Un autre Chakra ? Le Uzumaki ressentait une autre personne dans la zone, il ne s'était pas réellement inquiété de cela avant d'user de sa capacité à ressentir. Shimazu avait déjà eu l'occasion de ressentir cette énergie spirituelle, il en concluait ainsi que c'était sûrement un autre Konohajin s'entraînant dans le secteur... Rien d'important.
Se laissant bêtement distraire par cette le Chakra dans le secteur, Shimazu en avait presque oublié le combat. Il n'était pas spécialement combattant, mais il s'était spécialisé dans le fait de calmer les jeunes Genin, chose logique après avoir travaillé deux années en académie Ninja. Alors que l'homme venait tout juste de contrer les Kunai, il fut incapable de comprendre le réel intérêt des fils fixés aux armes. La jambe droite de Imawara était dorénavant prise comme un chien en laisse. Action relativement stupide, l'homme était en train de foncer tête baisse. Débutant la composition des Mudras, Shimazu eut tout juste le temps de maintenir son adversaire suffisamment en distance via un jutsu obstruant les mouvements de son interlocuteur :
« Première leçon : Tu ne dois pas sous-estimer et attaquer tête baissée.
Tu ne dois pas être un fardeau. Je ne suis pas un combattant d'élite, je ne dois pas mettre en danger mes camarades »
Le jutsu était toujours actif, immobilisant l'adversaire le plus bêtement possible. Imawara était encore un enfant dans sa façon de faire, il se serait bêtement de ses armes sans penser aux conséquences.
« Comprends-tu ton erreur ?
Tu as trop rapidement imaginé que ton sabre se allait finir au niveau de ma gorge sans même te demander si ton mouvement était prévisible. Ta jambe est prise par un vulgaire fil pour te laisser imaginer que c'était pas contre-attaque. Tu ne l'as pas réalisé. J'ai pu enchaîner par un jutsu d'immobilisation car il était certain que tu allais tenter de prouver ta valeur au sabre.
C'est ta spécialité, n'est-ce pas ? »
Le Genin n'avait pas suffisamment estimé la connaissance de son adversaire et Shimazu souhaitait le signifier la chose :
« Tu dois savoir que si ton adversaire sait qui tu es, tu es déjà en situation de défaite. Tu dois ainsi inverser la tendance.
Ton sabre est trop voyant, il est logique qu'il n'allait pas servir de décoration à ta tenue. Ne commences pas par l'utiliser si ton adversaire estime que tu vas le faire. »
Dans la définition, Shimazu le savait, mais ceci faisait de lui la meilleure arme contre sa sœur. Ne souhaitant pas y penser, il reprit :
« Je connaissais tes parents Imawara. Ils aimaient m'aider à ramasser des châtaignes et des mûres dans les grandes forêts du feu.
Je suis responsable du clan Uzumaki et, en réalité, je suis ici car je souhaite que tu m'aides à comprendre cette disparition. Acceptes-tu ? »
Shimazu annula son jutsu pour tendre la main à ami. Personne ne devait vivre ce que le frère de Kazami pouvait ressentir. Il ne souhaitait plus que le bonheur pour ses amis. Guérir me bonheur par le bonheur... Un principe souvent discutable...