Le 1er rendez-vous

Je n'espérais pas le sauver, ni le tuer d'ailleurs. C'était plus de la curiosité. Après tout, Kitai devait devenir mon duo dans la chasse aux vampires. Et puis, il s'est fait mordre sous mes yeux. Aucun de nous n'avait senti le vampire approcher, et c'était tout à fait par hasard, qu'il avait finalement aggripé le garçon. Ça aurait pu être moi. Et alors, ce serait moi que le village aurait abandonné aux griffes de Kumo. Je regrettais un peu de ne pas avoir chercher à rentrer en contact avec Kitai du temps de son emprisonnement. J'avais pourtant fait cet effort plus tard, pour Hinae.

Si le Mizukage confirmait la venue des Kumojins, alors je lui demandais également :



Et puis, Gochiro me proposais de me laisser ma journée. J'espérais que ce soit assez exceptionnel, je n'avais pas envie de passer mon temps à flâner dans le village sans poursuivre aucun but. Je savais que les choses seraient forcément un peu lentes au début, pourvu que ça ne dure pas trop longtemps...



S'entraîner, c'était sûrement plus simple que d'affronter le regard des autres.

Bakura avait une question en effet, est ce que Kitai avait été emmené par Kumo...



Puis demanda comment c'était déroulé la visite des kumojins et s'ils se doutaient de quelques choses... En vérité, Gochiro n'en savait rien, il avait tenté de mener au mieux l’interrogatoire subit par le chef des armées de Kumo, mais avait-il réussit à enlever tout doutes ? Il ne le pensait pas...



Mais Kiri serait rapidement au courant... d'ici trois ans au plus tard...



Puis il salua la jeune femme, il était l'heure du repas, ils avait passé une bonne heure à discuter dans le bureau du Mizukage...

Le Mizukage semblait vouloir abréger la conversation, mais certaines choses m'interpellaient et je sentais le besoin d'en parler.



Je reportais mon attention sur le Mizukage mais lui semblait un peu ailleurs. Son regard était fixe et ses yeux légèrement froncés. Il avait dû mal dormir la nuit dernière... Peut-être avait-il craint que je commette quelque chose de fâcheux ? Gochiro avait sûrement besoin de calme. Je le laissais répondre mais ne comptait pas me montrer trop insistante pour rester avec lui. Je tâcherais d'abréger notre entrevue.

La voix... Elle avait refait son apparition dans la mâtiné... cela faisait maintenant quelques jours qu'il avait stoppé son traitement suite au décès de son médecin... Les effets des médicaments s'estompait et la voix revenait doucement... Il redevenait ce qu'il n'avait plus connue depuis une dizaine d'année... Schizophrène... Bakura lui posa des questions, aux quels il n'avait porter qu'une attention diminué suite à l'apparition de la voix...

Gochiro ne semblait pas vouloir enquêter au sujet d'Okami et de l'Uzumaki qui l'accompagnait lors du tournoi. C'était un peu louche. Les kumojins l'avaient-ils menacer lors de leur visite ? Ça ne serait pas étonnant. Le Mizukage devenait particulièrement évasif dans ses réponses, il semblait ne m'écouter que d'une oreille... Je disais simplement :



Comme le Mizukage n'avait pas l'air en forme, je considérais qu'il était probablement inutile de discuter de ça plus longtemps. Peut-être une autre fois ? De toute façon, nous allions être amenés à nous revoir souvent maintenant.



Je le saluais et s'il ne me retenait pas, je quittais les lieux et allais marcher en ville avec des pensées plein la tête. J'avais l'impression d'avoir raté beaucoup de choses pendant mon absence.

Le Mizukage venait de parler à voix haute, ou plutôt crier à voix haute... Non pas après Bakura, mais après de la voix, il se devait de reprendre l'habitude de l'ignorer...



Il devait vraiment mettre court à la discussion, avant que cela ne dégénère... Il souhaitait se retrouver seul quelques heures, pour discuter avec lui-même... Ou du moins avec sa vois intérieur...

Gochiro s'était soudainement mis à crier. J'étais restée un instant figée tellement ma surprise était grande. Etait-ce mon insistance au sujet du champion du tournoi ? Quoi qu'il en soit, il fallait reconnaître que son attitude était des plus étranges... Etait-il sous l'emprise d'un poison ? D'une drogue ? Et avait-il ainsi des hallucinations ? Je verrais bien demain si ça a l'air d'aller mieux. Gochiro semblait suffisamment gêné et je ne voulais pas en rajouter une couche en questionnant son état. Je préférais ignorer et voir si ce genre de scènes devait se reproduire à l'avenir. Je disais simplement, me mettant un peu en tord pour l'aider à reprendre le dessus sur la situation :



Et puis je quittais la pièce sans geste brusque.