Comme chaque jour, le jeune Seitô s’entraînait avec Hataku afin de mieux maîtriser son art de l’épéiste. Aujourd’hui, c’était décidé pour lui, il allait finir par choper le truc lui permettant, d’enfin, maîtriser cette arme qui était bien trop démesurée pour le garçon. Il s’en alla donc, tôt le matin, avec cette détermination flamboyante, pour percer le mystère de la manipulation de l’épée lourde.
Après plusieurs minutes de course, il arriva sur le terrain d’entraînement. Puis, il sortit de son parchemin la bête, avant de la saisir à deux mains. Il arrivait de mieux en mieux à le tenir, ce n’était pas vraiment ça le problème. En vérité, l’essence même de la difficulté était dans l’équilibrage de la puissance / masse de l’épée. En soit, à chaque fois qu’il frappait avec, le jeune Uzumaki n’arrivait pas à ne pas décoller du sol, et à être déséquilibré. Il perdait à chaque fois l’équilibre, et se faisait emporter par son propre coup.
Un problème qui semblait impossible à résoudre. Surtout quand une voix inconnue se mit à critiquer sa posture. Il n’était même pas encore à la maîtrise de la posture ! Là, il essayait déjà de ne pas s’envoler à chaque fois qu’il portait un coup.
S’armant de patience et de courage, Seitô commença une série de coups. Il arriva au premier coup à s’appuyer suffisamment sur ses jambes pour ne pas décoller. Le second coup fut une réussite aussi, mais le troisième… IL perdit l’équilibre. Emporté par la force de son propre coup, il décolla du sol, avant d’effectuer une petite pirouette pour se rattraper. À force de l’échec, il commençait à avoir l’habitude.
Soupirant, il planta sa lourde épée sur le côté, affichant un regard déçu.
« Putain, je n’y arriverais jamais sérieux…. »
C’était un gros coup au moral pour le jeune adolescent à la chevelure flamboyante. S’asseyant en tailleur, se laissant presque tomber sur le sol, il croisa les bras, regardant le mannequin. Il avait réussi à massacrer autour de sa cible, mais inutile, il n’était pas suffisamment entaillé.
« C’est pas comme ça que tu arriveras à quoi que ce soit, Bakayaro. Elle est bien belle, la future fine fleur du village de Konoha. »
Puis, l’autre protagoniste fit un peu de bruit, il s’essuya vivement les yeux, avant de se relever, et afficher son sourire naturel… Bien qu’un peu forcé. Il avait encore pupilles humides, alors qu’il s’adressait à son aîné.
« J’essaye déjà de ne pas m’envoler quand je frappe, mais cela semble impossible… »
Un échec cuisant pour l’Uzumaki.