Séjour à l'hôpital

Genichi avait été blessé lors de sa mission, une lame avait traversé son corps, malgré qu'Usagi lui avait soigné cela au mieux, il avait été convenu que l'hôpital finirait le boulot que le lapin avait entamé... Au premier dire des médecins, Genichi serait cloîtré dans ce bâtiment durant une semaine, sept jours où il devra se tenir à carreaux, où il ne devra pas trop forcer sur son corps afin que le rétablissement se fasse au mieux... Evidemment, il avait prit soin de cacher sa tâche noirâtre au médecin, il n'était pas utile que ces personnes soit au courant de cela... Après avoir passé une journée entière enfermé dans sa chambre, le regards au travers des carreaux donnant sur l'extérieur, enfin, une personne se décida à venir lui rendre visite... Une personne toqua à la porte:



Puis il reconnut très rapidement Hidemi, il ne l'avait pas revu depuis qu'il avait quitté le bureau du Raikage...

Elle se mit à sourire. Décidément, Genichi possédait un avenir qui lui était propre.



Elle garda son calme, s'approcha de l'homme.

En effet, travailler pour une organisation secrète, avec des personnes tel que le Lapin ou le singe, aussi spécial que lui pouvait l'être, était une chose qui semblait lui convenir, du moins c'était l'idée qu'il en avait depuis le peu de temps qu'il y avait passé...



Alors que Hidemi lui évoquait le fait qu'il avait de la chance d'être encore en vie, lui savait que cela n'allait pas durer encore très longtemps... Sa maladie grandissait, surtout après un combat, comme il venait d'en avoir un contre l'homme élastique...



Alors il découvrit sa main qui était caché jusqu'à présent, et montra une main tâché, une main ou le noir avait prit le dessus sur sa couleur de peau... Une main qui reflétait sa maladie...

Hidemi ajusta ses lunettes afin de mieux observer la tâche et dit avec un certain manque de conviction :



Du regard, elle sembla vérifier que la porte était fermée.



Une tâche de ce genre, c'était chose peu commune. Ainsi, le ninja était malade. Tout aussi bêtement. Tout comme la Okasan. Malgré tout, cela n'attristait nullement Hidemi.



Question relativement difficile. Qu'avait-elle en tête à cette époque ?

Intéressant et inquiétant... Voila les deux mots qui sortit de la bouche d'Hidemi... Les mêmes qu'avait pu avoir Genichi... Il avait eu le même sentiment, partagé entre deux... Une malédiction ou une bénédiction... Il n'en savait rien... Puis la femme posa une question au jeune Miwaku dont il n'avait aucune réponse, que pensait l'Okasan en se confrontant à la mort...



Puis elle lui demanda ce que lui, Genichi, voulait transmettre, voulait exécuter avant de mourir... Mais une fois de plus il n'avait pas vraiment de réponse...



Puis il marqua une pause et reprit:

Malade... Bien étrange que cela arrive maintenant. Genichi manquait cruellement de chance. Kumo était apte à se transformer, à muer et sa vie était sur le point de tomber. Tout ceci n'était-il qu'un vilain signe ? Hidemi ne croyait pas en tout ça.



Du moins, c'est ce que dirait Hidemi face à un manque de chance si important. Genichi n'avait donc plus énormément de temps.

Selon Hidemi, ce que voudras faire Genichi le reste de sa vie, viendra... Oui, mais le temps lui manquait dorénavant... La mort le guettait... Puis elle lui demanda quelques explications au sujet de sa maladie...



Voilà, la triste réalité que vivait Genichi... Une maladie avec un bon et un mauvais côté... Sauf que ni l'un ni l'autre n'était négligeable... Sur un ton d'ironie il dit:

Une aubaine. Le Hikariton lié à cela, c'était d'une perfection inégalable. Bien évidemment, la maîtrise du poison semblait plus approprié à un Chakra pur. Hidemi imaginait le gaz inévitable, mortel et invisible. Elle en souriait presque d'admiration.



Elle se mit à sourire. Il fallait profiter des dons de cet homme.

Ainsi la jeune femme voyait en regardant Genichi qu'une arme, tout comme Usagi, sauf que le lapin était une chose normal... Alors que Hidemi était son sensei, une femme qui l'avait vu grandir, évoluer... Et qui n'avais pas une once de sentiment pour l'homme mourant devant elle... Elle ne voyait que les possibilités en l'homme... Comme il le fut souvent... Mais il avait été éduqué pour cela, pour être une arme, pas un homme, non, seulement une arme, un pion qu'on déplace sans ce soucier des influences sur sa vie... L'homme n'était pas connu pour son sentimentalisme, il était capable de tuer quiconque sans le moindre regret, sans la moindre larme, du moment qu'il savait qu'une personne serait là pour plaindre son absence... Mais lui, il allait mourir également, et ce qu'il voyait actuellement n'était pas de l'amour pour lui, mais pour ces capacités, Genichi ne manquera à personne, ce qui manquera ça sera l'absence de l'Hikariton et des pouvoirs d'une maladie... Voilà où il en était... Sa voix ce voulait glaciale, être qu'un pion pour son village, ne le dérangeait sans plus... Mais il était blessé de se rendre compte, qu'une des rares personnes en qui il avait confiance, ne voyait en lui qu'un simple accessoire...

Elle se mit à sourire. Hidemi observa autour d'elle, rien ne pouvait faire office d'un jeu d'échec. Tant pis, elle allait faire sans. Elle dégagea la table la plus proche, prit le verre du patient et le posa à une extrémité.



Elle l'avançait longuement d'une extrémité à l'autre et reprit :



Elle laissa le verre sur la table et se mit face à son élève tout en arborant un léger sourire :



Elle abaissa sa tête pour observer le bas du lit.



Cela serait déconsidérer le travail de la femme. Du temps à monter en grade, de nombreux efforts et parfois... des sacrifices..

Genichi écoutait attentivement le discours d'Hidemi... Mais elle ne semblait pas avoir comprit le propos qu'il tenait... Elle parla de la vie de Genichi au sein du village, l'importance en temps que membre de celui-ci, mais à aucun moment elle n'évoqua un Genichi personnel, un Miwaku avec des importances au yeux des autres, pour autre chose que ces talents...



Il s'assit sur son lit d'hôpital et regarda sa sensei au travers de son masque...



Il se mit à réfléchir deux secondes avant de reprendre et de tenter d'expliquer au mieux son ressentit:

Le doute du ninja, une bien veille maladie... Bien pire que celle l’engouffrant actuellement. Que sommes-nous ? Qui sommes-nous ?



Elle se reprit et posa sa main droite sur le lit.