J'attendais, j'attendais désormais la réaction qui n'allait guère tardé à arriver. Je compris très rapidement ce qui allait suivre, un déchaînement de colère, et je n'étais pas la seule à le savoir, puisque le silence déjà pesant quelques instant au préalable, c'était accentué. J'eu cette drôle impression que le monde entier venait de s'arrêter, tenu en suspens par Kazuna.
Alors que tout les regards était fixé sur nous, le miens fixait celui de la vipère, je pouvais y voir cette lueur haineuse grandissante. Sa digue intérieur allait cédé dans quelques instants. J'eu le temps d'apercevoir sa seule main valide effectué des mudras. J'aurai pu réagir, je suis une ninja après tout. Une ninja expérimenté qui plus est, j'aurai pu agir, mais je devais avoué que je désirai me faire battre, je succombai a l'envie de subir une attaque frontale. Mais, finalement, elle ne se faisait pas appelé "vipère" pour rien, c'était une Hattori, excellent dans l'art du poison. Alors, je sentis sa poigne, ferme, sur ma gorge, m'empêchant presque de respirer. Il ne fallut que quelques secondes pour que son poison fasse effet sur moi. J'étais également issu de la branche Hattori et je savais parfaitement reconnaître l'utilisation du poison.
Alors, à cet instant, je sentis mon esprit quitter mon corps, j'étais en pleine tripe, le monde bougeait tout autour de moi, alors que j'avais totalement conscience que cela n'était en rien la réalité. Chaque grincement de chaise me faisait l'effet de coup de tonnerre. Les premiers instants, cette sensation me rappelait celle des herbes que j'utilisais. Mais, rapidement, cela s'empira. J'avais la douce impression de respirer du feu, cela n'était en rien douloureux, mais étrange. Non, je ne souffrais pas et c'était bien là le problème. Je voulais que cette connasse de proxenète me fasse mal et voilà que j'avais l'impression de boire du feu ? Bordel, j'aurai mieux fait de me fouetter. Le feu, encore et encore, je brûlai intérieurement, les flammes irréelle se répandait en moi. J'allais mourir ? J'allait finalement crever dans un bordel et sans foutue douleurs ? Non, non, non, je refuse de crever sans jouir de la souffrance ! Cette pétasse ne me ferait pas cela tout de même hein ?!
Enfin, le bras fait d'or s'allongea. Bien davantage que la réalité le permettait, mais ceci était encore un fois, une distorsion de la réalité. Mais j'étais certaine d'une chose, sa fausse main allait me frapper de plein fouet et je cambrais de plaisir par avance. Lorsque son amas de pierre précieux me percuta, je chuta sur l'arrière dans un cris de plaisir qui allait probablement régaler chaque vicelard du bordel. mon visage brûlait et cela n'avait rien à voir avec le feu qui s'écoulait faussement en moi. Bordel que sa faisait mal, et c'était fichtrement plaisant.
Alors que mon esprit luttait pour garder pied, j'arrivai malgré tout à articuler un simple mot:
J'entendis un rire émaner de la pièce qui tintèrent dans mon esprit comme des cloches. Et vint le moment où je sentis la fraîcheur du pied nue de la séduisante Kazuna sur ma tranchée. Bien que la situation semblait risqué, je ne pouvais empêcher mes reins de bouger sous l'excitation. J'avais envie de lui crier de me soumettre, de me rabaisser, de m'humilier mais par dessus tout, de me frapper avec virulence. Dans mes demande inexprimé, je n'eu que pour réponse la compression de ma gorge, transformant ma respiration en un simple filet de suffocation. Durant que mon esprit virevoltait dans tout les sens, je tentai de compter le nombre de seconde que je passerai sans respirer... Un, deux, trois, dix, vingt, vingt-cinq... La connasse allait vraiment me tuer ? Je ne pouvais tenir guère plus longtemps. Mes yeux commençait à s'arrondir d’inquiétude et j'allais décider de commencer à réagir en venant agrippé son pied de mes deux mains. Même sous l'effet du poison, je ne devenais pas une pauvre lapine apeurée incapable de me défendre. Jusqu'alors, j'acceptai de jouer le jeu afin de jouir d'une punition. Mais, peut-être faisais-je fausse route et que finalement, le seul désir de la femme était de me tuer pour l'humiliation que je lui avais fait subir. Finalement, j'avais mit trop de temps pour commencer à réagir et je me sentis partir davantage, mes mains glissa sur son pied et je perdis toutes forces avant que celle-ci prenne la décision de relâcher la pression exercé sur ma trachée. Comme une envie incroyable de vivre, je m'empressai de respirer à nouveau, chaque respiration me brulai -cette fois ci, réellement- les poumons. Alors que je chechais encore à reprendre une respiration normale. Kazuna décida de me chevaucher. Finalement quoi ? Elle et moi allions baiser ? Alors que le désir grimpait davantage en moi, mêlé à une certaine inquiètude, la femme m'embrassa. Bien évidemment, j'étais du genre à participer, alors je l'embrassai en retour. Mais, bien évidemment, la garce avait une idée derrière la tête et je la regardai du coin de l'oeil effectué une continuité de mudra. Alors, la douleurs de ma gorge et de mon visage tuméfié s'apaisa, et je sentis mon corps se détendre. Un peu plus, un peu trop même... Je sentis finalement que mon cœur ralentissait dangereusement. Cette garce usait encore de son putain de poison pour tenter de me tuer, ou de me faire jouir, je ne le savais pas. Une chose était certaine, cette conne était vraiment une mauvaise tortionnaire. Il était certain qu'elle connaissait parfaitement les limites de la mort, pouvant vous emmenez à la limite de celle-ci, mais elle bien incapable de faire réellement jouir une femme telle que moi. Ce que je cherchais c'était la douleurs, la vrai, pas jongler entre la vie et la mort. Et alors que mon coeur semblait vouloir s'arrêter et m'emmener dans une euphorie, celui-ci repartit à la chamade. Frôlant l'excès, ramenant mon corps à la réalité de sa douleurs. Me provocant ainsi quelques tressaut de plaisir incontrôlable. Notre public prenait son pied à me voir prendre le miens. Mais chaque vague était finalement trop courte puisque chaque haut était suivit d'un bas... Je detestais cette situation, ce que je voulais c'était subir la douleur de manière constante, fulgurante, montant créchendo et restant à son apogée; et non pas redescendre avant que celle-ci ne puisse m'emmener à l'orgasme...
Il me fallut plusieurs minutes, allongé au milieu d'un monde qui reprenait doucement vie pour réussir à me redresser. Je n'avais nullement remarqué que la gérante était partie... Difficilement, j'empruntai les marches d'escalier qui menait à ce qui devait être son bureau. Mon corps m’élançait, les derniers vestige du poison dans mon corps et de la baffe monumentale que m'avait offerte Kazuna. Baffe qui fut finalement le seul acte plaisant de cette soirée. Entrant dans son bureau, je lancai:
« Médiocre ! Nul ! Ce que je cherche c'est à souffrir, pas à frôler la mort ! Je demande à être rembourser ! »
Finalement, peut-être que Kazuna allait bel et bien la tuer ?