Le second rendez-vous

Je m'étais levée tôt à l'occasion de cette seconde journée passée dans le village. Il n'était pas question d'arrivée en retard deux jours de suite chez le Mizukage, j'avais bien l'intention de donner une bonne image de moi. J'espérais regagner rapidement sa confiance et partir en mission. Mais ce n'était pas gagner. Je me demandais bien qu'elle genre de preuves je pourrais lui fournir afin d'accélérer un peu les choses. Une fois arrivée au bâtiment du kage, je saluais la secrétaire et demandais à rencontrer Gochiro. S'il était sur place, je marchais jusqu'à sa porte et toquais. Sinon je patientais un moment...

Gochiro n'avait pratiquement pas fermé l'oeil de la nuit, la voix qu'il avait surnommé Jigoku, ce qui signifiait "l'enfer" lui avait tenu discussion, l'empêchant de s'endormir... Il devait voir Etsu dans l'après-midi, en espérant qu'il avait déjà pu faire les premiers cachet...
Tout cela avait eu pour effet qu'il c'était endormie en fin de nuit, ainsi, il loupa le réveille et arriva au bâtiment du kage avec une quinzaine de minute de retard... Alors qu'il passa devant la secrétaire et la salua, celle-ci le prévenu que la dénommé Bakura attendait devant son bureau... Les rôles c'était inversé... La vieille elle c'était fait attendre, aujourd'hui c'était lui... Alors il se dépêcha de grimper les escaliers et d'arriver au niveau de la femme:



Puis sans vraiment attendre de réponses, il ouvrit le bureau et partit s'installer directement dans son fauteuil, tout en invitant la femme à faire de même:

Cette fois c'était au tour du Mizukage d'être en retard. Avait-il prévu que je ne sois pas à l'heure ? Je l'attendais moins d'une demie-heure et puis nous pénétrions dans son bureau pour s'installer dans un confortable fauteuil. Bonne nouvelle : Gochiro avait l'air bien plus en forme que lorsque je l'avais quitté la veille. C'était tant mieux. Il me questionnait sur ma première journée au village, ce à quoi je répondais :



J'affichais une mine déçue.



Je marquais un silence, puis prenais cette décision :



Puis je terminais de manière un peu plus évasive :

Bakura racontait sa journée de la veille à Gochiro, celui-ci l'écoutait en tentant de rester concentrer... Cela faisait plusieurs heure qu'il était "seul"... Ca lui faisait un peu de repos...



Elle précisa qu'elle avait rencontré son sensei, Etsu, et que celui-ci était occupé... Chose toute à fait normal, il était "normalement" entrain de travailler sur la fabrication de ces médicaments, qui plus est, il avait rendez-vous avez lui pour une auscultation en début d'après-midi...



Tout en ce levant de son fauteuil et en se dirigeant vers la table où était disposé tout le service à thé, il lui dit:



Puis il se servit une tasse bouillante de thé, avant d'en proposer une à Bakura:

Gochiro me demandais comment s'était déroulé le duel. Je souriais.



Et puis au sujet d'Etsu...



Gochiro voulait me donner la parole. Ce geste ne me donnait pas réellement envie de parler de moi, mais plutôt du village et de son avenir.



Je reprenais après un instant, un peu hésitante :

Bakura lui parla de Etsu, d'une relation idéalisé... Mais peut-être en était-il autrement...



Entendant la réponse de la Gaikotsu qui désirait un thé, il en prépara un deuxième, avant de revenir vers son bureau et de tendre la tasse à la femme... Puis se rassit de nouveau.



Revenant sur un sujet plus sérieux, il reprit:





La voix venait de refaire son apparition... Alors Gochiro ferma les yeux quelques instants en espérant qu'il disparaisse...

Je buvais une gorgée de thé.

Ce plan avait probablement ces failles, mais se devait d'être tenté...

Je me souvenais du moment de mon départ, j'avais fait la rencontre de deux Konohajins alors que j'effectuais un footing. Il y avait Jin le rouquin. Et un autre homme brun. Un jounin de Konoha. Il était possible que les relations entre les deux villages aient été améliorées suite à cette entrevue diplomatique. Sans ça, j'avais du mal à croire qu'on puisse envoyer des troupes à Konoha pour quémander un Uzumaki. Konoha avait aboli ces pratiques esclavagistes depuis bien longtemps.. Quel genre de marché Gochiro-sama était-il prêt à accepter pour espérer ce genre d'échange ?



Je posais cette dernière question avec un air curieux. De tels événements seraient probablement le signe annonciateur d'un complot... Je me remémorais aussi ma discussion avec Nowaki, Gochiro-sama avait selon lui besoin d'être guider. Conseiller.



Je montrais de l'assurance. Le Mizukage devait saisir les risques et les enjeux, il ne pouvait pas espérer que la guerre se gagnerait si facilement, ni sans perte humaine, et encore moins sans combattre.

Ainsi, Bakura aussi doutait des capacités du Mizukage à gérer le village...





Gochiro savait totalement les risques qu'il encourait en envoyant des ninjas de Kiri au pays de la feuille, mais il devait s'y tenter... Le refus de ce village serait compréhensible, le Mizukage espérait tout simplement que Kioko ne déclenche pas une guerre diplomatique, en effet...



Il prit quelques instants pour boire une gorgé de son thé, en essayant de garder son calme... Il commençait à s'agiter légèrement avant de reprendre:

Je le regardais avec de grands yeux qui montraient ma surprise et trahissaient un certain dégoût. Sans crier, mais sur un ton qui ne masquait pas totalement ma colère, j'ajoutais avec vigueur :



Puis je prenais soudainement un air un peu gêné. Qu'avais-je osé dire ? Il s'agissait quand même du Mizukage, et moi je venais tout juste de revenir au village de la brume grâce à sa protection. Je devais respecter ses décisions, c'était mon devoir...

Bakura venait de montrer une toute autre facette de sa personnalité, la colère, l'irrespect, la vulgarité, l'insoumission... Un caractère intéressant pensait Gochiro, elle avait ce qu'il fallait pour être un grand ninja, elle avait du caractère ! Mais il ne pouvait laisser passer cela...



Il arrêta quelques secondes, tentant de retrouver son calme... en vain...



Voilà que la question se voulait blessante et tranchante, il devait faire en sorte que la gamine se remette en question également... Puis la jeune femme s'excusa de ces propos alors en reprenant son calme, il reprit: