Nous avions fait toutes les deux routes dans les rues de Kumo vétu que très légèrement. Nous étions accueillis par les regards vicieux et les sifflement lors de nos passages devant les hommes. Ceci ne me dérangeait nullement, après tout, n'aurai-je pas moi-même relooké une femme à moitié nue marchant en plein milieu de la rue ?
Lorsque nous pénétrâmes dans notre maison, celle de ma jumelle et moi-même, je commencai par crier:
Je disais cela pour ma sœur, malgré le fait que je ne savais nullement s'il était de sortie ou présente.
« Bienvenue chez moi ! Je vis ici avec ma sœur. »
Je ne pris pas la peine de lui expliquer que ma sœur était ma jumelle. Non, nous aimions Raika et moi-même laisser planer le doute, ceci créai constamment des situations ironiques, se faisant passer l'une pour l'autre.
La femme, qui d'ailleurs, je ne connaissais toujours pas le nom devait apprécier la demeure dans laquelle nous vivions, privilège d'être une hattori. Certes, la décoration était particulière, un mélange harmonieux de bazars, de shuriken planté au mur, de tâche de sang par-ci par-là.
Et cette femme qui allait devenir ma médecin m'invita à rejoindre ma chambre pour s'occuper de mes blessures. Si elle savait que d'ordinaire ce genre de proposition finissai en séance de torture... peut-être n'aurait-elle pas proposer de pénétrer dans mon antre.
« Ne t'en fais pas, j'ai juste besoin d'aide pour les bandages et désinfecter les plaies. »
Alors, nous traversions le salon, sans apercevoir ma sœur avant de pénétrer dans ma chambre. Cette odeur si particulière des herbes que j'utilisais dans mon encensoir imprégnai la pièce, alors que mon encensoir reposais au milieu de ma chambre. La décoration était simple, rien de vraiment superflu, seulement quelques armoires sans porte arborait des instruments de tortures: des fléchettes, des lames si fines que sur la traverse elles étaient presque invisibles, des aiguilles, une poire d'angoisse , un chat a neuf queues dont certaines des lanières terminaient avec un pique de ferraille, des cordes et tout autre ustensile étrange. Quiconque aurait le sens du détail remarquerai également les nombreuses tâche de sang qui décorait le sol et les murs, mais également les attaches fixé au plafond et au mur, utile lorsque certain de mes jeux me poussait à me retrouver totalement soumise, attacher via un système ingénieux de corde.
Je ne prie pas le temps d'expliquer à quoi servait tout ces outils de torture, cette femme avait probablement compris le genre de femme que j'étais suite à ce qui c'était déroulé chez Kazuna...
Alors, j'ôta sans la moindre gêne mes vêtements, offrant pour la seconde fois ma nudité totale à cette femme. Peut-être qu'à la lumière des chandelles qui brûlait dans ma chambre, cette fois-ci elle remarquerai les nombreuses cicatrice qu'arborait mon corps, tout comme je remarquai au travers du fin voilage qui lui servait de tenu les étranges marque qu'elle possédait dans son dos.
« Tu peux utiliser l'alcool et les bandages qui sont posé la dessus, lui disais-je en lui montrant du doigts l'une des armoires. »
Je m'assis sur le bord de mon immense lit, ignorant le fait que le sang séché et l'alcool tacherai mes draps.
« Moi c'est Reika, et toi, qui est donc la beauté qui a accepté de me venir en aide ? »
Bien évidemment, je lui demandai ceci avec comme accompagnement un regard mielleux dont j'étais la seul à posséder et un sourire charmeur au coin de mes lèvres.