Rencontre avec le nouveau Hokage.

Ce déroule dans le présent de Kimino

Comme tous les jours depuis presque deux ans, Kimino se rendait à l'hôpital. Il aidait à soigner les blessés et les malades, il aimait ce qu'il faisait, mais il était tellement plus que ça. Il n'était pas qu'un ninja médecin confirmé, il était également un combattant. Au lieu de faire ça, il aurait voulu être envoyé à la poursuite de Gekido et Kazami, les deux personnes qui ont ruinés sa vie. Sans ce plan, il serait un tout autre homme aujourd'hui, avec d'autres responsabilité. Il n'aurait pas été mis sur la touche, pourtant il s'était tout de suite opposé à se plan et sans hésiter. Mais il faut croire qu'il avait était mis dans le même sac que ces traitres. Gekido, Kazami les deux déserteurs. Jin, qui lui à garder le droit de vivre dans le village tout comme lui. Non, il haïssait Gekido pour avoir été aussi avide de pouvoir. Et il détestait Kazami pour avoir était aussi naïve et l'avoir suivi. Un Hokage Kitto, c'est ce qu'il aurait fallu au village depuis des années, afin d'éviter ce genre de situation. Enfin, maintenant c'était le cas, les choses allaient peut être enfin changer.

C'était une journée plutôt calme à l'hôpital, quelques coupures, quelques hématome, les méfait de l'entrainement de ninja. Puis, il entendit dire que le Hokage était dans l'hôpital, sans doute pour quelqu'un d'autre. Plus personne ne voulait lui confier de responsabilité depuis deux ans. Et même s'il était sage, ce Kitto ne connaissait pas Kimino avant tout ça. Il ne pouvait pas savoir qu'il n'avait rien à voir la dedans. Puis la porte de son bureau s'ouvrit, et le Hokage était là, présent devant lui. L'Uzumaki se leva d'abord de son siège pour se mettre immédiatement un genou à terre.

Des dizaines de personnes avaient été affectées par les actes du précédent Hokage et de son amante. Tous leurs anciens proches - dont pourtant la majorité n'avait aucune connaissance du massacre planifié- étaient pointés du doigt et stigmatisés, parfois même accusés de traîtrise alors qu'ils étaient innocents. Shinji ne pouvait que les comprendre. Il aurait certainement été à leur place si il n'avait pas été celui qui avait dénoncé Gekido et Kazami. C'était donc poussé par une certaine empathie qu'il s'était décidé de mettre fin à leur exclusion injuste.

Une de ces personnes qu'il avait décidé de rencontrer à l'hôpital ce jour-là était Uzumaki Kimino, l'ancien élève de Kazami. Les deux shinobis ne se connaissaient pas mais les plaintes du ninja-médecin étaient arrivées jusqu'aux oreilles de Shinji. Il se devait donc de le rencontrer.

L'Hokage attendit que le Uzumaki retourne dans son bureau pour se présenter. Comme il s'y attendait, le rouquin montra toute la politesse qu'exigeait le grade de Shinji. Celui-ci sourit chaleureusement, invitant d'un geste de la main le shinobi à se relever.



N'était-ce pas étrange pour de dire ça quand on sait que les deux shinobis ne s'étaient jamais rencontré auparavant ? Il continua cependant calmement.

Kimino ne savait quoi penser, pourquoi le Hokage c'était il déplacé en personne pour venir le voir ? Cela devait sans doute avoir un rapport avec Kazami, depuis deux ans, le jeune Uzumaki avait l'impression que toute sa vie ne tournait qu'autour d'elle. Est ce que au moins elle pensait à lui de temps en temps ? Se demandait comment il vivait tout cela au quotidien ? Non certainement pas, elle devait être bien trop occupé avec son amant. Cet homme qui était la honte du clan Uzumaki et du village de Konoha.

L'actuel Hokage afficha ce qui l'avait poussé à venir. C'était la première fois que les deux se rencontraient en face à face. Et Shinji voulait simplement savoir comment allait Kimino. Et bien, cet Hokage semblait être bien meilleur que le précédent. C'est en étant quelque peu interloqué, que le jeune Uzumaki répondi à la question du chef du village.



Bien qu'étant très respectueux, Kimino ne faisait pas dans la langue de bois. Et cela ne semblait pas choquer le Kitto qui continua la conversation comme ci de rien était.



Cette dernière phrase prouvait bien une chose, c'est que Kimino n'était pas un partisan de Gekido. Il n'en avait jamais était un, même quand cet homme était Hokage. Il l'avait toujours trouvé trop étrange.

Les compliments du médecin firent sourire notre Hokage. Était-il vraiment meilleur que son prédecesseur ? Il était certes plus bon - ce qui était plus ou moins facile quand on sait que Gekido avait planifié arbitrairement un génocide - mais leurs puissances n'étaient pas égales. Le démon avait un niveau de loin supérieur à celui du sabreur ; serait-il suffisamment fort si le village venait à se faire attaquer ?



Le rouquin fit part de son désir d'être un traqueur. Une façon pour lui d'expier les péchés de ses compères. L'Hokage ne pouvait nier la noblesse d'âme qui se cachait derrière ce geste, mais la méthode était mauvaise. Il imaginait bien que Kimino avait envie de retrouver son ancienne professeure.. Mais serait-il assez fort - physiquement, mais aussi et surtout mentalement - pour l'affronter ? Shinji était perplexe.



Son ton avait beau être calme, ses mots étaient vifs et appuyés quand il le fallait. Il voulait révéler ce que le cœur de son interlocuteur cachait. Il voulait le tester.

Le Hokage n'étais sans doute pas venu pour une simple visite de courtoisie. Ce qui était bien, c'est qu'il ne passait pas par quatre chemins. Les choses était clair, et rapidement, le jeune Uzumaki serait mis au courant de sa venu. Pour le moment c'était un échange calme et réfléchi qui s'établissait entre les deux. Le Hokage ne semblait pas prendre Kimino pour responsable des actes de Kazami et Gekido. Lui au moins avait compris qui était coupable, et il voulait que justice soit rendu comme le jeune Uzumaki. Puis une question vint troubler quelque peu le jeune Kimino. Il ne savait pas s'il serait capable de tuer Kazami de sang froid. Il savait qu'il pourrait tuer Gekido de sang froid sans problème cependant.



Kimino ne trouvait pas d'excuse à son ancienne senseï. Il expliquait juste comment il avait pu ressentir tout ça. Pour lui, Kazami était aveuglé par l'amour qu'elle porte à Gekido. Elle serait prête à tout pour lui, et cela la rend dangereuse. Car il serait prêt à tout lui faire faire pour arriver à ses fins.



Kimino pensait à Uzumaki Jin. Il n'allait pas le dénoncer, du moins pas tout de suite. Mais c'était bien lui qui rêvé de voir les chikara mourir. Lui qui voulait devenir le chef du clan Uzumaki en tuant un maximum de Chikara. Kimino n'avait pas oublié tout ça.

Shinji fut légèrement déçu par la réponse du médecin. Il semblait toujours attaché à son sensei, ce que le jeune Hokage pouvait comprendre même si il ne partageait pas ses sentiments. Lui aussi avait été très proche de son prédecesseur et de son bras droit, mais il avait appris à dépasser la loyauté et l'amitié qu'il avait pour eux. Leurs actes ne pouvaient restés impunis. Le problème était que contrairement à son amant, la vie de Kazami n'était pas importante. Elle ne présentait aucun intérêt pour le village et Shinji préférait la voir morte que vivante. Gekido, lui, abritait un démon, une arme qui revenait de droit au Pays du Feu et les responsables du village ne pouvaient pas se permettre de le voir s'égarer - mais ça, Kimino l'ignorait.



Il devait toutefois faire attention. Le vieux Kitto n'était pas une des personnes les plus aimables dans le village et il verait certainement d'un mauvais oeil que l'ancien élève d'une fugitive qu'il recherche souhaite s'impliquer dans sa traque.
Les dernières paroles du médecin frappèrent les pensées de l'Hokage.

Kimino ne comprenait pas la complexité militaire derrière la désertion de Gekido. Il ignorait la puissance qu'il pouvait posséder en lui, donc pour lui, Gekido devait mourir, alors qu'il serait plus intelligent de le ramener au village pour changer d'hôte. Et surtout, il fallait absolument éviter que Kumo mette la main sur un démon. Même s'il faut un Uzumaki pour hôte, il n'hésiterais pas à en capturer un pour en faire une arme. Se laissant aller, Kimino avait révélé certaine chose. Chose qu'il n'aurait sans doute pas du. Il décida donc de se raviser quelque peu. Il n'allait pas porter d'accusation, il allait juste tenté de faire comprendre les choses subtilement.



Voilà, c'était dit et cela avait était bien moins subtil que prévu. Au moins Shinji saurait à quoi s'en tenir.

hrpg : désolé fait rapidement pour pas bloquer.