HRP : La présence de ce personnage n'est que floue, ce personnage n'apparaît dans ce rp qu'afin de faire un passage de la mémoire de notre protagoniste. Un discours que ce dernier avait fait.
C'était il y a de là si longtemps, cet homme avait la capuche sur le visage, le vent sifflant dans ses oreilles, la peau écaillée par le froids. Shiro était dans une grotte avec le petit, ce dernier le regardait dans les yeux et commençait à lui parler. Shiro avait décidé d'exposer son plan au gamin, son plan de paix, un plan qui certes pourrait paraître utopique, mais n'était-ce pas seulement des idéalistes ou des cyniques qui avaient façonnés ce monde ?
« Tu sais Jin il existe de nombreuses personnes dans ce monde, durant notre voyage nous avons rencontré des nobles dont le noble esprit n'égal pas forcement leur fortune, nous avons rencontré de riches paysans, de pauvres paysans, des travailleurs acharnés, des criminels tourment du destin ou encore simplement né pour être ainsi. Quoi qu'il arrive les gens sont différents et naissent, comprennent ce monde et vivent dans ce monde en toute diversité. C'est en prenant en compte cette diversité que nous devons basé notre schéma de paix. »
« Il n'est pas faux que le système de Kage de nos jours, maître de la force militaire est un système tout ce qu'il y a des plus disciplinaire. L'être suprême qu'est le Kage possède le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire à la fois. L'armée maîtrise tout cela. Penses-tu que c'est bien Ciao-Jin ? »
« Je ne sais pas, je ne pense pas... »
« Je pense que celui qui porte trop de pouvoir est voué à en abuser. Jin toi qui a connu la guerre, toi qui a subis cette guerre, toi qui a dû y participer t'es-tu une seule fois poser la question : Pourquoi dois-je donc me battre ?! ...Non, tu ne te l'es jamais demandé, en effet dès la naissance le citoyen et le guerrier sont soumis à la dure lois de l'honneur, demander pourquoi se battre est déshonorant. »
« Oui mais l'honneur est nécessaire, sans honneur les hommes mentiraient, trahiraient, tueraient, violeraient. Ils seraient amoraux ! »
« Non petit, non... ce qui fait que tu ne commets pas tout ces actes c'est simplement parce que tu n'es pas plongé assez profond dans l'océan de la haine. Toi qui dit avoir expérimenté cet endroit où une ligne est tracée sur le sol, d'un côté l'ombre, de l'autre la lumière. Tu as le choix de passer de la lumière à l'ombre et ce qui fait que tu ne franchis pas cette ligne n'est pas ton honneur... c'est ton humanité ! »
« Je l'ai franchi et pourtant j'en suis revenu, je ne suis pas devenu un récidiviste ! »
« Tu étais jeune, tu étais innocent, lorsque tu as goûté à ce goût de la haine, ce qui t'as fait revenir à toi-même, de l'autre côté de la ligne c'était ton innocence. L'innocence est un peu comme une vie dans un jeu, ton innocence te permet d'oublier cette sensation une fois, de fuir cette drogue, de passer la ligne une fois, mais il faut le vouloir, il faut avoir peur, il faut être dégoûté, il faut être terrifié. Ce jour-là tu as fui cette ombre, tu as cherché la lumière. »
« Je ne comprend pas, je suis perdu, pourquoi est-ce que je ne suis pas devenu comme eux ? J'ai beau être innocent tout le monde l'est, pourquoi certains, malgré tout choisissent de rester de l'autre côté de cette ligne ? »
« Certains disent que c'est une maladie, d'autres comme moi pensent simplement que c'est un sentiment qui s'éveille en l'être égaré. On appel ces gens Psychopathe, ce qui ne ressentent pas la compassion, qui ne se sentent pas coupable de leur crimes et qui ne regrettent pas. Lorsque tu as tué ton père Jin tu t'en es voulu, tu t'es senti coupable, tu as regretté, le regret est fort Jin, ne sous-estime jamais tes sentiments ! »
« C'est donc parce que j'ai exprimé du regret que je ne suis pas devenu psychopathe ? Pourquoi est-ce que ceux-là ne choisissent pas d'exprimer du regret ? »
« Nous sommes différents petit, certains épris de haine vont choisir de la combattre, d'autres vont se laisse étreindre par cette dernière, certains vont franchir la ligne, une fois la ligne franchie, le sang sur les doigts, une vie volée, certains choisissent d'échapper à cette haine, de fuir leur responsabilité... d'autres, bien plus épris de cette haine s'égare, ne pensent plus, ils fuient comme les autres mais bien plus loin, ils fuient le regard des autres, et surtout leur propre regard, ils fuient plus profond encore et encore dans les ténèbres. Voilà ce que sont ces pauvres gens, des brebis égarées. »
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