisait peu pour être considéré faible..



Au fond de lui, il concentrait tout de même une certaine haine. Ceci n'était pas méchant, il ne pouvait simplement pas s'en empêcher. La femme se mit à taponner un chiffon sur le pantalon du Chuunin. Le barman se retourna donnant l'impression qu'il était occupé à autre chose. Rougissant d'autant plus, Nowaki semblait en perdre ses moyens..



Difficile de ne pas éprouver une envie pour une femme aussi jolie. Malgré tout, le Kirijin était incapable de se l'avouer. Il sentait bien ce corps être plus proche que ce qu'il n'était... Cependant, il n'appréciait pas cela comme un désir.. Du moins, son corps en pensait autre chose. Nowaki était difficile, il ne savait pas ce qu'était le réel désir.. L'envie d'un corps, l'envie de démontrer son plaisir et la plaisance de l'assouvir sans honte...



Il rougissait d'autant plus. Observant cette femme et sa poitrine semblant bouger à chaque tapotement...

Kioko ne s'était pas amusée depuis bien longtemps. Nowaki semblait littéralement fondre devant elle, son regard allant de ses lèvres à ses seins, il ne savait plus où se mettre. Mais la jeune femme n'était pas encore prête à arrêter ce petit jeu fort sympathique.
Alors qu'elle remontait doucement sa cuisse en tapotant, elle fit :



Avant que le chunin ne puisse répondre, le barman s'exclama auprès de la belle blonde :



Kioko gloussa doucement, puis fit en souriant :

Ravalant sa salive, l'homme sembla se reprendre, le barman posa un troisième verre sur la table. Nowaki ne s'empêcha pas de l'avaler rapidement et subitement. La chaleur de l'alcool le réconforta. Malgré tout, sa tête continuait à tourner quelque peu. Enfin, il sentait son environnement être de plus en plus instable...



Nowaki s'embourbait dans ses paroles. Au fond de lui, il sembla dire qu'il était simplement désireux d'améliorer son Taijutsu pour ne pas se faire vaincre trop vite. Mais il savait bien que sans jutsu, son utilité serait moindre.



L'alcool semblait lui faire avoir de l’assurance.. Bien triste situation

A la façon de Nowaki de boire son verre, Kioko posa son torchon sur le bar. Elle avait peut-être un peu exagéré. Mais elle s'amusait tellement ! Pauvre jeune homme ...



Kioko marqua une petite pause et fit un clin d'oeil charmeur. Encore un. Elle ne pouvait se retenir. Puis elle poursuivit :



Il était vrai que Kioko passait plus de temps dans les bars ou à se balader à faire du shopping qu'à s'entrainer. Elle n'était pas des plus intéressés par la vie de ninja. Bien qu'elle avait un talent réel pour le ninjustu -contrairement au taijustu- elle n'avait pas de grande motivations pour s'entrainer.

Bien que Kioko semblait taquine, Nowaki semblait l'apprécier au fil des minutes. Elle était bien trop expressive pour ne pas être franche. Elle ne se cachait pas derrière des manières... Le Kaguya n'avait jamais rencontré de quelqu'un en ce genre. Bien que les Kaguya se rapprochent plus de cette définition, la Gaikotsu détruisait les barrière du réalisme. Elle n'était pas timide et n'était pas fourbe aux yeux du ninja. Malgré des qualités, sans l'alcool, il n'aurait pu les découvrir..

La phrase de la femme était subtile, sûrement trop pour un esprit serein. Nowaki n'en avait pas un, il rougit de nouveau. Mais comme dit précédemment, le liquide chauffant dans son corps lui offrit une nouvelle parole :



Il se sentit ridicule, il n'avait pas réellement souhaité parler comme un enfant découvrant une fille.



Le barman ria.



Il s'éloigna pour servir un autre client et discuter avec.



Il en oublia sa timidité. Le barman n'avait pas si tort !

Lorsque Nowaki accepta de l'entrainer au taijutsu, Kioko lui fit un grand sourire pour le remercier. Très vite, il s'intéressa au nombre d'affinité que possédait déjà la jeune femme. Cette dernière voulut d'abord lui donner un chiffre puis rengaina son idée. Elle allait plutôt jouer. Jouer était son passe-temps.

Kioko leva alors une de ses mains, jouant avec ses doigts comme si elle ne savait plus combien d'affinités elle possédait. Finalement, elle ferma le poing et rigola doucement :



Elle gloussa puis reprit son air charmeur en s'approchant délicatement de Nowaki :

La femme semblait réellement prendre ses aises, Nowaki essayait d'être moins tendu.. Chose relativement difficile. Talent... Chaleur.. Malgré sa bêtise, le Kaguya comprenait partiellement ce qu'elle voulait dire.. Du moins...



L'homme ne savait que comprendre. Enfin, il se doutait, mais n'osait se l'avouer. Il préférait jouer l'ignorance..
Elle se rapprocha et s'exprima encore une fois tout en étant proche.. Vraiment proche..
Il avala sa salive.



Il se rendit compte de sa bêtise. Il resta béas. Que dire ? Comment rattraper ça ? Il ne finit pas sa phrase et tenta de poser ses yeux sur le visage de la blonde. Chose impossible, il s'arrêta à sa chevelure

Kioko esquissa un sourire et continua de son air charmeur :



La jeune femme se redressa, s'éloignant ainsi de nouveau de Nowaki. Il fallait bien qu'il respire un peu, le pauvre ! Son air redevint un peu plus sérieux.



Un sourire, différent de d'habitude, s'afficha au doux visage de la jeune femme. C'était un sourire de fierté, de joie. Les Gaikotsu étaient une seule et même famille. Elle n'avait que peu souffert de la mort de son père, et ce grâce à son entourage. Le clan était solide, les liens incassables.

Le visage de Nowaki se déforma suite aux dires de Kioko. 6 affinités.. Le nombre était impressionnant, il avait quelque peu du mal à y croire. Il aurait aimé croiser un tel homme.. Se remémorant les dires de son grand-père, il se souvint une citation impliquant un Gaikotsu maîtrisant de nombreuses affinités... Celui-ci était donc son père ! L'homme était respecté par le patriarche de la famille de Nowaki.



Depuis que la femme s'étaient éloignée, le dialecte du protagoniste en avait fait de même. Il lui suffisait de réellement peu pour perdre et gagner des capacités verbales.



Pour la première fois, il venait de composer un dialogue correct. Il s'en félicita. L'alcool semblait lui offrir l'expression, un effet souvent discuté... En soit, Nowaki finissait par apprécier cette femme. Mais actuellement, il ressentait surtout une chaleur grandissante monter en lui.. Les méfaits de la boisson alcoolisée.

Nowaki semblait lui aussi impressionné par les performances de son paternel. Il y avait de quoi, on ne croisait pas un ninja maîtrisant 6 affinités tout le temps ... Puis le chunin revint sur leur débat qualité ou quantité ... d'une façon ... étrange. Il semblait tout à coup sûr de lui, pas de bégaiement, pas de louchage sur la poitrine de Kioko ... Aurait-il réussis à vaincre sa peur ?

Très vite, la charmeuse eut envie de le taquiner afin qu'il perde à nouveau ses moyens, c'était tellement amusant ! Mais au dernier instant elle se ravisa. N'avait-elle pas que trop joué ? De plus, le débat lancé l'intéressait.



La jeune femme finit ce qui lui restait d'alcool dans son verre puis soupira :



Kioko lui fit un sourire qui ne prouvait en aucun cas si elle plaisantait ou pas.

Conquérir le monde ? Malgré sa timidité, le ninja en souriait. Cela lui rappelait sa jeunesse...



L'homme finit par réussir à sourire timidement.



Il finit sa phrase qu'une seconde après.



Il semblait avoir quelque peu de mal à définir ces mots...