Les liens du sang

Tandis qu'il s'éloignait lentement de son oncle, quelques larmes perlèrent sur la peau ébène du jeune garçon. Vexé de n'avoir réussit à comprendre ce que son oncle avait essayé de lui faire comprendre, inquiet de ne pouvoir un jour chevauché le Vent comme il avait souhaiter le faire avec de rendre un véritable hommage à sa mère et perdu dans ce qui était son désir, l'enfant réagissait comme tout enfant aurait du réagir dans cette situation; en pleurant. Cette puissance de ces sentiments qui tournoyaient en lui, l'accablant d'une pression qu'il ne savait extérioriser, n'avait trouver qu'une seule réponse adéquate, celle des pleures de l'enfant. Il n'y avait pas de mot suffisant pour qu'il puisse exprimer ce qu'il ressentait. Il n'y avait aucun geste pouvant être plus explicite que ces larmes coulant sur ses joues.

Ce qui passait pour un caprice venait de lui être refusé et Mokojin ne comprenait pas ce qui empêchait ce puissant et saint guerrier qu'était Kirishitan Salomon de lui dévoiler la force, la puissance et la beauté de la manipulation du Vent. Peut-être était-ce les principes moraux du Pasteur qui l'empêchait de lui montrer ces techniques destructrices qu'il détestait tant. Cependant, l'enfant, lui, n'avait que faire de cela. Il voulait juste voir son oncle jouer avec le Vent comme sa mère l'avait fait avant lui. Il voulait juste pouvoir le faire à son tour. Il voulait seulement se sentir appartenir à ce côté guerrier de la famille.

Et, alors qu'il était assez éloigné de son oncle, le jeune Mokojin s'exprima d'une manière qui ne lui ressemblait guère, en baissant la tête: