Entrainement avec Ichiro [FB]

Nous avions marché plusieurs heures dans la forêt. Une telle expédition, c'était déjà une aventure. Je me demandais qu'elle serait la prochaine étape car le soleil commençait à décliner et nous devions être assez loin du village. Je suivais mon frère jusqu'à ce qu'il décide de monter le camp. Bien sûre, c'était à moi de tout faire pendant que monsieur se tournerait les pouces. J'y mettais de la bonne volonté, parce que je savais qu'il me testait, malgré tout j'aurais bien aimé qu'il m'aide un peu plus. Et quand je faisais quelque chose, ce n'était jamais bien.. Ce piège, il fallait le mettre là, et non là-bas. Et en plus de tout ça, il me narguait et se goinffrait de bonbecs. Je n'osais pas lui en demander, j'imaginais qu'il dirait systématiquement non pour m'embêter... Et il finit par m'en donner un. Je me disais que c'était certainement une récompense pour le travail bien fait. D'ailleurs, il décidait enfin de mettre la main à la patte et il se levait pour aller chercher l'eau. Il revint bien vite et me donna de l'eau, ce qui me faisait le plus grand bien après tout ces efforts. Nous continuions à discuter un peu, mais je n'avais plus les idées très claires. J'avais beaucoup de mal à réfléchir et après un temps, je m'allongeais et m'endormais sitôt. J'eu l'impression de dormir pendant au moins 1000 ans. Je me réveillais dans une clairière. Je n'entendais que le bruit du vent dans les arbres et le cri des petits oiseaux. Ou étais-je? Ou était mon frère? Car oui, à ce moment-là, je me retrouvais seule. Je me remémorais la veille, et les épreuves de mon frère. Je compris immédiatemment que j'avais à faire à un nouvel exercice d'orientation. Je me relevais pour essayer de voir plus loin. Je cherchais pour commencer une trace de vie. Une habitation, une fumée, un chemin. Mais rien. Des arbres et de l'herbe à perte de vue. Je tendais l'oreille et entendais un petit bruit d'eau. Je décidais de le suivre. Ce ruisseau me permettrait certainement de me rafraichir si toutefois l'eau était propre. Mais surtout, en suivant le cours d'eau, je pourrais rejoindre la côte et la mer. Je pourrais certainement me faire une idée et deviner si je me trouvais encore sur l'île de Kiri, ou bien ailleurs. En tout cas, je ne me décourageais pas et prenais la marche ! Je n'avais pas vraiment peur de me retrouver seule face à un inconnu ou un vampire car je me doutais que mon frère gardait un oeil sur moi, en cas de problème.

        Tant dis que nous discutions, je voyais les effets du sédatif agir. Quelques instants plus tard elle s'endormait.
C'est alors que je commençais à ramasser notre campement, une fois celui-ci ramassé et mis sur mon dos, je portais Bakura.

        Une très longue nuit pour moi s'annonçait, déjà que la journée avait été exténuante... Je marchais dans la forêt, illuminé par la lune quand un nuage ne passait pas devant. Malgré ma charge j'essayais de laisser le moins de trace possible. Mon objectif était une clairière qu'elle ne connaissait pas, c'était ici que j'avais eu une épreuve similaire. Une zone sans danger apparemment, mais où nous pouvons rapidement tourner en rond.

        Au petit matin, j'arrivais prêt d'un petit cours d'eau qui descendait des montagnes. Comme Bakura dormait encore, je décidais de me laver, désaltérer et de remplir nos gourdes. Je remplissais les gourdes au cas où si elle ne trouverait pas la source. Une fois prêt pour reprendre la route, je lui laissais un petit mot dans sa poche.



Après quelques heures de marche, nous arrivions dans la clairière, je décidais de la laisser ici et de me cacher dans la forêt afin de l'observer.

Une fois le cours d'eau trouvé, j'attrapais ma gourde. Il était temps de la remplir. Il fallait profiter que l'eau ai l'air propre à cet endroit. Et puis en l'attrapant, je me rendais compte qu'elle était lourde. Elle devait être encore pleine ou presque. Je me souvenais que c'est au moment où mon frère m'avait apporté ma gourde la veille que j'avais commencé à somnoler et à avoir des vertiges. Il m'avait sûrement droguer. Il valait donc mieux que je change l'eau de ma gourde par précaution. Ce n'était pas l'endroit le plus opportun pour piquer un somme. Ici. Au milieu de nulle part. Je vidais la gourde, la rinçais dans le ruisseau et la remplissais à nouveau. Je faisais un inventaire de ce que j'avais sur moi et c'est là que je découvrais le mot de mon frère. Je n'y voyais pas vraiment d'indice. Après tout, mon but n'était pas de trouver le chemin le plus court mais simplement de revenir au point de départ. Il fallait donc que je m'attende à un itinéraire de plus d'une journée et demie de marche. Et j'imaginais déjà l'ultime épreuve s'enchaîner dès mon arrivée sur notre lieu d'entraînement. Je prenais mon mal en patience, et marchais le long du cours d'eau. Je ramassais des fruits comestibles lorsque j'en trouvais. J'étais prévoyante et faisais des réserves. Peut-être que mon parcours ne m'offrirait pas que des terres fertiles... Et surtout je profitais de reconnaître ces fruits pour ne pas risquer plus tard un empoisonnement par faim. Par moment, je courais pour aller plus vite mais je savais qu'étant seule, il ne fallait pas que je m'épuise trop sur les trajets. Je devais être en mesure de faire face à n'importe quelle situation. J'arrivais enfin à la mer. Je pouvais apercevoir une île à l'horizon. Enfin, j'avais l'impression et l'espoir que ce soit Kiri. Je m'approchais de cette île tout en poursuivant ma marche sur le continent. C'était stupide d'essayer de marcher sur l'eau sur une telle distance. Je n'imaginais pas le scénario catastrophe dans le cas où mes réserves s'épuiseraient. La nuit arriva et je décidais de monter le camp pour la nuit. Je n'avais pas autant de matériel que la nuit précédente où j'installais le campement pour mon frère. Mais peu importe, je ferais avec les moyens du bord. Je n'avais qu'une corde. J'hésitais à l'utiliser pour faire un piège. Mais je me disais qu'avec si peu de corde, il ne serait certainement pas très efficace... Enfin, il ne couvrirait pas une surface suffisamment grande. J'avais quitté de deux-cent ou trois-cent mètres la côte afin de ne pas être visible par quelqu'un qui passerait le long de la côte par voie terrestre ou marine. J'avais choisie un endroit où il y avait du petit bois sec un peu partout sur le sol. Quand on marchait dessus, il craquait. Je ne touchais à rien et le laissait tel qu'il était. Ainsi, je faisais semblant de ne pas prendre la moindre précaution, de ne pas poser le moindre piège au cas où mon frère m'observerait. Ce pour quoi je doutais peu. J'utilisais mon chakra pour marcher à l'horizontal d'un très grand arbre. Et m'asseyais sur une grosse branche, à une dizaine de mètres du sol, qui avait l'air solide, dos au tronc. Avec la corde, je m'attachais la taille au tronc et les jambes à la branche. Je dormirais ainsi. Je me disais qu'il serait assez drôle que mon frère essaye de m'atteindre cette nuit-là pour venir me glisser un nouveau mot et qu'il me réveille en marchant sur les brindilles sèches. Et je m'endormais en songeant à cette idée.

Elle se réveilla, c'était donc l'heure de commencer ma filature.

        Bakura prenait la direction du court d'eau, c'était une bonne stratégie. ça lui permettait d'avoir un moyen de ré-hydratations, mais également un moyen de rejoindre la mer. Pendant qu'elle suivait le court d'eau, je la voyais courir par intermittence, j'étais fier d'elle. Elle ne partait pas tête baisée et gardait de l'énergie en cas de problème. C'est ainsi qu'elle finissait par rejoindre la mer, je me demandais ce qu'elle pensait comme il y avait une île en face. Cette île n'était pas Kiri, j'espère qu'elle l'aurait compris, que c'était impossible que je traverse la mer avec le sac et elle sur mon dos. De plus j'avais noté qu'il y avait 1 journée et demie de marche et non une partie de navigation.

        La nuit commençait à tomber, je continuais de regarder comment elle allait se préparer à une nuit dans un lieu inconnu. Au moins elle quittait la côte, c'était un bon signe, certainement pour pas se faire repérer par un inconnu. Après qu'elle se soit enfoncée dans la forêt je la voyais s'installer sur une branche d'un arbre.

J'étais déçus, elle n'avait même pas pris la peine de sécurité son bivouac.Je décidais donc de lui faire payer son imprudence.



        La nuit était maintenant bien commencée, je décidais donc de lui faire une petite visite. J'avais pour but de lui chiper ses vivres afin qu'elle réalise que sa sécurité était faible. Je me dirigeais vers son arbre, j'étais pleinement concentré sur mon objectif que je ne fessais pas attention à ce qui m'entourait. Lorsque soudain j'entendis plusieurs craquements de branche, je m'arrêtais immédiatement. Quand j'ai regardé autour de moi, je ne voyais que des brindilles sèches.

Je levais la tête vers elle, pour voir si elle s'était réveillée, aucun mouvement. Je continuais vers son arbre en regardant où je marchais.
Je montais sur l'arbre et quand j'arrivais à son niveau, elle se tournait vers moi...

        La nuit n'était pas si agréable ; J'étais mal installée et peu couverte. Je m'étais réveillée dans la nuit à cause du froid et alors que j'étais coincée dans une phase entre sommeil et réalité, j'entendis les branches craqueler. J'eu un sursaut intérieur qui me réveilla net. Mais je compris rapidement que ça ne pouvait être que mon frère. J'avais ma main sur mon kunai pour pouvoir me détacher rapidement de l'arbre si jamais j'avais tort, mais je voulais faire une petite blague à mon frère donc je comptais bien rester immobile le plus longtemps possible. Feintant le sommeil. Mon frère grimpais à l'arbre, et une fois qu'il arrivait à ma hauteur, je tournais la tête vers lui. Je parlais à voix basse, je n'étais pas encore parfaitement réveillée :



        Je lui offrais un large sourire. J'étais assez fière de ma farce et j'étais curieuse de connaître sa réaction.

elle m'a bien eu.

Comme elle était réveillée, mon objectif de lui sous tirer ses vivre tombait à l'eau.

Je lui proposais donc une petite surprise pour la récompenser.



        D'un côté mettre fait piéger, m'avait un peu touché dans mon égaux, mais d'un autre côté, ça veux dire qu'elle s'était bien préparer et que la prendre par surprise serait impossible.



Nous voilà dans notre camp pour le reste de la nuit, je lui expliquais ce que j'attendais d'elle pour la journée qui allait commencer.



Avec mes mots, j'espérais la motiver pour cette dernière journée d'orientation.



sur ses mots j'allais me coucher.



        Alors que je me réveillais, je regardais autour de moi, Bakura n'était pas là. Elle devait sans doute commencer à aller à notre point de rendez-vous.
Je commençais à ramasser le camps et je me dépêchais de rejoindre notre lieu de rendez-vous ça serait dommage qu'elle arrive avant moi.

Mon frère devait être drôlement surpris de ma farce. Quant à moi, j'étais plutôt fière. J'avais cette impression que parfois, c'était à nous de retourner une situation à mon avantage. Et mon frère n'en avait pas fini d'en voir de toutes les couleurs. Je pense que j'avais grandi bien plus vite qu'il ne se l'était imaginé. Nous marchions jusqu'à son campement, et il me donnait quelques indications sur la poursuite de cette épreuve. Il donna notamment une limite de temps pour réaliser celle-ci. Je me couchais deux petites heures et me relevais bientôt prête à prendre la route. Je ne voulais pas perdre de temps. J'avais déjà un plan ! Je prenais mes affaires et quelques vivres. Je faisais semblant de partir avec une attitude normale dans la direction opposée à celle où nous étions arrivé pendant la nuit. Mon frère avait l'air de dormir profondément, mais au cas où, je préférais prendre des précautions. Je revenais en direction du campement par une autre direction et me cachais en attendant le réveil de mon frère. Je n'avais plus qu'à rester cacher et à suivre mon frère jusqu'à notre lieu d'entraînement. Ayant perdu ma trace, c'est forcément l'endroit où il irait en espérant m'y trouver !

        Le jour se levait, il était temps pour moi de faire les sacs. Après avoir soigneusement tout rangé, je regardais un peu autour de moi afin de savoir par ou était partie ma soeur, mais aucune trace. Elle voulait sans doute partir sans me réveiller. Comme je n'avais trouvé aucune trace, je décidais donc de rejoindre le lieu d'entrainement.



        Alors que je marchais, j'entendis un bruit comme si on marchait sur des feuilles mortes à proximité de moi. Je pensais que c'était des animaux. Mais le bruit se reproduit quelques instants plus tard. Comme si on me suivait, je décidais donc de prendre au piège la personne qui me suivait.

J'utilisais Kamikari dans la direction des bruits et j'attendais de voir ce qui allait se passer suite à cette "attaque".

        J'avais pris mes précautions pour suivre mon frère. Un ninja était une ombre. La discrétion incarnée. Ces techniques de filatures, on me les avait enseigné toute ma vie. Et pourtant, j'avais fait une erreur. J'avais marché sur une feuille morte. Je me disais merde et puis je m'empressais de concentrer le chakra dans mes pieds et je bondissais sur un arbre, grimpant suffisamment haut pour être hors de portée du regard de mon frère tant qu'il ne cherchait pas à regarder dans les hauteurs. Il s'imaginait certainement que c'était un animal avec ce genre de bruits donc son regard s'arrêterai sûrement au niveau du sol. J'étais quoi qu'il arrive un minimum cachée par quelques branchages. Peu importe dans quelle direction il regarderait, ce n'était pas gagné qu'il puisse me voir. Je n'en étais pas très très sûre. En tout cas, moi je pouvais encore le voir un petit peu. Je décidais de faire rapidement diversion. Je composais des mudras et chuchotais d'une voix à peine audible à mes propres oreilles :



        Je lançais deux petites boules d'eau successives sur le sol à plusieurs mètres de moi comme pour laisser penser à mon frère que la bestiole s'en allait.

        Après l'attaque, j'allais voir sur place s'il y avait quelque chose d'intéressant; Rien mis à part deux flaques d'eau, surement un animal qui à pris la fuite...
Je reprenais la marche, sans cette sensation d'être suivis, j'avais dû m’affoler pour rien, toute manière Bakura était soit loin devant ou loin derrière.

En arrivant à proximité d'un cours d'eau, j'en profitais pour me réhydrater, je me demandais pendant cette pause où se trouvait Baku'. Mais bon, il était maintenant trop tard pour moi d'essayer de la trouver, puis maintenant elle est grande et compétente. Je reprenais donc la marche après cet instant de pause. C'est alors qu'à l'horizon se profilait notre lieu de rendez-vous. J'étais rassuré elle n'était pas arrivée avant moi.

        Je m'installais confortablement pour attendre Bakura quelques heures, mais à peine installé une silhouette se distinguait à l'horizon. Bakura ? J'allais le savoir prochainement, la silhouette venait vers moi.

        Je commençais à reconnaître les lieux, ça y est, nous y étions. C'était le coin où l'entraînement avait commencé. Je rejoignais le sentier. Je ne me cachais plus et allais rejoindre mon frère avec enthousiasme. J'avais vraiment eu peur qu'il me grille dans la forêt, mais finalement non. Ou alors il avait fait semblant de ne pas me voir pour m'aider un peu? C'était possible mais je n'en restais pas moins fière de moi. Je m'avançais jusque mon frère et arrivée à une dizaine de mètres de lui je m'arrêtais. Je le fixais dans les yeux, me questionnant sur ce qu'il allait bien pouvoir me dire. Dans tous les cas, j'avais réussie cette épreuve dans les temps et nous devrons passer au niveau supérieur. Je sentais bien que je n'étais plus qu'à un doigt de rejoindre pour de vrai mon clan. Mon excitation ne baissait pas, je savais exactement ce que je voulais !

        Il s'agissait bien de Bakura, elle arrivait par le même sentier que moi à quelques minutes d'intervalle. J'étais agréablement surpris. L'idée quelle soit prête pour des missions à l'extérieur commençait à germer dans mon esprit.
Elle marchait vers moi, s'arrêtait à quelques mètres devant moi et me fixait dans les yeux. Elle devait s'attendre à un compte rendu de cette épreuve.

A peine j'allais commencer à lui dire ce que je pensais qu'elle me posait la question.



Je décidais dans un premier temps de faire un compte rendu sur cette épreuve ;


J'annonçais ensuite la dernière épreuve



Après cette discutions, je partais me coucher.