Les cousins

Je voyais le coup de pied de Kimino partir en direction de ma tête. J'allais l'intercepter pour le faire tomber mais mon cousin s'était montré trop rapide encore une fois. Le coup donné, je me sentais un peu sonnée puis ne bougeait plus l'espace de quelques secondes. Puis j'essayais de me relever rapidement et de me mettre en garde. Mais il était peut-être déjà trop tard ?

La jeune femme semblait avoir prit le coups qui l'avait sonné. C'était le moment pour Kimino de mettre le coup de grâce. Pas de la tuer bien sûr, mais de mettre un terme à ce combat. Y mettre fin et la faire abandonner. Pendant qu'elle se relevait, le jeune homme mis un coups de paume sur le poitrine de la jeune femme avec plus de violence.

J'effaçais la moue de mon village et puis lançais amusée :



Et je prenais immédiatement la route du village. Même si je ne le disais pas explicitement, j'étais heureuse de retrouver mon cousin. J'avais l'impression de redevenir une enfant avec lui. Mais l'effet ne s'appliquait que sur moi. Kimino était aujourd'hui un homme. Un guerrier. Prêt à écraser ses adversaires si c'était nécessaire. Il saurait se défendre seul en cas de pépins ce qui me rassurais. Surtout s'il avait l'intention de se lancer dans une carrière de ninja. C'était probablement la raison de son retour d'ailleurs...

Le jeune ninjas soigna la blessure de sa cousine et prit la route avec elle. Il se doutait qu'elle n'avait pas tout donné, mais en même temps lui non plus. Il avancé aux cotés de sa cousine. Il était vraiment heureux de la retrouver, il l'aimait beaucoup. Elle était sa seule vraie famille.

Je me laissais faire. Décidément, Kimino était devenu un ninja très polyvalent et il avait l'air plutôt. Je n'avais pas joué ma vie dans ce combat mais tout de même, j'avais eu l'impression qu'il me dominait sans la moindre difficulté. Rien à voir avec nos bastons d'autrefois. Je sentais que j'allais rapidement regretter cette époque ! Je m'adressais à lui avec un peu d'intimidation et en même temps de la fierté :



Il terminait les soins puis nous retournions au village. Les portes à peine franchies je m'exclamais :



Je le guidais jusqu'au restaurant.

Il lui sourit et continua d'avancer l'entraînement qu'il suivait portait ces fruits plus rapidement qu'il ne pensait.

Je prenais un air un peu prétentieux et disais tout en haussant les épaules :



Puis je le regardais et souriais pour observer sa réaction.



Après plusieurs secondes j'ajoutais :



Lorsqu'il disait être heureux de me voir, je lui mettais un léger coup de poing dans l'épaule et puis je plongeais mes yeux dans les siens pour lui avouer avec sincérité :



Nous nous installions à une table du restaurant et attendions l'arrivée du serveur.

Quand sa cousine lui dit que elle aussi était heureuse, un large sourire se dessina sur le visage de Kimino. Il se sentait très proche de Taram, et il en avait toujours été ainsi. Il donnerait sa vie sans aucune hésitation pour elle. Il ne supporterait pas de perdre un autre proche. Maintenant les deux assis dans le restaurant, et une fois la commande passé au serveur. Kimino demanda à sa cousine.

Kazami ignorait probablement que Kimino était en réalité mon frère. Sinon, elle ne l'aurait probablement pas choisis comme élève. Elle et moi avions beaucoup de mal à maintenir une certaine entente. La rousse restait correcte en compagnie du Hokage, mais chaque fois que je l'avais croisée sans lui, elle s'était montrée réellement agressive. Presque démoniaque. Je me remémorais la scène avec Masao au poste de police, puis l'annonce de la mort de Sayan. Une vraie sorcière. Il restait à espérer qu'elle n'influe pas trop sur le Hokage... Même si je soupçonnais comme beaucoup une relation intime entre eux, je n'avais aucune preuve. Ils ne s'étaient jamais affichés publiquement.



J'avais employé un ton assez neutre, mimant un enthousiasme léger. Puis il voulait parler de moi...

Kimino rigola un peu il avait bien compris le sens caché à la question de Taram. S'il était revenue depuis longtemps sans être passé la voir, elle prendrait cela assez mal. Puis il arrêta de rire et lui dit.



La jeune femme était devenue très belle depuis qu'il était parti. C'était sa cousine, donc il ne se dit rien de plus. Mais ce qui était sur même si Kimino l'ignorait, c'est que s'il ne l'avait pas vu comme une soeur, elle l'aurait sans doute attiré. Et puis elle ressemblait beaucoup à sa mère maintenant qui était la tante de Taram. Et cela il ne pu s'empêcher de lui dire.

Je lui mettais un coup de poing dans l'épaule avant de rétorquer d'un air narquois :



Kimino ne semblait pas avoir cherché à la recontacter. Il avait sûrement eu beaucoup de choses à régler lors de son retour, je le comprenais bien, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être un peu déçue. Surtout qu'au vue de ses compétences médicales, il avait probablement passé pas mal de temps avec Kazami. Je n'avais aucune autorité sur lui, je n'avais pas vraiment le droit de lui reprocher ça. J'étais juste un peu déçue. Mais c'était mon cousin donc il faudrait bien que je lui pardonne. Et puis quoi qu'il en soit j'étais tout de même contente de son retour.

Parlé de Taram à Kazami ? Non merci, la seule fois que Kimino avait lancé le sujet, il avait bien compris qu'il y avait quelque chose entre elles. Et franchement, il ne voulait pas avoir à choisir entre sa cousine et son senseï, alors il préférait rester évasif sur le sujet avec les deux. Alors avec la voix un petit peu gêné suite à la réflexion de sa cousine. Il lui dit doucement alors que le serveur leur amener la nourriture.