Un projet bien mystérieux

Le voyage avec femme n'était pas bien difficile. Elle n'était pas du genre à protester au moindre kilomètre. Lors de la journée, voyager en forêt fut l'idéal. Mais, c'était le meilleur moyen pour arriver de nuit. La nuit, les choses sont différentes, bien plus stimulantes ! Elles sont aussi bien plus sanglantes... L'avis de Sana sur l'homme ne me dérange pas mais, je ne compte pas le suivre. Je ne bois pas l'homme. Non.. Je le bouffe.



Malgré une certaine classe que le vampire tente de préserver, il reste une personne d'assez curieuse. Il ne peut se retenir, c'est ainsi.
Plus le temps passe et plus il se permet d'estimer que les anciens ne sont pas si inintéressants...

        Ils avaient voyagé à travers là foret. Un voyage assez long mais plutôt cool, Sana connaissait les moindre recoins du pays du feu, elle y avait vécu pendant presque 100 ans, un temps assez long, croyez moi pour en apprendre sur la géographie. Maintenant qu'ils étaient la, Ikuro commençait à se demander ce qu'ils allaient faire.Bien normal me direz vous. Mais il n'était pas encore temps pour des explications, pour l'instant, il fallait preuve de patience, après tout, Rome ne s'était pas faites en un jour.



        Les verts, s'étaient bien sur les ninja de la feuille, Sana était comme ça elle avait des tonnes de petits surnoms affectifs en reserve.

Décidément, cette femme ne cesse de m'étonner. Mais, je n'ai plus vraiment le choix maintenant.



Avant de devenir Kenketsu, je n'avais pas été dans un village militarisé. Mes parents étaient d'anciens membres d'une famille dorénavant éteintes mais, ils ne maîtrisaient pas le chakra. Ils préféraient la vie à la ferme et n'apprenez pas à se battre. Je me souviens que je persévérais bêtement à m'améliorer en souhaitant aider une nation. Mais...

        Pourquoi le lapin ne viendrais pas se jeter dans la bouche du méchant vampire ? C'est vrai quoi ! Les verts étaient n'allais pas laisser deux vampires traîner dans leur contré bien longtemps.



        Il y avait une chose que Sana avait oublié de mentionner à Ikuro, et cette erreur aurait pu leur être fatal s'il avait croiser un Konohajin avant. Qu'elle conne ! A vouloir lui cacher ses plans, elle en oubliait l'essentielle. Comment Ikuro allait-il réagir fasse à un humain ? Lui qui les avait évité depuis tant d'année. Espérons juste que sa faim ne prenne pas le dessus.


        C'est vrai qu'il aurait pu être tentant d'arracher la tête du premier « vivant » que l'on croiserait. Mais ça, c'était pour les rats, eux, ils devaient devenir des dieux. Ikuro demanda à Sana pourquoi avait-elle choisi Konoha. Elle voulu d’abord éviter la question mais se ravisa, c'est vrai qu'elle pouvait au moins lui lâcher quelques brides d'informations.

Le pays du feu... Hum.. Cette terre semblant sans importance semblait donc faire naître les plus grandes. Amusant. Veut-elle transformer les Konohajins pour renouveler la race ? Cette possible semble grotesque mais, les possibilités sont nombreux et variées. L'idée de départ pourrait être celle-ci. Marchant avec calme, j'observais les alentours.



La vieillesse semble apaiser l'esprit et rendre légèrement nostalgique... Tout mon contraire.

        Au final, Ikuro s'avérait être un très bon soldat. Il ne rechignait pas à l’effort, même quand Sana lui demandait de mettre de coté sa faim de loup. Elle ne s'attendait à un calme si grandissant chez ce jeune homme. Temps mieux, car du calme, il en faudrait. Venir à Konoha, rencontrer ses habitants, n'était qu'une petite partie du plan. Le but final étant de rencontrer la prêtresse du feu. Celle qui fait la pluie et le beau temps dans le pays. Une Kitto paraît-il, Sana n'en était pas sur, mais au final, cela n'avait que d'importance.


        Et oui mon petit. Les plans les plus machiavéliques demande une organisation sans faille. Sana avait tout prevu tout calculé.

Et voilà que le gros sur son chemin du retour entendit deux personnes parler. C'était une fille à l'accoutrement aussi original qu'idiot et un bonhomme avec un air tout aussi débile. Raito s'approchait d'eux, naïvement sans se méfier, car bon il n'était pas non plus très compliqué de deviner que c'était des étrangers bien trop louches pour être approchés.

Raito l'air aussi niais que tout s'avança de quelques pas, faisant trembler la terre, la main sur son épée d'1m50 et de 40 kilos. Son visage était pourtant souriant et accueillant et d'une voix chaleureuse il annonça :



L'air était tout de même plein de tensions, il aurait pu ne rien se passer tout comme il pouvait se passer quelque chose. Mais tout cela dépendait de l'avis de ces deux gugusses qui se trémoussaient dans le territoire du géant de Konoha.

Ce qui est bien avec Nakatsu, c'est sa capacité à se dire que " cette fois, ça ira " dans la plus grande naïveté à chaque fois qu'une épreuve se présente à lui.
Et aujourd'hui, il était retourné dans la forêt avec la ferme intention de remettre la main sur un de ses effets personnel qu'il avait perdu lors de son jeu du chat et de la souris avec le bûcheron écervelé de Konoha.
Après quelques recherches, il l'avait retrouvé, s'était paumé, cassé la gueule et finalement retrouvé à deux pas d'une conversation dont il ne saisissait que des « mmmhhh » indistincts. Curieux comme pas deux, il finit par se rapprocher de trois ombres dont appartenant à un ours humanoïde parfaitement reconnaissable. Il avait alors songé à faire demi-tour mais une voix -plus féminine- et également reconnaissable l'avait forcé se rapprocher un peu plus. Juste un peu. De toute façon, d'ici, ils ne le verraient pas, n'est ce pas ?
À moins que...

Voilà qu'enfin un vert se pointait, pas vraiment le genre que Sana attendait. Celui était une vrai montagne, il faisait bien deux mètres. Je plaignais la femme qui avait mit au monde ce « truc », il avait du en falloir du courage pour sortir un bébé qui devait peser au moins cinq kilos à la naissance. Vu la tête de Sana, elle devait penser à la même chose que moi. Ce type était une abomination sur patte.



        La porte était entre ouverte, il ne restait plus qu'à l'enfoncé, Ikuro, tu connaitrais bien vite la raison de notre présence ici.

Le gros bonhomme était là, il écoutait les paroles de la jeune femme et sans un doute il commença à croire toutes ses paroles, quel con, mais bon rien n'était mauvais pour une bonne dose de naïveté. Et puis pour moi ça donnerait un peu d'action à narrer. Le gros gaillard annonça :



Raito montrait les dents, pas touche à ses bestiaux, c'était son petit déj, son repas ainsi que son dîner, donc celui qui lui enlèverait la cuillère de la bouche n'était pas encore né. Et voilà qu'une autre conversation s'annonçait tandis que la Nakatsu observait tout cela bien sagement dans son coin. Mais qu'allait-il arriver ?!

Eh mais attendez.. Il est vraiment débile enfaîte ! Bon c'est vrai qu'on aurait pu s'y attendre vu sa gueule, mais quand même, c'est pas interdit de nous surprendre. Il venait de baragouiné quelque chose du genre « Moi manger mes sangliers, toi pas croquer » dans un patois du coin sûrement car Sana n'avait quasi rien saisi.

Wowowo ! Il vient de rugir ou je rêve ?! Si tout les Konohajin sont comme lui, nos deux compères ne sont pas sorti de l'auberge. La tout de suite, ce que j'aurais aimé, c'est que Sana lui saute dessus et lui bouffe le crane. Rien qu'imaginer la scène je suis tremblant. Allez Sana, épate nous, par pitié.

« Très bien, Ikuro suivons le jusqu'aux portes. »

Eh merde ! Bon, pas de tête par terre au programme apparament. Franchement, depuis que tu a feter ton 260ieme anniversaire tu es chiante comme une none.

Bien qu'un peu vieux, le grand musclé semble savoureux. J'aime réellement la résistance et voir un type avec une carrure de ce genre me fait réellement rêver.



Enfin... Pas pour l'instant. Et pas des animaux pour ma part. Bref, nous prîmes dont la direction des portes. Nos aventures risquent d'empirer, ce plan n'était pas vraiment bon... Les Konohajins étaient vraiment crétins, ils laissent des étrangers pénétrer les environs avec une facilité folle... Les possibilités allaient être nombreuses. Enfin, tout dépend de notre temps de survie au sein de ce village.

Par chance, le village de Cha n'étant que civil, ils ne pouvaient pas estimer nos intentions. Ils sont peut-être même en train de penser que nous sommes des marchands. Enfin... Sana à la rigueur, elle a un petit air de bohème. Ils doivent penser que je suis un vendeur de joie. Cela expliquerait la coopération du gros.

Les origines du Prince semblent floues et les descendants semblent perdre en classe ainsi qu'en intelligence..