Justice pour Konoha

De la paperasse ? Il est sérieux le rouquin ? Azukiyo gardait son air renfrogné peint sur le visage, répondant sèchement à son collègue Hokage. C'était bien la pire chose à faire avec ce poste. Déjà que lui n'avait pas signé volontairement, il n'allait pas en plus de ça être le gratte-papier du bureau. Quitte à être Hokage, autant rouler du galon que de rester cloîtré le cul posé sur une chaise.



Murmura-t-il en retour à l'Hokage Uzumaki. Bien sûr c'était plus une façon de parler qu'un réel avertissement sur ses intentions. Quoique ... Avec l'autre débile de Gokoro, ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

L'annonce prenait de plus en plus des airs de débats, et la virulence des propos échangés n'avait d'égale que les tensions qu'elle faisait remonter. Même si les plus jeunes n'avaient pas eut à souffrir directement du génocide, ils en payaient les pots cassés où les blessures demeuraient à vifs dans certains quartiers claniques. Mais il était clair que les esprits les plus remontés durant le débat étaient les plus anciens, ceux qui étaient présents lors de cet acte abominable ; qu'ils étaient actifs ou passifs, tous avaient souffert.
Le village remontait à peine la pente des suites de cette guerre civile, il était hors de question de laisser des types comme Gokoro et Shirona créer une émeute ce n'était pas le moment.

Toutefois la Chikara n'avait pas tort dans ces propos, Azukiyo partageait son point de vue et pas uniquement en tant que membre de clan, mais aussi en tant que Konohajin et que nouvel Hokage. Azukiyo devait réagir avant que cela ne dégénère, et Kimino lui laissa justement la possibilité de s'exprimer. Tant mieux, il n'aura pas besoin d'en venir au bon vieux Katon.



Ce titre était tout aussi un honneur qu'un fardeau à porter, cela appliquait du respect mais impliquait des responsabilités et une ligne de conduite qui n'était plus en accord avec le comportement de l'Uzumaki. La punition devait être à la hauteur de son "crime" sans pour autant paraître cruelle. Une simple remontrance reviendrait à la rendre expéditive, mais la peine de mort abattrait sur Konoha un sentiment de dictature que les chefs ne recherchaient pas.

Gokoro n'était pas un idiot, il avait juste le sang chaud et une haine invétérée envers le clan Chikara. Tout comme Azukiyo à une certaine époque, avant son exile, ses voyages et son récent retour. Si Azukiyo appliquait la sentance seul, Gokoro le verrait comme un acte personnel dicté par pure vengeance et cela ne ferait qu'ébranler encore plus la décision de Tsubasa. Non, si Konoha devait resserrer les rangs et devenir un seul et même peuple, cela devait commencer par l'union des trois Hokages qui ne devaient représenter qu'une seule et même personne.

Allez fini les conneries, à un moment donné il a autre chose à foutre de sa journée qui a déjà mal commencée. Le Chikara tourne les talons et commence à se barrer.

Pff, franchement, le chef avait parler d'un discours pour une annonce importante. il avait omis de préciser que le discours du Hokage Uzumaki serait pleine de surprise. La capture de Kazami et l'attaque prochaine de Gekido. je ne pouvait que comprendre la nécessité d'assurer la sécurité lors de ce discours. Il était difficile de prédire comment réagirais les Chikara présent. Exigerait t'il immédiatement la tête de Kazami au bout d'une pique? Personnellement, je me fichait bien du sort de cette femme. C'était une traître et sa vie n'avait plus de valeur. Pour autant, les effusion de sang n'était pas son genre et la mort était certainement un châtiment bien trop doux pour ces crimes.


Une nouvelle surprise venait de frapper le village, Tsubasa venait de léguer sa place de Kage à Azukiyo. Cette nomination ne manqua pas de faire réagir à célèbre Uzumaki ce qui créa du mouvement. Ce qui renforcerait le pouvoir de ce dernier du point de vue des Chikara. Evidemment, si cela ne plaisait pas au Uzumaki, c'était bon pour eux non?



Le chef aurait sans doute agit pour calmer plus rapidement le mouvement de foule. Mais ce dernier n'était pas là. Tant pis, c'était donc moi qui prendrait les décision en son absence. Ordonnant simplement au unité en poste d'agir uniquement en cas de violence avérée. Ce qui pour le moment n'était pas le cas. Mais si l'ancien Uzumakidono avait fait dévié l’événement sur la nomination du kage Chikara, une belle blonde ramena le sujet sur les tension interne. Evidemment que ces dernières n'avait pas disparut. Le passé ne pouvait être oublié aussi facilement. Surtout quand de vieille plais venait se rouvrir aussi vite. Putin Qazea, t'aurais pensez quoi de tout ça ?

Puis j'ai perdu le fil, Gokoro semblait cette emporté, bien que dans le fond il avait raison. la forme de son discours lui donnait bien tord. Finalement, il y aurait bien quelque arrestation aujourd'hui. M'élançant dans la foule, je me glissa jusqu'à ce dernier, bousculant malencontreusement le jeune homme à ces coté. Chikara Eri ne tarderait pas à me rejoindre.





Pas de menotte, j'espérez que ce dernier suivrais bien gentiment. Qu'il montrez un signe de bonne fois. Après tout, qu'elle exemple laisserait t'il au clan Uzumaki en se donnant toujours plus en spectacle ?

Pensait que Gokoro se laisserait arrêter était une énorme erreur, surtout après avoir été vexé au plus profond de son âme par son neveu ? Le rang de Sanin, ce n'était pas un grade comme les autres, et il ne se retirait pas, abruti d'Azukiyo qui venait de devenir intouchable. Et puis cette blondasse qui ne se serait plus péter sous prétexte qu'elle avait des gros seins. La légende faisait demi-tour pour quitter le discours quand un jeune Chikara lui demanda de le suivre.



Voilà la seule réponse que lui donnait Gokoro en partant sans suivre le policier. Seiji semblait un peu perplexe face à cela.



La légende Uzumaki sorti donc de la foule pour se rendre au bar, mais est-ce que Seishiro allait le laissé faire ? Ce serait plus intelligent pour éviter l'escalade des événements. Mais il était seul maître pour cette décision.

Tout allait trop vite au goût de Seiji, il n'aurait jamais imaginé que tout dégénérerait ainsi. Les évènements s'étaient enchaînés, la légende Uzumaki s'enfonçant de plus en plus, mais pour en arriver à ce point là.... Bon sang. Ce talent propre à Gokoro pour foutre le bordel..... L'ancien Uzumadôno avait parlé sincèrement, et avait sur de nombreux points raison - le fait que le clan Chikara soit rempli d'abrutis se discutait - mais son manque de filtre digne d'un gamin de trois ans et sa façon de s'exprimer étaient horrifiants.

Sitôt le nouvel Hokage Chikara ayant prononcé la peine, le principal intéressé tourna les talons, avant d'être interpellé par un Chikara qui venait de bousculer Seiji. Celui ci ne s'en formalisa pas, c'était bien le dernier de ses soucis et l'autre s'était excusé, mais il sentait qu'il n'allait pas aimer la réaction de Gokoro. Mais l'homme n'allait pas refuser de capituler, si ? Bon d'accord on parlait de Gokoro Uzumaki mais quand même ? Et bah si. Purée de Sanin-ou-quelque-soit-son-grade-maintenant trop têtu. Quand le Uzumaki l'appela, il faillit s'étouffer. Lui, l'ex Uzumadôno, il en avait eu une d'invitation, et il n'avait pas suivi le gentil Chikara (il s'était excusé !) pour autant.



Il s'était avancé comme on lui avait demandé, mais il ne savait pas vraiment lui même si c'était pour suivre son sensei ou juste pour que celui ci puisse l'entendre. Sa question était en un sens rhétorique, bien sûr que la légende Uzumaki avait conscience de ses actes, elle n'était pas bourrée ( il n'osait pas imaginer ce qui se serait passer si ça avait été le cas ) mais les conséquences empiraient de seconde en seconde. En refusant de coopérer, il n'arrangeait vraiment pas son cas. Même si le brun qui lui avait demandé de le suivre laissait tomber l'affaire, ce qui n'était pas forcément gagné, il y avait forcément quelqu'un, à commencer par la blonde qui avait exigé une punition pour le Sanin, qui n'en ferait pas autant. Si personne n'intervenait -sans se faire ignorer par le principal responsable-, Gokoro répondrait peut être à son tour, et ainsi de suite.

L'espoir fait vire il parait. J'avait eu bonne espoir que ce grand roux ait suffisament de jugeote pour voir l'opportunité que je lui offrais. S'il m'avait suivit sans faire d'histoire. Il aurait montré qu'il soutenait au moin le pouvoir en place au lieu de jouer les vieux con. non mais franchement, il se rendait compte que c'est action reflaitait l'image du clan uzumaki? On venait à peine de laisser paraitre un doute sur son clan et lui en rajoutait une couche. En refusant d'optenpérer. Il donner l'image d'un rebelle pour son propre clan, mais aussi que certain uzumaki avait des avantages. Ce qui ternirais inévitablement l'image de l'Hokage Roux. Après tout, les deux avait des lien de famille. L'autre possibilité était que Gokoro s'en prenne à moi en refusant l'arrestation, ce qui serait encore pire. On pourrait alors l'accuser d'avoir délibérément agit contre un Chikara, pouvait t'il nié ignoré ce fait ? Les Kitto se faisant très rare à Konoha, il était peu probable que l'Uzumaki ne l'ai pas supposé également. mais vu le QI de la bêtes...

Regardant Seiji suivre la légende Uzumaki, je me mit également à les suivre. L'ordre avait été donné devant la population, on ne pouvait laisser passer un tel acte. Pour autant, employé la force maintenant serait une grave erreur. Il n'était plus une figure d'autorité, il gardait quand même une certaine influence sur son clan. Eri m'avait rejoins, tentant de me convaincre d'abandonner. Ce que je ne ferais point. Gokoro était têtu, mais je l'était tout autant.



Maintenant que les présentation était faite, je pouvait encore tenter de le raisonner



Aller, la méthode douce encore une fois. Je savait qu'Eri n'était pas certain de la manœuvre et je m'en fichais. La meilleur option était toujours que l'homme accepte de me suivre mais les chance était faible vu la réaction qu'il avait déjà eu. Fait chier, Kotaro et Taram avait le chic pour être absent lorsque l'on a besoin d'eux.

Bon, il fallait croire que ce n'était pas le jour où Gokoro allait boire. Fallait il vraiment qu'il s'abaisse à suivre un non-Uzumaki ! Non, l'appelle de la boisson était trop fort, il devait étancher cette soif que la blondasse lui avait créé. Alors quand Seishiro lui dit de le suivre. Une sorte de rire entre le rire moqueur et le rire diabolique s'échappa frénétiquement de la gorge du géant Uzumaki.





Et snobant une nouvelle fois le policier, Gokoro continua à avancer. La raison voudrait que l'ancien chef du clan Uzumaki se laisse arrêter. Mais la réalité était qu'il était bien trop fière pour se laissé arreter comme un vulgaire criminel. Il allait tout simplement partir jusqu'au bar, et le Chikara devrait laissé couler la situation. Car si on réfléchi bien, Gokoro ne se ferait pas arrêter sans combattre, et s'il devait combattre une émeute interclan allait forcément se créer.

Sérieusement, ce type était vraiment l'ancien Uzumakidono ? bah franchement, sa ne me surprenez plus vraiment qu'il y ai eu des souci avec un tel idiot à leurs tête. Honnêtement, j'aurai bien envie de lui faire ravaler son rire suffisant. Mais l'intérêt principale étant le village. je devrez sans doute mettre ma fierté de coté Puis merde, il se fichait bien de ma gueule cette abrutit de roux. Sa ne me dérangeait pas de me frotter à lui là maintenant. Mais les conséquence serait préjudiciable pour tout le village. Il était fort probable que le clan de cette abruti et le mien participe à cette bataille. C'était clairement le mauvais moment mais tant pis.



La main de la jeune femme sur mon épaule me retenu lorsque je m'apprêtais à m'avancer pour l'arréter en employant la force cette fois. heureusement, car j'était forcer de reconnaitre qu'elle avait raison. Le Gamin qui le suivait avait bien du courage pour trainer avec. Ce type était insupportable



Murmura t'il à sa coéquipière. L'abruti Uzumaki continuais sa route et il était quasiment impossible qu'il l'entende. Le jeune Seiji sans doute, mais il n'en avais cure.



C'était plus destiné au genin qu'à Gokoro. Bonne chance également au kage pour gérer cette abruti fini. Moi je passe mon tour. Au mieu, on attendra qu'il ai bien bu pour le coffrer. Etat d'ivresse en plus du refus d'obtempérez à son dossier. Ouai sa pouvait être une option.

Gokoro avait bien semé le trouble durant le discours des Hokage, mais le peuple semblait avoir assimilé le message essentiel, une attaque sur Konoha était imminente. Un nouvel Hokage avait été mis en place pour les Chikara. Le principale était fait, et il ne fallait pas faire durer cette annonce outre mesure, et prendre le risque d'une émeute à cause de l'arrestation de Gokoro. Kimino prit la parole, Azukiyo etait déjà parti, Jin, Kotaro et Seth n'avaient pas donné signe de vie, tout semblait se passer aussi bien que possible.



Kimino se retourna alors pour quitter la scène, les Konohajin avaient eu l'information, pour Kazami et pour Gekido. Le Hokage quittait les lieux, et la foule partait dans tous les sens du village dans un brouhaha collectif. Le Hokage avait encore un million de chose à faire, et son esprit était avec Shimazu, Matsuo et Imawara. Le rôle de cette équipe était primordiale pour la suite des événements. Si ces trois là venaient à périrent ou à se faire kidnapper, Konoha risquait la destruction. Alors qu'il rejoignait son bureau, Kimino remarqua le restaurant du père d'Hinae, il etait ouvert et tout le monde n'avait pas assisté au discours. Cet idée fit sourire Kimino, c'était aussi ça la vie de Konoha, la liberté de faire ce que l'on veux hors des missions.

Le Hokage Uzumaki Kimino allait parler. Le paysage politique qu’avait instauré l’ex-Régent avait bien changé. Qui plus est, les personnes en qui il avait le plus confiance, son ami Kitto Seijuro et sa supérieure de l’Eda, Uzumaki Taram, s’en étaient aller traquer les criminels génocidaires Uzumaki Gekido et sa femme Uzumaki Kazami. Le chef du clan émancipé de Konoha n’avait plus autant de relation complice, avec qui partager ses discussions taboues et prohibées. A la place, il avait fait jouer ses relations au seins de la section policière Eda, ainsi que celles obtenues lorsqu’il avait assuré la régence. Il s’était entouré de volontaires, soucieux de préserver ce qui pouvait encore l’être. La troisième République, comme il l’aimait bien l’appeler, avait fait sortir un homme tel que lui en pleine lumière, au devant de la scène.

L’investiture de Kitto Shinji lui avait permis de retourner à l’ombre et de veiller au grain. Il n’était en réalité jamais bien loin, mais toujours discret. La prise de parole de l’Hokage n’était qu’une surveillance habituelle pour le quarantenaire, s’assurant que tout soit sous contrôle. Kimino déclarait la capture de la fugitive Uzumaki Kazami. Annonce un peu tardive au goût de l’ancien mercenaire. La suite, n’était pas agréable à entendre. L’interrogatoire avait déjà été mené, excusant l’attente suite aux fuites des prisons qu’un tel événement provoquait. Une attaque sur Konoha se préparait, Gekido avait su se trouver des alliés. Un air interrogateur parcourait le faciès du fumeur, en pleine réflexion. Par le passé, il avait été envoyé démonté des réseaux criminels, d’autres avaient peut-être pu se former.



Laissait échapper le Kitto. Avant Gekido, il avait servi un autre Hokage. Sans lui, les problèmes du présent auraient pu prendre une ampleur plus importantes qu’en ces jours. L’Hokage déchu avait peut-être rassemblé divers petits réseaux de plusieurs pays pour les regrouper en un seul, ou pire : il avait eu le soutien de Kumo. Le visage grave qu’arborait Keisan en disait long. Ça ne rassurait guère son collègue qui se tenait à ses côtés. L’austérité de la situation fut rapidement coupée d’une seconde annonce : l’Hokage Chikara n’était plus Tsubasa mais Azukiyo. L’altercation, portée par leur rivalité entre lui et le Sannin Uzumaki ne se faisait pas attendre, vite rejoint par le bras droit de Shinji, la séduisante Shirona. Leurs échanges étaient catastrophiques.




Celui à côté du borgne s’éclipsait. Les circonstances particulières avaient été rattrapées par une pirouette adroite de la part des Hokages Chikara et Uzumaki. Pourtant, son acolyte avait pu voir l’air sévère et foudroyeur du chef des Kitto à l’encontre de l’Uzumaki. Sourcils froissés, haussés par le mécontentement, il se rendait finalement à l’évidence, dans un soupir qui annonçait sa reddition. Kimino venait d’avouer sa complicité au génocide organisé, par pure culpabilité, par égoïsme, par pur état d’âme. Pour le veuf, il mettait en danger la République et la paix durement acquise, au prix de nombreuses tragédies et morts inutiles et de la désertion de son clan. Keisan était compréhensif, mais l’enjeu était trop grand. Le bien-être de Konoha passait avant celui d’un Hokage. Ce qui était fait ne pouvait être changé, l’enquêteur devait désormais composer avec cette nouvelle partition. Les prochains jours annonçaient de courtes nuits et de longues journées laborieuses. Il y avait beaucoup à faire, et il ne pouvait laisser Konoha se déstructurer sur cette dernière annonce.