Poursuite de l'aventure

Voilà, le géant venait de se séparer de ses deux acolytes. Il les avaient troqué contre un autre coéquipier. Un elfe qui était comme tous les elfes, bien plus barbant que les humains. Bla bla... la mission. Bla bla bla votre père... Cet homme ne savait pas profiter de la vie. Le fils du chef Akimichi n'était pas si pressé. Il avait bien le temps de faire le tour de ce continent avant d'accomplir sa mission. Mais voilà son "baby-sitters" était là, pour le rappeler à l'ordre. Enfin, Okuninushi avait quand même quarante-cinq ans. Il pouvait très bien se débrouiller tout seul. Après quelques minutes de marche, assez pour que Moji et Bokyoku soit hors du vue, l'Akimichi prit la parole.



C'était bien là, la façon de parler du géant. Malgré son poste à responsabilité au sein de son peuple. Oku ne se prenait pas autant au sérieux. Ok, cette mission était d'une importance capitale. Et si elle venait à échouer, ce serait une sorte de drame pour tout le monde. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas profiter du moment. L'elfe était tellement calme, tellement silencieux... tellement ennuyeux.



Okuninushi était un véritable enfant malgré son âge. Et il fallait le dire, il savait se montrer sacrément énervant. Et il le savait. Il faisait exprès de répéter les même chose à Tsukasa. Il adorait le voir sortir de son calme légendaire.

Tsukasa était plus au courant que quiconque, sa cause était vaine, mais il continuait à survivre sur le Yuukan. Il se considérait comme un survivant présent pour voir le monde évoluer. Depuis le tournoi, les choses évoluaient bien étrangement et la prophétie devait dorénavant être perpétuée. Le Mori était le protecteur des vieilles légendes et il était sûrement bien plus concerné par celles-ci que les dirigeants des villages militaires. Il éprouvait une haine envers Konoha, Kiri et Kumo, les clans de ses villages ne s'étaient pas mouillés lors des réels conflits...



L'homme marchait lentement, il accompagnait le géant relativement silencieux. Il n'était pas ici pour parler, mais pour veiller sur cet homme qui semblait avoir l'esprit totalement inverse à celui de son père. Le Mori, même totalement saoul, n'irait pas contrarier le paternel des Akimichi...

Okuninushi avait un large sourire sur le visage. Il lâcha un rire roque qui raisonna à travers la plaine. Ce Moji à la peau d'ébène, et cet Uzumaki fumeur de tamia. C'était vraiment des sacrés loustic. C'était vraiment cool, de voir qu'il n'y avait aucun préjugé chez eux. Il n'avait pas essayé d'utilisé le géant comme une arme. Et il aurait aimé rester un peu plus longtemps avec eu, pour voir si cela allait durer dans le temps.



Tsukasa n'allait pas aimer la dernière phrase. Il craignait trop le père de Okuninushi, il n'aimerait pas rentrer et subir sa colère. Le géant lui, il se fichait bien de son père, cela faisait quarante-cinq ans qu'il subissait sa colère. Et cela faisait presque autant de temps qu'il n'avait plus peur de lui.

Tsukasa était perplexe quant au choix de l'héritier de la prophétie. Il était bien trop distrait et ses objectifs semblaient trop importants pour réellement être apte à donner autant d'importance à sa mission.



Le Mori estimait cet homme qui reprenait dorénavant la quête suprême. L'homme géant connaissait l'importance de sceller cette chose.

Okuninushi, semblait croire en une partie de Yuukan, mais pas forcément dans l'autre. Le problème, c'est qu'il ne croyait pas en la plus puissante des villes militaires. Car si quelqu'un viendrait emmerder son peuple, ce serait forcément Kumo. Bien que le Raikage actuel, semblait plus raisonnable que l'ancien.



De nouveau, le géant ria très fort, faisant résonner sa voix à travers les plaines. Quelques biche, à la lisière de la forêt, furent même effrayé par ce rire.

L'homme ne possédait pas la réflexion de son père. Les géants étaient incroyablement longs pour gagner en maturité, c'était relativement perturbant pour l’elfe de considérer les dires de son aîné.



Le Tsukasa écoutait cet être semblant si jeune. Le géant grandissait plus rapidement physiquement que mentalement.



Inutile d'en dire plus, Oku' ne semblait pas apte à apprendre et préférait stéréotyper le monde via les dires de personnes totalement orientées vers un camp.



Soudainement, un loup fit son apparition. C'était Shô, le loup des forêts de Tsukasa. Il semblait gémir, c'était suffisant pour que le Mori puisse comprendre.



Elle était recherchée par Konoha. Pourquoi était-il ici ? Et surtout, l'homme l'accompagnant était sûrement l'ancien Hokage...

Le géant et l'elfe était tout les deux borné. Aucun des deux ne voulait comprendre le point de vue de l'autre. Donc leur discutions était stérile, et n'aurait aucun aboutissement. Finalement, c'était peut être mieux quand la marche se faisait en silence. L'Akimichi était sur le point de rentrer dans la figure de l'elfe après ses dirent sur la maturité. Mais il n'eu pas le temps de répondre, que le loup de Tsukasa apparu. Les deux comparse ne semblait pas seule dans les plaines. Des ennuies peut être ?



Le géant sentait que son compagnon elfe n'était pas rassuré par tout cela. Ce n'était pas rassurant, car il était rare de voir Tsukasa n'être pas rassuré.

Dans le ciel, une fumée semblait se constituer. Shô semblait de moins en moins bien. Un feu de forêt ? Il fallait aussi contourner ce chemin et faire marche arrière ? Décidément, les deux compagnons ne semblaient pas chanceux.



Décidément, une fois de plus, la nature souffrait pour les idéaux des hommes. Le ninja espérait ne pas tomber sur les incendiaires, car il ne pourrait se retenir...

L'Akimichi rigola à gorge déployé une fois de plus, ruinant complètement leur couverture, ce qui était idiot car il semblait y avoir beaucoup de monde autour de ces plaines en ce moment.



Pour la première fois, Okuninushi semblait être intéressé par sa mission. Surtout, il ne voulait pas être prit entre deux feux. Sans mauvais jeu de mot bien sur. Les ninja de Konoha, et des Nukenin de Konoha. Cela allait forcement tourner au massacre.

Bien que Tsukasa n'était pas d'une fierté énorme, il ressentait comme une honte. Il ne s'était pas battu assez fort pour prouver ses sentiments envers la nature. Il possédait une énorme honte de cela. Observant la fumée se dirigeant vers le ciel, son envie de vengeance semblait grandissante. Une fois de plus, la Nature semblait être promise à de tristes moments pour la nature humaine.


Le Mori n'aimait pas ça, mais il fallait passer. Il décida ainsi d'éviter le lieu en le contournant d'un kilomètre. Il sautait d'arbre en arbre avec pour seule idée de trouver le pyromane.

Pour une fois, le Akimichi se montré amical avec l'elfe.



Puis, les deux continuèrent leur marche, ils s'approchaient de la forêt en flamme. Ils allait forcément passer très proche du feu. Surtout à l'allure où ils allaient. Okuninushi essayé tant bien que mal de suivre l'elfe. Mais lui, il devait faire attention à seulement courir sur les branches assez solide pour le supporter.



Les deux était à quelques centaine de mètre au nord des flammes. Il aurait suffit d'un tout petit crochet pour allait voir ce qu'il se passe. Mais Tsukasa avait été clair. On ne change pas de cape. On reste fixé sur la mission. A moins qu'il n'ai trop envie d'allait botter le cul du responsable.

[SUITE DU RP Mission improvisée: Mythe ou réalité http://shinobi-rpg.ovh/sujet-953-2#msg11856]

La situation avait évolué, d'une façon étonnante. Moji avait avoué au grand public qu'il n'était en aucun cas marchands, qu'il utilisait une couverture afin de voyager sans embûche. A l'entende de cette annonce, Bokyoku avait une tonne de question qui fusait dans son esprit. Mais il préférait se taire pour le moment...Plongé dans un silence de plomb, étonné seulement à moitié de l'annonce que venait de faire son ami, il attendit que les trois autres ninjas s'éloignèrent d'eux pour prendre la parole:



Puis l'homme se mit à rire avant de reprendre:



A peine avait-il eu le temps de parler, que les trois autres hommes réapparurent et Seijuro prononça quelques excuses et engagea son honneur a le présenter au dirigeant diplomatique de son village. C'était le moment où Bokyoku devait également dévoilé sa véritable identité, bien que cela était nettement moins important que l'homme à la peau ébène.



Il marqua une pause.