Là où le fer rencontre le feu (PV)

Shinji profita d'un de ces rares moments où il était inoccupé pour se rendre à la boutique de ses parents. Il y a quelques temps seulement, il y passait tout son temps libre, échangeant son bandeau de shinobi contre un marteau de forgeron. Ainsi, il réussissait à oublier le temps de quelques heures le poids des responsabilités ; son corps s'épuisait mais d'une certaine manière son esprit se libérait. Toutefois, avec son assignation à la section Ruto, ses visites se faisaient de plus en plus rares et il ne pouvait plus se permettre d'épauler son père. Il savait que ses parents ne lui en voulaient pas (son père avait été autrefois un shinobi et malgré une carrière plutôt courte, il connaissait les exigences du métier), mais il ne pouvait que se sentir coupable. Il décida donc de les aider le temps d'une après-midi.

Pour les passionnés de Kenjutsu, l'armurerie des Kitto était une véritable caverne aux trésors, mais les autres shinobis se contentaient généralement de se réapprovisionner en shurikens et en kunais. Néanmoins, cela n'empêchait pas la boutique d'être ouverte à tous, civils y compris. Shinji n'attendait la visite de personne en particulier, mais il offrirait sans aucun doute son hospitalité au prochain individu qui franchirait la porte.

Cela fait maintenant plus de trois heures que je m’entraîne sur ces fichus bout de bois, et depuis le départ, mon katana peine à les trancher. Si j’avais su qu’il était aussi émoussé avant de partir de mon village, j’aurai refuser ce cadeau empoisonné. Qui pourrais-je bien effrayer avec cela ? Il fallait que je rémédie à cela. Je me rendis donc dans le quartier de mon clan, j’avais entendu parler d’une armurerie plutôt renommée chez les sabreurs. Je me rendis donc en quête de celle-ci.

Quelques minutes plus tard, me voilà devant celle-ci, elle avait l’air déserte, je ne puis discerner qu’un peu l’ombre d’une personne à l’intérieur. Je passe donc la porte et me présente devant le comptoir. Devant moi se tiens un homme, de taille égale à la mienne avec des cheveux noirs. Selon son bandeau, il était un ninja de Konoha, mis à part lui, un autre homme était présent aussi, bien plus âgé que l’autre personne. Je salua ces deux hommes comme il se doit avant de m’adresser ouvertement aux deux personnes devant moi.



Avant qu’ils n’aient le temps de dire quoi que ce soit je sortis mon sabre et tenta de couper le comptoir, cependant mon katana rebondit au lieu de couper, je continua donc.



Je tendis mon sabre vers les deux hommes en espérant que l’un des deux ne se mette au travail. Je me tourna vers celui possédant le bandeau de Konoha.



Dis-je en montrant mon bandeau du doigt avec un large sourire.

Comme beaucoups de ninja, j'etait amener à beaucoups utiliser kunai, shuriken et autre arme de jet. Mais comme beaucoups aussi, je prend jamais la peine de les ramasser après mes mission à l'exterieur et résultat des course au fini toujour à devoir en racheter.

Je me suis donc rendu à la seul armurerie aue je connaissais et qui était gérer par des membres de mon clan. Rentrant dans le magasin, j'arrivais juste à temps pour admirer la démonstration d'un sabre en très mauvais état vu sa capacité atrancher quasiment nul. Me rapprochant des trois hommes.

Aussi tôt dans l'après-midi, l'armurerie était habituellement déserte. En effet, les quelques clients habituels se contentaient de récupérer leurs commandes une fois la journée de travail terminée et les civils se limitaient à la vitrine d'exposition. Shinji fut donc surpris de voir débarquer dans le même temps deux acheteurs qui semblaient ne partager aucune relation.

Le premier, qui se présenta sous le nom de Detsuo, était venu pour aiguiser son sabre. Shinji le prit entre ses doigts et en effet, il était en mauvais état. Aux formes étranges que prenait à quelques endroits l'acier, le Kitto avait l'impression que son détenteur s'était amusé à le battre contre des rochers.



Il tendit l'arme au patriarche. À l'air étonné qu'il prit en observant la lame, il paraissait avoir fait le même constat que son fils.



Shinji porta maintenant son attention sur l'autre client. Il n'eut pas besoin d'examiner sa ceinture pour savoir qu'il n'était pas venu pour un sabre. Il n'avait pas ce regard perçant qu'affichait les utilisateurs de Kenjutsu.

Suite à ma démonstration au katana émoussé, une autre personne arriva, il avait vu l’état actuel de mon arme qui ne pouvait guère couper quoi que ce soit. Ce dernier me demanda ce qu’il lui était arrivé, je soupira avant de lui répondre



Je termina ma phrase avec un léger rire avant d’écouter ce que mon confrère sabreur avait à me dire. Alors, ils acceptèrent de prendre ma commande, cependant, ma lame était en très mauvais état, et cela prendrait sûrement plusieurs heures. Bien... Il n’y avait plus qu’à patienter, je pourrais m’entraîner convenablement ensuite. Il continua en m’affirmant qu’il était bien un Shinobi. Il poursuivit et j’eu le droit de connaitre son nom. Shinji, c’est comme cela qu’il se nomme. Il me posa ensuite une question, sur le moment je me sentis un peu inférieur à lui. Il faisait partit d’une section, sous le nom de Ruto, et bien, c’est celle-ci que je souhaitais rejoindre lorsque j’appris la liste des sections possibles. Cependant, je ne suis qu’un genin, l’appartenance à l’une d’entre elles m’est impossible pour le moment.

Avant que je n’ai le temps de lui répondre il me dit qu’il voulait connaître l’histoire de ce sabre, une bonne idée pour patienter. Il tourna ensuite son regard vers le second client, lui demandant ce qu’il voulait. Le second client ne portait pas de Katana, Shinji l’avait remarqué et moi aussi, il venait peut-être s’en acheter un ? J’en profita pour répondre à Shinji.



Lui dis-je d’un ton déterminé. Suite à cela je me tourna de nouveau vers le second client attendant de voir ce qu’il souhaitait.

Sans dire un mots, j'avait écouter la réponse de Detsuo au sujet de son katana. Comme cadeau, on pouvait faire mieux mais au moins l'attention devait y être. Mon propre père lui ne m'ayant jamais offert que des entrainement et leçon de morale a la chaîne le tout le peu de fois ou je l'ai vu. Lorsque l'armurier qui semblait aussi être ninja au vu de son bandeau s'adressa à moi, j'attendit la fin de l'histoire avant de répondre.




Faisant une pause, j'en profita pour jeter un œil a peu partout voir si je voyais quelque chose qui me taperai l’œil mais n'étant pas un expert, trouver une arme qui me convienne semblait peine perdu. Je reporta donc mon regard sur Shinji.



Je reporta mon regard sur le type qui se disait genin alors qu'il sembler aussi âgé que moi. Un peu surpris, je ne désirais pas cependant rentrer dans les détail de son grade mais il ne semblait pas manquer de motivation pour progresser.

Ainsi, le sabre en mauvais état était le cadeau d'un père qui ne semblait plus capable d'offrir quoi que ce soit à son fils. Shinji n'eut pas le courage de demander pourquoi. Si celui-ci était mort, il ne ferait que remuer le couteau dans la plaie, tandis que si il était simplement pauvre ( ne pouvant ainsi se permettre de telles dépenses ), il ne ferait que mettre mal à l'aise son client. Hors, il ne voulait se retrouver dans aucune de ces situations délicates.



Shinji fut surpris d'entendre que Detsuo souhait rejoindre la même section que lui. À son physique, il paraissait être un shinobi tout à fait apte à adhérer à l'Eda, la police du village.



Il se gratta les cheveux, affichant un sourire béat. Il reporta son attention sur le second client qu'il avait presque oublié.



Le sabreur ne put s'empêcher d'être tout excité à l'idée d'offrir à un autre shinobi son tout premier sabre.

Alors que Shinji et moi même attendions une réponse du second client, celui-ci nous dis enfin ce pourquoi il était venu. Il lui fallait une dizaine de kunaï, mais, il lui fallait aussi un katana, encore un nouveau sabreur, un rival de plus par la même occasion. Cependant, il était un peu perdu au vu du nombre différents de sabre que l’on pouvait acheter. Selon moi, on reconnait le sabre qu’il nous faut lorsque l’on le voit. Pour ma part je n’avais pas eu le choix d’avoir cette arme, mais le fait qu’elle servit autrefois à mon père lorsqu’il était shinobi, me suffit pour la manier. Alors le client demanda à Shinji de le renseigner quant au sabre qu’il aurait à utiliser.

Il porta ensuite de nouveau son regard sur moi, il semblait me dévisager, peut-être que quelque chose ne lui plaisait pas chez moi ? Ou serait-ce le fais que je ne sois encore qu’un genin ? Tandis que je réfléchissais, Shinji s’adressa à moi, me disant que son père ferait tout pour réparer ce sabre, pour la simple et bonne raison que ce fut un cadeau, je leur faisais confiance, selon lui les Kitto sont les meilleurs artisans du coin. Tant mieux, je penses que je risque souvent de venir faire un tour dans cette boutique.

Il fut aussi surpris que je veuilles rejoindre la section Ruto, bien que cela soit pour une raison que j’ignore. Ce dernier, qui était membre de la section Ruto m’encouragea dans ma démarche, me disant qu’il me faudrait un mental et un physique d’acier, ainsi qu’une bonne dose de motivation. Il me dit ça tout en souriant avant de se tourner de nouveau vers le dénommé Kitto Kotaro, lui aussi apparemment fait partie du même clan. Quant à Shinji, le fait qu’il vive dans ce quartier, ou du moins que son père y tienne une boutique, indique que lui aussi fais partis du clan Kitto. J’avais auprès de moi de shinobi du même clan que moi, ainsi peut-être pourraient-ils me donner des réponses quant à mes yeux ? Le Hokage ne m’avait donné que peu d’infos sur ceux-ci. Mais je ne voulais pas qu’il me voit comme un faible ne sachant même pas l’histoire de son clan, alors je préfèra garder mes questions pour plus tard. Cependant, je décida d’éclaircir un peu le mystère quant à mon sabre, pendant que Shinji préparait la commande en kunaï de Kotaro. Ce dernier venait d’ailleurs de me proposer que l’on s’entraîne ensemble un de ces jours, pourquoi pas, je pourrais ainsi voir ce que vaut mon clan.

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Je marqua une courte pause avant de reprendre

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J’étais encore très jeune lors de ce vol, je ne comprennais pas vraiment l’importance de cette arme avant, mais maintenant, je sais que c’est grace à elle que je suis en vie. Je comptes alors lui restaurer son état quasi-original afin qu’un jour je puisse la montrer de nouveau à mon père. Malgré le fait qu’il était émoussé, cela ne m’empêchait de m’entraîner lorsque je fût plus jeune, de ce fait j’ai eu tout de même une certaine maîtrise de ce style.

Alors que je venais de conter l'histoire de mon sabre, je jeta un oeil vers les katanas dans la vitrine, ainsi que ceux juste au dessus sur le mur, il y en avait de toute sorte, Kotaro le second client, n'avait plus qu'à faire son choix...

En silence, j'avait écouter l'histoire du sabres avec intérêt. Au yeux de certain les sabres n'était pas que de simple objet ayant pour rôle de tuer ou dans de plus rare cas, de décoration. C'était des objet avec des valeur sentimentale importante ou des histoire plutôt intéressante ou sanglante. Celui du genin appartenait plutôt au premier cas même si l'histoire n'était pas très joyeuse.

Ne trouvant rien a rajouter à sa, je me tourna vers Shinji qui arborait un sourire béat. C'était l'idée de vendre un sabres qui le faisait sourire comme cela?



Les main dans les poches et observant les différente arme du magasin, j'attendais de voir ce que l'autre Kitto de la section Rûto allait bien pouvoir me proposer.