Entrevue nocturne

        Je marchais nonchalamment à travers la nuit, chaqu'un de mes pas sifflaient dans l'obscurité, dans un silence assourdissant. Le bruit m’horripilait, il était un acide qui creusait notre âme, nous rendait faible et sénile. Comment réfléchir, agir avec justesse, dans la ferveur populaire. C'est donc pour une raison évidente d'exactitude que j'avais choisi une heure si tardive pour notre rendez-vous. Qui allais-je rencontrer ? Calmez-vous ! Vous le saurez bien assez tôt, lecteur impatient. Mon entrevue, était de la plus haute importance, déjà car il n'est pas donné à tout le monde d'en avoir une avec une telle personne. Il me faudra usé de tout mon charme, de tout mon charisme pour séduire la prêtresse et faire avancer mes projets

        J'avais besoin d'être rassurer, de savoir où nous en étions, nous, les villageois, de ces guerres de clan interminable. De grandes choses devais se passer prochainement et toutes les forces de la feuilles devraient s'assembler, se lier, pour que puissance soit notre.

        Tout à coup j'entendis un bruit, à peine perceptible, un sifflement dans la nuit. Ca y est, elle était là, nous allions commencer.

        Je revenais du temple du feu, lieu dans lequel j'avais pour habitude de passer mes journées. Les konohajins savaient qu'ils pouvaient me trouver là, mais ce soir-là, le kage Chikara avait souhaité me rencontrer à l'abri des regards. J'arrivais aux abords de mon habitation lorsque je l'aperçu et qu'il me salua.


        Je l'invitais à s'asseoir dans un fauteuil. La pièce et le mobilier étaient modestes, et il n'y avait pas de biblo étranges qui traînaient aux quatre coins de la pièce. Tout était assez banal en fait. Je n'avais jamais eu pour volonté de m'enrichir de ma popularité au village. Je lui demandais par politesse - ne sachant trop s'il allait s'éterniser ou non en ce lieu :


        J'attendais sa réponse pour savoir s'il était temps ou non de m'asseoir.

        Elle venait d'arriver, toujours transpirant d'une certaine classe, une démarche empreinte de charisme. Sa douce voix m'invita à entrer chez elle, un petite maison, rien de bien chic, pour tout dire, cela me faisait un peu pitié de la voir vivre ici. Une femme de son envergure tout de même.



        Je prenais place sur une petite chaise en bois rangé presque mathématiquement sous la table. J'arborais un air sérieux bien que je ne pu empêcher un petit sourire se dessiner en coin. Cela faisait longtemps que je n'était pas entré ici, je n'irais pas jusqu'à dire que ce lieu m'avait manqué mais il est vrai qu'il vu une période ou nos entrevus se faisaient beaucoup plus fréquente.


        Il est vrai qu'il était mal convenue de la voir là, seul, mais la connaissant elle allait bien sur décliner, une fois de plus, mon accueil. Je reprenais

L'homme eut à peine le temps de terminer ce qu'il avait à dire que la théière prit l'initiative de siffler. Je sortis deux tasses afin de les poser sur la table dans un silence absolu. Tout en saisissant le récipient encore chaud, je pris la parole :



Suite à cela, je versa le thé dans les deux tasses en terre cuite. Le chef du clan Chikara n'étant pas du genre à venir par courtoisie, il attendait sûrement une discussion relativement nécessaire à sa vision des choses.



L'odeur du thé se propage dans la pièce, se mélangeant ainsi à celle de l'encens.

        La douceur du thé se mélangeait aux senteurs d'épices et d'encens. Un panachage qui m'enivrait de bien être et me faisait m’échapper de cette réalité frappante. Plus le temps avançais, moins j'avais le droit à l'erreur et plus mes plans semblaient m'échapper. Sans attendre, j'attrapais la tasse que la prêtresse venait de présenté devant moi et avala une belle gorgé. Le liquide était chaud, il fila à travers moi, détendant chacun de mes muscles.



        Je m'étais mis à la vouvoyer, sans raison particulière, juste un vieux réflexe, marquant un ton plus grave. Il faut être honnête ma chère, tout ce que vous dites doit être suivi, il n'y a pas d'alternative. Je reculais mon dos sur la chaise, m'installant de trois quart, comme pour envoyer un signal, celui d'un homme à l'aise et serein, droit dans ses bottes, prêt à s'imposer.

Avec douce, je pris place sur la chaise se trouvant devant le Hokage. Tout en sirotant ma tasse, je l'écoutais avec attention. Le Chikara avait toujours été moins passif que le Uzumaki. Ce n'est pas un mal. Après quelques gorgés, je fis tournoyer les morceaux de feuilles de thé dans le récipient en terre :



Avec délicatesse, je me releva afin de saisir un vieux parchemin empoussiéré pour de suite le poser sur la table et le dérouler. Sa taille n'étant pas impressionnante, les tasses n'eurent pas la moindre raison de bouger.



Suite à cela, je traça dans la poussière le chemin le plus entre Konoha et Kiri. Le Hokage connaît les détails mais, il est parfois nécessaire de se remémorer les dangers de ce monde.

        Bien, la prêtresse me soutenait donc. Même si par expérience, je ne la sentais pas très emballée. De toute façon, je ne cherchais en aucun cas à faire l'unanimité, c'était impossible, le village abritait des personnalité trop différentes. Difficile de gouverner un état déchiré, surtout à deux.


        Le chemin que venait de me montrer la prêtresse correspondait à mes plans, je vu ravi de voir que j'avais raison. Un sourire se décocha en coin quand j'entendis mon interlocuteur me parler de l'avis de Gekido. Pourquoi ? Parce que j'attendais cette question depuis le début. J'étais absolument sur qu'elle allait me la poser. Si grande, mais si prévisible

Tout en écoutant l'homme, je pris le parchemin afin de le remettre à sa place. Suite à cela, je repris la discussion avec un calme sans fin.



Continuant à naviguer dans la salle, je me résigna à estimer qu'un Uzumaki est parfois un peu têtu. Mais, le Chikara semblait certain de lui, il sait ce qu'il doit faire et semble apte à tout affronter. Il ne prendra pas le moindre risque, son clan est derrière.

        Mon annonce ne semblait pas avoir affolé la prêtresse qui restait calme et sereine comme à son habitude. Tant mieux, je n'étais pas la pour créer des tensions ou autre. Ce n'est pas le but, et cette Kitto est le genre de personne qui ne faut mieux pas se mettre à dos.


        Elle venait de me poser une question à laquelle je n'avais pas reflechi, quand allais je partir. Après demain, ça j'en était sur, mais quelle heure serait la plus propice à un voyage telle que celui là. Le plus dangereux, la nuit. Des ninjas telle que nous ne pouvait pas se permettre de bivouaquer dans un endroit inconnu, c'était trop propice aux embuscades. Ah mais attendez !


        Sur ces mots, je me levais, prenant bien soin de bien ranger ma chaise sous la table. Avant de quitter la pièce je dis.