Les dents de la mer

Cette jeune femme était intéressante, elle se considérait comme banale alors qu'elle ne l était pas du tout. C'est fou de ne pas se rendre compte du potentiel que l'on a.



Il continua de masser la jeune femme. Il n'était pas médecin mais il se doutais que c'est le muscle qui était froissé.

C’était agréable, vraiment. Sana sentait son muscle se détendre au fur et a mesure que Salomon massait sa cheville. A ce rythme la elle pourrait bientôt marcher. Et c’était une bonne nouvelle.



Le fait qu’il ne sache pas comment procéder contrariait tout les plans de Sana. Si elle avait bien compris, elle devrait l’aider dans cette quête. Après tout, rien cette tâche était bien trop pour les épaules d’un seul homme.

Salomon continuait de masser la jeune femme avec un peu plus d'insistance, mais toujours dans le but de la faire ce sentir mieux, et dans cet unique but. Il était peut être attiré par la belle jeune femme, mais il n'était en rien un pervers. Il eu un petit sourire quand elle fut étonné qu'il n'ai aucun plan. C'était amusant pour lui de voir comme le peuple le prenait pour un prophète. Il n'était qu'un homme, surement un homme plus sage que les autres, mais juste un homme quand même.



Il lui fit un petit sourire, et cessa alors de masser la cheville de la jeune femme. Elle allait sans doute boiter pendant un petit moment, mais elle pourrait marcher. Après ce n'est qu'une théorie, car Salomon n'est pas médecin.

Un simple homme ? Facile à dire quand malgré soi on portait le poids de toute une tradition sur les épaules. Beaucoup de choses dépendait de ce shinobi, et il ne pouvait se permettre de se décharger de la sorte. Évidemment, Sana avait compris le message, il ne pourrait être seul dans cette aventure et elle allait devoir l’aider.



Ensuite il lui exposa ses idées.. Tous arrêter.. Détruire le clan pour arrêter tout ce qui se passait.. Non ! C’était impensable ! Il y avait d’autre solution s’était obliger.. Et puis l’erreur est humaine, peut être que la destruction des hommes poisson n’était qu’une faute qui ne se reproduirait jamais. Comment savoir ?

Salomon se rendait compte du message qu'il venait d'envoyer à son élève. Bien sur il voulait discuter avec le peuple. Bien sur il voulait essayer de régler tout cela pacifiquement, ce qu'il voulait dire c'est que peut être... Peut être qu'ils n'auraient pas le choix de tuer les hérétiques. Il sourit au parole pleine de sagesse de son élève. Elle pourrait être pasteur à sa place, elle ne s'en rendait juste pas compte. Il décida de la rassurer, posant tendrement sa main sur l'épaule de Sana il lui dit.



Sur ces bien funeste parole, l'homme se leva. Il aida la jeune femme à se lever, et l'aida à marcher jusqu'à la lisière de la forêt. Le soleil était en train de se coucher. L'homme laissa la jeune femme en appuis contre un arbre, il composa quelques mundras, et fit apparaitre une petite cabane en bois entre les arbres. Salomon avait bien pris soin de ne pas faire une cabane trop grosse, qui aurait détruit la forêt.

Sana était rassuré, Salomon n’avait pas pour projet d’arrêter les leurs par la manière forte, sans avoir essayer toutes les autres solutions possible. Une bonne chose en soi.


Les deux Kirishitan allaient donc passer la nuit ici, presque à la belle étoile, un cadre de rêve, entre l’océan et la foret. Quoi de mieux ? La cheville de Sana commençait à guérir rapidement, demain, elle n’esperait ne plus souffrir, pour qu’enfin ils puissent avancer.

Bercé par les flots, elle ne mis pas longtemps à s’endormir, demain, ils auraient fort à faire et une bonne nuit de sommeil s’imposait. Ensemble, ils allaient découvrir l’Eden.