Equipe Kitsune

Le père de Kitsune était l'ancien Mizukage. Gochiro l'avait assassiné dans le respect des traditions Kaguya, mais pour autant, la femme semblait ne jamais l'avoir accepté et un froid persistait entre eux. Elle n'avait pas non plus un comportement rebelle. Elle le reconnaissait en tant que chef mais ne l'appréciait pas en tant qu'homme.

Après avoir quitté le bureau du Mizukage, l'ambiance semblait plus détendue. Kitsune s'était immédiatement adoucie. Elle avait même décidé de nous inviter au restaurant, ce serait un bon moyen de faire connaissance.

Le..."remerciement" de Gochiro glissa sur Kitsune comme de l'eau sur sa peau. Elle l'entendit à peine. Elle préférait généralement éviter ce qu'elle jugeait relever de l’hypocrisie. La faute était faite et elle savait que Gochiro ne regretterait jamais son acte. Les principes Kaguya étaient ainsi faits et même son frère n'en voulait pas le moins du monde à son chef. Elle était seule dans sa silencieuse haine et c'était sans doute ce qui lui faisait le plus mal.

A présent que la renarde était dehors, elle se sentait en réalité beaucoup mieux. Deux petits protégés à défendre, en réalité, cela la mettait en joie ! Enfin, elle trouverait un but à son énergie qui bouillait en elle depuis plusieurs jours déjà, la déprimant petit à petit. D'ailleurs, combien de soirées avaient-elles terminées complètement débraillée ?

Le jeune Uzumaki avait de la suite dans les idées. Il semblait un peu surpris mais fier de sa nomination en tant que shinobi. Il disait s'entraîner seul, ça la surprenait assez désagréablement, mais elle verrait. Si cela se trouvait, son niveau n'était pas si catastrophique...Quant à Bakura, qui se révéla bien plus réservée, malgré son jeune âge, elle semblait assez expérimentée et on voyait dans ses yeux qu'elle savait réfléchir. Très bien.



Kitsune souriait depuis qu'elle n'avait plus la figure du Mizukage en face. Elle semblait de joyeuse humeur.

L'équipe nouvellement formée prenait alors la direction du fameux restaurant Kirijin. Arrivés là-bas, nous nous installions à une table et entamions la réflexion du repas que nous allions choisir de commander. J'avais décidé de ne pas abuser comme je l'avais fait la fois où le Mizukage m'avais invitée. Et c'était d'autant plus judicieux que j'imaginais déjà que Kitsune nous mènerait au terrain d'entraînement dans l'après-midi. Elle voulait probablement savoir de quoi nous étions capables et je n'avais pas envie de me sentir boudinée ou engourdie. J'avais bien l'intention de faire bonne impression au sein de cette nouvelle équipe. Je savais que c'était une chance que je ne devais pas laisser passer. Lorsque le serveur passerait à notre table, je commanderais quelques sushis et un bol de riz.

Tout le monde était d'accord pour filer directement au restaurant, Kunitoraya... Bokyuko pourra ainsi en profiter pour revoir le chef Amako, qui devait encore lui payer ces dernières heures de travaille fournit en ces lieux... En tant normal, il attendait qu'il fasse un certain nombre d'heure avant de réclamer son dû, mais les choses venait de changer, il venait d'être nommé Shinobi et les missions seront ces nouveaux revenus, dorénavant, il n'aura plus besoin de se retrouver derrières les fourneaux ...
Alors que les trois protagonistes pénétra dans le restaurant qui vivait un afflux certain durant le rush de midi, le chef Amako fit signe à l'Uzumaki pour le saluer tout en lui faisant comprendre par des geste qu'il pouvait prendre place là où bon lui semblait... Chose que le petit groupe firent de suite... A peine avaient-ils prit place, que Bokyoku s'excusa au près de ces nouveaux partenaire avec un grand sourire:



Alors il se dirigea en direction du bar pour discuter quelques instants avec le patron... Il lui expliqua rapidement qu'il venait de rejoindre une équipe ninja et que son statut au sein de Kiri venait de changer, et donc, il venait réclamer le salaire de son dur labeur plus tôt... L'homme était très arrangeant et compréhensif, alors il ouvrit le tiroir et tendit le dû au jeune homme, en lui expliquant qu'il lui donnait quelques pièces supplémentaires pour sa promotion. Alors d'une tape amicale dans le dos, il le remercie avant de revenir au près de ces compagnons...



Alors suite à cela, Bokyoku leva la main en l'air pour appelé Ebiko, une des serveuse... Après quelques minutes d'attente, elle arriva calepin à la main avec un large sourire et salua le rouquin d'une bise sur la joue droite... Alors il dit avec son sourire habituel:



La serveuse ne laissa pas le temps à Bokyoku de finir sa phrase qu'elle lui dit "comme d'habitude des Kushiages ah ah"



Alors la jeune femme ayant finit de prendre la commande s'empressa de partir la passer au cuisinier... C'était certain, le roux était alaise en ces lieux, c'était en quelques sortes, sa deuxième maison !
Mais maintenant il devait parler de choses plus sérieuse... De sa nouvelle équipe...

Bokyoku les menèrent toutes deux à un restaurant qu'il connaissait bien et ils prirent tout trois place rapidement. Ils commandèrent ensuite, en quelques minutes ce fut fait grâce aux connaissances du jeune homme. Kitsune contemplait le jeune homme et devait reconnaître qu'il avait l'air à l'aise et pas timide pour un sous. Alors, elle eut soudainement un air narquois.



On n'aurait pas dit comme cela, mais Kitsune était connue pour traîner. Elle n'avait personne sur le dos, après tout. A part Shinken, mais lui-même disait qu'elle était adulte et vaccinée. Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait.

Bref, elle décida de répondre à la question du jeune homme:

Entre deux bouchers, j'entamais la petite histoire de mon voyage. J'avais commencé par résumer assez brièvement, peut-être bien de manière un peu trop crue :



Cherchant à me rattraper, j'ajoutais quelques détails...



Je n'avais pas menti, j'étais désormais déterminée. Kiri devrait s'affranchir de Kumo et je comptais bien l'y aider.

Kitsune envisageait de s'alimenter plus souvent chez Kunitoraya car elle était la sensei de Bokyoku... Une chose était sur, pour tenir se genre de propos, c'est qu'elle connaissait mal Amako, le patron de ce lieux... Il savait se montrer généreux avec ces employés, leurs offrants le repas et le digestif, mais il était connu pour être un véritable radin au près de sa clientèle. Plus d'une femme à tenter de le charmer pour esquiver la note salé ou pour avoir un saké offert, mais chaque fois cela c'est fini par un refus des plus catégoriques. Mais sa sympathie n'était plus à en débattre, il était l'incarnation même de la gentillesse du moment que la personne se trouvant en-face de lui ne tentait pas de l'arnaquer... Mais tout cela, Bokyoku ne pouvait le dire à Kitsune, alors il lui répondit simplement avec un sourire:



Puis suite à cela, la sensei demanda à sa nouvelle partenaire ce qu'elle faisait à l'extérieur du village. Alors la jeune femme se mit à lui expliquer, chasser des vampires, visite des terres hostiles de Yuki, puis retour sur Iwa, difficulté de s'alimenter, partenariat avec des étrangers... La vie d'une baroudeuse en quelques sortes...
En écoutant tout cette histoire, cela lui rappelait que lui, fils d'esclave n'avait jamais quitter Kiri, sauf pour se rendre à la plage ou dans les bois entourant le village... Rien de folichon... Il avait toujours vécu une vie lambda, sans risque inutile, sans danger... Et il espérait que cela pourrait enfin changer...

Si Kitsune était bien plus vielle que ses deux protégés, Bakura, par ce qu'elle leur raconta alors, semblait plus expérimentée. Elle serait certainement un appui solide pour apprendre à Bokyoku et paraissait assez indépendante pour se prémunir des dangers. En réalité, cela faisait un peu peur à Kitsune qui voyait petit à petit en elle un loup solitaire, mais la jeune fille semblait déterminée à l'écouter. Elle ne pouvait que lui faire confiance.

La première phrase de Bakura avait été un peu brusque, comme ci elle aurait voulu éluder la question. Partir à la chasse des vampires, c'était beau, mais pas assez détaillé et elle s'était très vite rattrapée. Cependant, en tant que Kaguya, Kitsune se demandait qu'est-ce qui avait pu pousser la jeune fille à s'éloigner de son village natale. Une vengeance personnelle ? Et pourquoi était-elle revenue après deux ans dehors ?

La jeune femme aurait tout le temps de l'apprendre plus tard. Ils allaient faire équipe maintenat et elle en saisirait certainement bien plus que Bakura semblait vouloir. Alors, elle passa.



Oui, parce qu'il était Uzumaki et c'était quelque chose d'assez rare à Kiri pour être particulièrement interessant.

Kistune voulait que l'Uzumaki parle de sa vie... Hum... Que pouvait-il raconter mise à part qu'il était un villageois presque lambda il y a encore quelques heures, qu'il avait travailler en tant que commis dans ce restaurant, qu'il s'entraînait seul de temps en temps au Taijutsu... Toute sa vie allait sembler minable à côté de Bakura. Mais il devait se lancer...



Mise à part cela, en effet, tout aurait pu être normal si il n'était pas issu de la reproduction d'esclave qui fut acheté par Kiri... Alors il se gratta l'arrière du crâne un peu gêné mais toujours en gardant son sourire habituel, puis il reprit:



Puis Kitsune lui posa la question quant à son affinités... Il avait fait l’expérience il y a maintenant quelques temps, il avait réussit à se fournir par une de ces connaissances, une feuille de chakra... Puis après avoir passé plusieurs heures à étudier tout cela à la librairie de Kiri, il avait fait l'expérience chez lui... Mais le résultat était quelques peu inattendu...



Enfin il marqua une petite pause, puis d'un air amical il reprit:

Bokyoku possédait peut-être deux affinités sans n'en maîtriser aucune d'elle. C'était probablement un cas rare, c'était assez innatendu. Surprenant. J'avais hâte qu'il libère son chakra et soit capable de le transformer en quelque chose de probant. J'étais également curieuse de découvrir de manière plus approfondies les capacités héréditaires des Uzumaki. C'était sûre, Bokyoku serait un individu plein de surprises. Un atout pour notre équipe. Quant à Kitsune, j'aurais bien aimé en savoir plus sur elle aussi, mais les questions me semblaient délicates au vue des rares choses que je savais à son sujet. Je ne voulais surtout pas remuer le couteau dans la plaie vis-à-vis de sa relation probablement difficile avec le Mizukage. Elle était redevenue souriante et c'était probablement mieux ainsi. Je choisissais donc de poser mes questions plutôt à l'Uzumaki :



Je marquais un silence :

Ainsi, la jeune femme, qui lui servait désormais de partenaire d'aventure venait de lui apprendre une bonne nouvelle... il était rare... Deux affinités, cela l'étonnait, lui qui ne savait même pas matérialiser son chakra, serait donc capable en réalité d'user de différente affinité... Lui qui vivait une vie plus que banale jusqu'à présent, voyait sa vie changer du tout en tout en à peine quelques heures... Incroyable pensait-il...



Puis Bakura continua de l'interroger sur ces capacités, les techniques de son clan... Cela lui était bien inconnu, il avait conscience que ces capacité héréditaire était très convoité par les autres villages, la raison pour laquelle ces parents on été vendu à Kiri, mais il ne savait pas en user... Il avait pu trouver quelques livres à la bibliothèque expliquant son talent, l'art des sceaux, mais il ne savait comment procéder...



Au vue de la dernière question posé par Bakura, à propos de l'académie, il était certain que la jeune femme n'avait écouté ces paroles qu'à moitié depuis le début qu'il était ensemble... Il avait déjà stipulé à deux reprises qu'il n'avait jamais fréquenté l'académie, et que c'était pour lui, une véritable surprise que de se retrouver ici même...

Et elle rit, résolument de bonne humeur. La jeune femme avait complètement oublié l'entrevue avec Gochiro qui s'était passée il y a quelques minutes, contente d'avoir enfin un rôle au sein du village qui puisse la contenter.