Réveil difficile.

Peu de temps, après avoir quitté le champ de vision du Raikage. Kazuna s'évanoui et cette fois pour de bon. Les ninja médecin s'occupèrent d'elle, fit en sorte que le saignement s'arrête. Qu'elle est une cicatrice bien horrible sur le moignon. Mais tout ça, elle ne le vécu pas. Non, elle était parti dans le pays des rêves durant plus longtemps. Et cela fut le cas encore jusqu'au lendemain en milieu de matinée. Doucement, elle ouvrit les paupières. Pendant quelques secondes, elle se senti bien. Oubliant complètement tout ce qui c'était passé. Puis tout lui revint au visage d'un coup. Elle était attaché au lit. Elle se secoua dans tous les sens jusqu'à libérer sa main gauche. Avec celle ci, elle retira tout ce qui la retenais. Puis elle leva sa main droite, et ne vit rien. Quelle sensation étrange, elle pouvait bouger ses doigts. Elle les sentait bouger. Mais la main n'était plus là. Posant doucement sa main sur son coups, elle senti une vive douleur. Elle avait de nombreuse marques du aux strangulation de Masashi. Il n'y était pas allé de main morte. Quel manipulateur vicieux. Kazuna qui se pensait être le maître dans son domaine. Il venait de la battre à son propre jeux. A cette pensée, elle ne pu retenir un petit sourire. Avait elle enfin réussi à changer Masashi ? Le rendant plus froid, et plus dangereux pour les ennemies du village ? Elle le saurait bien assez tôt.



Personne n'allait sans doute lui répondre. Mais c'était l'occasion d'essayer. Masashi avait sans aucun doute gagné la guerre entre eux. Kazuna avait perdu elle l'acceptait. Mais il fallait parler de la suite maintenant. Kumo avait de nombreux ennemie à travers le monde. Les deux anciens ennemies allait devoir s'allier. Et elle comptait bien commencer à mettre ça en place.

Deux heures après la demande de Hattori Kazuna, le Raikage prit enfin la peine de la rejoindre dans une sorte d'infirmerie sous barreaux. Observant avec satisfaction la situation, le Shinobi était dorénavant certain du bon déroulement des événements. Les ennemis de Kazuna étaient liés afin de réduire sa puissance politique au néant. Finalement, sa survie était une punition bien plus difficile à vivre aux yeux d'une femme vivant pour le pouvoir. Une fois la porte passée, Masashi se mit à observer les nombreux meubles existants dans la pièce. Durant son observation et son silence, il eut la surprise de constater que son ancienne Némésis était emprisonnée à son lit. Des mesures bien trop drastiques pour une femme sans la moindre capacité. S'approchant de sa cousine, l'homme prit l'initiative de détacher les différents liens clouant la femme à son lit. Les membres supérieurs semblaient déjà détachés, quelqu'un avait donc mal réalisé son travail. Prenant la parole avec un calme olympien, le ninja ne perdait pas en vigilance.


Deux Shinayaka s'étaient occupés d'attacher la femme à ce lit et à sécuriser la salle. Globalement, le travail n'était pas si mauvais, les membres semblaient fixés au sol et hormis ce petit défaut sur les membres supérieurs, les sangles étaient suffisamment serrées. Sûrement que le corps quelque peu dénudé avait pu bouleverser les chauves du village. Chaque homme possédait un défaut, celui des Shinayaka était sûrement lié à cette crainte du corps féminin. Un réel problème de fabrications, Yomei ne tarderait pas d'être contacté afin de régler cet inconvénient.


Elle était sûrement plus concernée que quiconque par le destin, elle se retrouvait sans le moindre pouvoir décisionnel et elle n'imaginait pas que ce n'était qu'une étape dans son enterrement. Réellement, elle n'allait point conseiller Masashi et elle n'allait plus avoir le moindre mot à dire dans la moindre discussion importante. Elle n'allait plus qu'être l'esclave de ses maux. Elle ne représenterait plus rien pour quiconque, il était nécessaire qu'elle ne possède plus rien pour qu'enfin, le Raikage se décide quant à son avenir. S'éloignant de la femme pour observer au travers des barreaux, le ninja se mit à repenser à ses enfants. L'une était cachée et grandissait dans le plus grand des secrets. L'autre était totalement disparu et s'entraînait avec son maître. D'une voix toujours aussi calme, l'héritier du clan Hattori reprit :

Kazuna semblait avoir perdu l'espoir de voir arriver son cousin. Cela faisait presque deux heures qu'elle avait demandé à le voir, et personne n'avait du lui faire la commission. Sans doute était ce ça la punition. Plus aucun pouvoir, plus aucune force de décision. Les masques était encore fidèle, mais pour combien de temps. Personne ne suis un chef faible. Rapidement, ils se tourneront vers Fumi. Et si elle même s'est tourné vers Masashi les masques sont donc devenu obsolète. Elle fut tiré de ses pensée par Masashi. Finalement il était venu. Sans doute par curiosité. Ou pour se délecté du spectacle de voir sa cousine dans cet état. Il avait gagné. Il avait mis sa némésis hors d'état de nuire. Le Raikage fut moqueur. Parlant de retraite. Kazuna savait rester classe en toute circonstance. Elle entra dans le jeu de son cousin.



Elle rigola un peu, on aurait dit des personnes plaisantant. Mais c'était très loin d'être le cas. Les deux personnes qui se faisait face était en guerre depuis tellement longtemps, que Kazuna ne se souvenait plus quand était la dernière fois, qu'elle avait eu une conversation calme avec Masashi.



Kazuna semblait accepter son sort. Elle en avait marre de ça, elle avait envie d'être un peu au calme. Kiri avait bien plus atteint sa psyché qu'elle ne le laissait entendre. Deux ans de torture et de supplice en tout genre avait eu raison de sa combativité.



Kazuna était sincère dans ces dires. Elle ne voulait plus de guerre, la guerre qu'elle avait lancé lui avait fait trop perdre.



Cette dernière phrase était un peu moqueuse, il fallait l'avouer.

Impassible, le terme était parfait pour décrire le redoutable Hattori Masashi durant les nombreux mots de la vipère. Une fois de plus, elle se servait des mots pour mieux causer des maux, usant de son savoir pour déstabiliser son adversaire. Malheureusement, elle était dorénavant certaine de son rôle minime au sein du village et elle préférait ramper au sol pour posséder une chance de redevenir quelqu'un. Un zeste d'humour dans une conversation imbuvable, c'est exactement ce que cette malheureuse tentait de servir au puissant Raikage. L'observant avec du recul, l'homme était presque étonné d'observer cette détermination ne semblant diminuer malgré les obstacles. C'était donc terminé, aussi aisément ? Non. Kazuna était fourbe et elle finirait tôt ou tard par reprendre le contrôle de quelque chose, elle s’apitoyait aussi vite qu'elle trahissait, était-ce le réel pouvoir héréditaire du clan Hattori ? Observant l'urine de la femme dans la bassine sous le lit, le Ninja s'avouait sadique de la faire descendre si bas dans la bassesse. Il était amusant de mettre cela sur le dos des Shinayaka, mais ce n'était que mensonge. L'homme souhaitait tout contrôler d'elle, lui faire définitivement comprendre que Kumo ne pouvait oublier sa trahison.


Le ton du Kage était froid, mais l'objectif n'était pas d'être désagréable. L'homme ne souhaitait qu'une chose ; remettre les idées en place à la couleuvre de Kumo. Malgré la haine parcourant le corps du Raikage, il semblait intéressé quant à la discussion sur Shizuka. Kazuna venait de s'embarquer dans une discussion complexe, Masashi possédait énormément à dire sur le sujet et il pouvait exactement tout reprocher à son interlocutrice. Ainsi, tout en observant les vitres réduisant l'intimité de la femme au néant, les paroles du Shinobi vinrent aux oreilles de son ancienne Némésis :


Elle continuait à préparer de vils desseins, elle semblait décidément irrécupérable. Kazuna était formatée pour détruire constamment, Masashi avait bien fait de lui interdire la moindre visite temporairement... S'approchant lentement, il reprit son monologue :



Sous les yeux des Shinayaka défilant dans le secteur, cette chambre offrait la pire punition pour cette femme qui planifiait dans l'ombre. Elle ne pouvait dorénavant plus rien contrôler, ni même sa propre vie. Le secteur était parfaitement protégé et l'handicap majeur de la Hattori permettait à Masashi de ne plus craindre la moindre tentative de fuite.

Kazuna n'appréciait pas du tout la réponse de son cousin. Il abandonné tellement vite à éliminer cet espèce. Les vampires était un réel danger, l'homme qu'ils avaient rencontré était capable de détruire un empire à lui tout seul. Et puis, il n'était pas seul justement, il y avait cette petite fille aussi.



Bref, Masashi devait trop savouré sa victoire. Il ne semblait pas acte à écouter Kazuna correctement. Pourtant elle était dans le vrai, ils étaient deux à avoir enlevé Shizuka, et si le premier ne l'avait pas, alors le deuxième l'avait. Mais depuis le temps, ils avaient déjà du la vider de son sang. Ou alors ils l'ont changé. D'après les légendes, les vampires peuvent faire ça. Mais Kazuna ne l'a jamais vu de ses propres yeux.

La défaite de Kazuna ne semblait pas lui convenir, elle se réfugiait dans de maigres espoirs pour un objectif bien mystérieux. Afin de noyer sa défaite, Masashi avait préféré abandonner la moindre possibilité quant à la survie de sa sœur. Son Chakra s'était envolé, il possédait une confiance énorme en sa capacité de senseur et il ne pouvait garder espoir. Bien évidemment, il fut plus que troublant de ne pas retrouver le cadavre cette ancienne beauté, mais était-ce suffisant pour imaginer une moindre chance ? Non. Le Raikage connaissait l'existence de la petite fille, mais il n'avait pu la rencontrer. Logiquement, elle possédait un don exceptionnel en tant que ninja senseur, mais elle ne pouvait camoufler l'énergie d'un autre. L'héritier ne pouvait oublier ce moment, la sensation de sentir cette énergie partir ailleurs...


Rien que le fait de prononcer les quelques mots n'était pas agréable pour le Raikage. Bien évidemment, il disait la vérité, mais celle-ci n'était pas simple à admettre. Il aimait encore sa sœur et il espérait pouvoir l'observer avec Amour de nouveau... Malheureusement, le village n'allait pas l'attendre et ses deux enfants nécessitaient d'un père fort et attentif. Et pour l'être, Masashi devait pouvoir transmettre un empire à sa mort. Un empire si grand que la guerre n'existerait plus. Un idéal irréalisable dans le simple objectif de remplir une vie terne. L'homme aux yeux d'or se mit à fixer son interlocutrice :



Marquant une pause, le Kage prit du temps à observer le corps de Kazuna, à quoi pouvait-elle servir dorénavant ? Son moignon réduisait sa beauté, elle ne ressemblait plus qu'à une survivante d'une guerre quelconque. Malgré tout, il était impératif qu'elle mérite sa survie, le Hattori allait bien lui trouver une utilité quelconque.


Un énième pic pour descendre la couleuvre. Cette attaque camouflait cependant une réelle ambition de Masashi, il ne pouvait se léser de cette potentielle carte maîtresse.

Il ne craint pas une enfant ? Quel idiot, si c'était simplement une enfant oui. Mais elle était surement bien plus vieille que son apparence. Enfin, si sa fierté ne voulait pas écouter, Kazuna n'allait pas s'acharner à crier. C'était drôle de le voir se donner des grands airs. Pour une main coupé ? Sérieusement ? Depuis quand Kazuna avait besoin de ses mains pour installer le chaos. Depuis quand avait elle besoin de qui que ce soit pour ça. Lui trouver une utilité ? La perte d'une main lui aurait enlevé tout ses dons. Elle ne pu s'empêcher. La jeune femme pouffa de rire devant le Raikage.



Kazuna se pencha un peu, forçant sur ses liens. Elle commençait à en avoir marre d'être attaché.



La réponse étant, à n'importe qui capable d'écouter, et qui serait assez faible d'esprit pour la croire. Donc personne dans cette pièce.

Cette femme semblait drôlement certaine. Elle ignorait pourtant tout du monde politique. Comparer le gouverneur à ce vulgaire Mizukage, c'était d'une idiotie sans fond. Elle ne comprenait rien à rien et elle semblait s'enfoncer volontairement dans des eaux troubles. Malheureusement, sa position politique n'était pas dans sa faveur. S'approchant de son bras attaché, le Raikage se murait dans le silence, écoutant le long monologue de cette folle. La couleuvre était encore capable de montrer ses dents, elle se livrait à la farce du serpent, faisant croire que son venin existait encore. Malheureusement, elle n'était plus rien dorénavant et elle n'allait pouvoir récupérer son titre en prouvant sa folie grandissante. Détachant lentement la belle Kazuna, Masashi prit enfin le temps de lui répondre :


Malgré cette erreur, elle n'était pas entièrement dans la fausseté. Kumo possédait une force de frappe énorme. Le village avait prouvé sa force et semblait s'en sortir sans trop de difficulté. Le bras de Kazuna était dorénavant libre du moindre mouvement. Après avoir croisé ses bras, le futur empereur reprit :

Même si Masashi ne semblait rien prendre au sérieux de la part de Kazuna, les deux semblaient tomber d'accord sur un point. Ils voulaient que Kumo domine le Yuukan, comme autrefois. Il y avait les villages civile. Et aussi le village de Konoha. Konoha était faible, depuis la désertion des deux figurent les plus importante de sa politique. Et il paraissait difficile de se relever de cela rapidement. Mais Konoha d'un autre coté compte des guerriers plus que puissant. Il fallait réfléchir à tout cela. Mais c'était peut être un peu prématuré de déjà parler de conquête. Il fallait d'abord connaitre un peu mieux la situation des différents endroit à conquérir dans ce monde.



Kazuna bougea un peu la main qui lui restait lorsque le Raikage la détacha. Elle toucha brièvement son moignon. Puis elle s'assit sur le rebord du lit. Elle était dénudé, mais elle s'en fichait. Elle n'était pas pudique, et elle savait que cela ne troublerait en rien Masashi. Kazuna ne cherchait rien d'autre que ne plus être allongé. La vipère se gratta la tête, et s'étira doucement. Elle montra son moignon à Masashi et dit.



Kazuna se reprit rapidement. Elle ne parlait pas à un ami, mais au moins, elle venait d'être franche avec lui. Sans doute pour la première fois depuis toujours.

Elle n'était pas digne de diriger la moindre parcelle de Kumo, décidément. Elle ne comprenait pas l'impact réel de l'économie ni les moyens à dépenser pour rendre une contrée totalement indépendante. C'était indignant.


Elle semblait agiter sa punition avec fierté, prouvant sa fidélité via ce moignon. Bien évidemment, cela ne prouvait absolument rien. Kazuna n'était qu'une traîtresse méritant de mourir dans d'atroces souffrances. Elle ne pouvait espérer mieux ni demander plus. Elle était ainsi dans l'attendre de sa propre mort, ne pouvant qu'espérer une fin de vie plus amusante que son présent. Debout, le ninja se dirigea de nouveau vers un extrême de la salle afin de fouiller dans un tiroir.

Enfin, enfin le Raikage semblait être quelque peu réceptif aux dires de Kazuna. Ce n'était presque rien, mais elle avait réussi à très légèrement capter son attention. Ce n'était pas gagné, mais peut être qu'un jour elle allait pouvoir discuter avec les villes commerçante. Pourquoi pas après tout, elle avait eu cette idée il y a bien longtemps. Mais elle pensait cela impossible à mettre en oeuvre avec les masques. Seul l'appui d'un village aussi puissant que Kumo pourrait permettre de négocier avec les villes civiles. Mais cependant, pour le moment, le Raikage ne semblait pas enclin à faire confiance à la vipère. Comment lui en vouloir, c'était impossible de faire confiance à cette traitresse après tout ce qu'elle avait fait au village, et à Masashi en particulier. Peut être qu'il allait avoir besoin de quelques preuves.



Bien sûr, Kazuna faisait référence aux traitrise de Reiko. Il avait d'abord trahit Kazuna, traqué les masques rouges. Puis trahit Masashi pour prendre le pouvoir avec Kazuna. Puis trahit Kazuna de nouveau lorsque Masashi remporta la victoire. Son frère était mort pour elle, elle était tellement dégouté par Reiko, qu'elle ne voulait plus jamais le revoir.



Kazuna se leva, et avança jusqu'à Masashi. Son corps était presque entièrement dénudé, elle avait juste des bandages sur la poitrine en guise de sous vêtement, et un pantalon de Kimono. Elle n'avançait pas pour le séduire, ou pour lui donner envie. Non elle avançait pour qu'il puisse voir correctement son dos plein de cicatrices de coup de fouet, ses poignet et cheville portant les marques de chaîne. Les marques de brûlures sur son ventre et ses bras. Et il ne voyait pas les marques de coupures sur ses cuisses. Et à cela, Masashi avait ajouté cette main sectionné.

Kazuna réalisait enfin son intérêt dans ce jeu, elle n'était vivante que pour mieux préparer sa mort. Pour mériter la moindre estime, elle devait risquer sa vie. Elle s'amusa dorénavant à montrer les quelques vulgaires preuves de sa bienveillance. Menteuse. L'héritier ne pouvait croire un traître mot de cette femme. Ses blessures n'étaient que la preuve de sa trahison, ni plus ni moins.



Le guerrier semblait de plus en plus dur, ce sujet l'intéressait énormément...