Home Not So Sweet Home (pv Universa/Amorita)

La demoiselle était toujours prise entre ses deux émotions. Son regard brillait de tristesse, malgré que son expression était aussi froide que la nuit. Elle était toujours chamboulée par les événements et avait peur pour sa propre survie. En effet, non seulement la Kunoichi était inquiète pour son ami gravement blessé, voir mourant, mais, elle qui n'était qu'une simple étrangère au départ, alors qu'en réalité, elle était connue des konohajin, qu'allait-il arriver à la pauvre amnésique aux pupilles rubis? Allait-elle subir le même sort? Konoha réservait-il pire? Cela la terrifiait d'avoir les réponses à ces questions, mais ça la rendait aussi nerveuse de plonger dans l'inconnu. Certes, les deux adultes qui accompagnait Kana ne semblait point lui vouloir faire du mal, cependant, Kanashisa ne pouvait être tranquille. Elle sentait malaisée et évitait de placer, ne serait ce, un mot. Certes, elle répondait aux questions quand les deux shinobi lui parlaient, mais ce n'était que le stricte minimum. De plus, quand la demoiselle passait proche d'un konohajin, elle se cachait du mieux que possible. Certains avaient un regard insistant sur elle, comme s'ils la jugeaient, telle une bête d'un cirque. Kana gardait, tout au long de sa promenade, la tête baissée, fixant ses pieds qui traînaient sur le sol.

Cette petite ballade continua jusqu'à la maison de Kanashisa. C'était une maison à la peinture ternit, peu accueillante de l'extérieur et médiocre aux yeux des passants. La maison déjà une énergie lourde, triste et seule. C'était elle, cette maison la plus éloignée du quartier Uzumaki, à l'écart des autres. Pourtant, malgré cette vision d'horreur, elle possédait la plus belle vue au village et un très beau jardin, invisible par l'avant. Enfin, voyant aucun signe d'un nouvel propriétaire des lieux, Kana se tourna vers Universa et Amorita, un peu plus calme que tout à l'heure. Néanmoins, son visage affichait une mine fatiguée et triste. L'adolescente n'avait plus l'habitude de ses crises d'angoisses, depuis quelques années déjà, puis, avec les nombreux mal de crâne subites, Kanashisa ne pouvait que sentir ce manque d'énergie, cette fatigue.



Kana n'avait vraiment aucune raisons de cacher ses intentions, ni de dire la vérité sur sa situation financière à ces deux inconnus. Néanmoins, si ses paroles et ses actions pouvaient prouver sa bienveillance envers son retour, elle peut mettre certains secrets et quelques unes de ses peurs de côté. De toute façon, ce n'est point si elle en avait le choix.

Bref, suites à ses paroles, Kanashisa prit les devants, puis, rendue devant cette pauvre porte en bois, elle défonça cette dernière avec sa propre hanche. Bon, depuis son amnésie, l'eiseinin avait complètement oublié où elle avait foutu les doubles des clefs et puis, de toute façon, se connaissant, la jeune femme les avaient surement perdues. Maintenant que le domicile était ouvert, la demoiselle aux cheveux flamboyants laissa entrer ceux et celles qui voulaient s'inviter dans sa maison, avant de fermer la porte brusquement. Comme dans ses souvenirs, la maison avait resté intacte. Toujours aussi vide, peu lumineuse. La demoiselle s'avança un peu plus dans la pièce, se rendant quasiment au milieu et ce, d'un air nostalgique, puis, se retourne vers ses invités.

Universa était exaspérée, la jeune Kanashisa se cachait derrière lui du au regards des habitants ils détestaient sa, elle n'était pas une bête de Foire et fessait tout pour aider la jeune fille à se cacher derrière lui.
Ils arrivèrent enfin devant une petite qui paraissait charmante a première vue, la jeune Fille commença à leur parler, elle souhaitais se doucher est les avait prévenus que ce n'était pas une stratégie pour pouvoir s'enfuir, Universa comprenait qu'elle avait surement peur d'eux et devait repenser à la situation de tout à l'heure ce qui était parfaitement compréhensible.

Universa espérait que cela la rassure et qu'elle commencerait à leur faire un peu confiance, elle défonça la porte et les invita à entrer, Universa et Amoritia entrèrent et se dirigèrent au salon, la jeune Fille s'était retournée et leur demandait de poser des question maintenant, Universa avait tout son temps, il voyait que la jeune fille était fatiguée et il comprenait sa gène, devoir se faire escorter jusqu'à chez elle et maintenant deux personne pratiquement inconnu se tenait dans son salon.
Universa lui sourit et lui répondit doucement et d'une voix douce.

Les deux adultes dans le salon de Kanashisa semblait avoir remarqué la fatigue de cette dernière, vu qu'Universa avait donné les bienfaits d'une douche chaude. Chaude hein? Elle y en doutait et ce, pour la simple raison que la Kunoichi ne possédait point une réserve d'eau chaude. De ce qu'elle se souvient, Elle n'avait pas les moyens de se payer un tel luxe. Après, la grande demoiselle pouvait se tromper, vu que certains de ses souvenirs sont flous encore.



Bref, ne se faisant point prier, Kanashisa remercia les deux adultes, tout en faisant une révérence orientale, puis, ne tardant trop longtemps, elle se dirigea vers sa salle de bain. Cela n'a guère prit de temps avant qu'on puisse entendre l'eau de la salle de bain coulée. Un petit frisson parcouru le dos de l'Uzumaki quand l'eau toucha sa peau. Comme qu'elle s'en doutait, l'eau était glaciale. Ce n'était point une sensation agréable et la ninja aurait préféré de se laver dans un lac, cependant, elle n'avait guère le choix, vu que l'odeur de la gerbe dérangeait son nez fin. L'eau coulait tranquillement sur le corps de la demoiselle, tel un ruisseau, alors que cette dernière colla son front sur le mur de la douche, pensive et attristée. Elle pensait à son ami qui avait été attaquée gratuitement par le fameux Hokage. Elle se demandait pourquoi lui? Pourquoi lui avoir donné un tel châtiment? Kana ne comprenait rien aux événements. Certes, il s'était montré un peu impoli et bruyant, mais était-ce une raison de le faire embrasser, à pleine bouche, la mort? Sous ces pensées, les larmes glissèrent lentement sous ses joues, se mariant avec le coulis d'eau sur son visage. Le craquement que l'eiseinin avait entendu raisonna, à nouveau, dans son esprit. Avec un tel son,il avait peu de chance que son ami survivre. M'enfin, s'il survit, il risque d'être beaucoup plus différents que maintenant, en raison des séquelles que ça laissera.

Finissant sa petite douche, la demoiselle, couverte par une serviette, se dirigea maintenant vers sa chambre, tout en cherchant la petite boule de poil du regard. Elle hésita un peu à déposer sa douce main sur la poignée de la porte, tremblante. Cela faisant, m'essemble, des années que la Kunoichi n'avait guère mise les pieds ici, mais espérait néanmoins de retrouver quelque chose de précieux. Donc, inspirant et expirant pour trouver son courage, Kana ouvrit la porte et appela Snow. Cependant, comme qu'elle avait pensé, la pièce était vide. Son compagnon ne semblait plus résider dans cette maison ou avait simplement, lui aussi, été volé par la faucheuse. La demoiselle fixa tristement le bocal écrit en feutre noir dessus ''EN CAS D'URGENCE'', avant de se coucher sur le sol. Elle fixa son plafond terni, pensive. Tous les événements les plus tristes passèrent dans son esprit, tandis que les conclusions tragiques sur le cas de Seito, de Snow et sur son avenir hantèrent son esprit. Des larmes coulèrent, à nouveau, sur ses joues, alors que son coeur se serra, souffrant de cette torture psychologique. Kana tourna tranquillement la tête vers le bocal, toujours aussi sanglotante... Elle n'avait plus le choix. C'était une situation urgente. La jeune fille, prise par sa crise psychotique, prit le bocal entre ses mains et sortit délicatement une petite lame. Sa respiration accéléra un peu plus, son coeur battait de plus en plus vite. Kana, malgré qu'elle tremblait comme une feuille, approcha la lame brillante, encore neuve, proche de l'intérieur de son bras droit, recouvert de cicatrices horizontales, certaines, plus vifs que d'autres. Les larmes coulaient, tel un ruisseau, sur ses joues, alors que ses pupilles rubis tremblaient, eux aussi, pétrifiée par son fort-intérieur qui la hantait d'ondes négatives. Kanashisa était à deux doigts de rayer sa délicate peau pour laisser sortir les impuretés de son coeur et pour oublier les sentiments négatifs de son esprit, par contre, comme tout à l'heure, son corps refusait de coopérer. La kunoichi resta un petit moment dans cette position, prise par la confusion et sa crise psychotique qui se battait entre eux. Sa respiration était légèrement saccadée et forte, tandis que son bras tremblait, puis, soudain, le souvenir de cet homme à longue chevelure flamboyant fit rage, sortant la konohajin de sa torpeur.



Disait l'adolescente, avec une voix très basse. Sous ses dires, Kana joignit ses deux mains sur la lame et les ramenèrent sur sa poitrine, la lame couchée. Elle ferma ensuite ses yeux, priant pendant plusieurs minutes



Soupirant longuement, Kanashisa remit la lame dans le bocal en vitre, puis, sans trop attendre, elle se leva pour s'habiller et se diriger vers la pièce où elle conservait ses fleurs, pendant longtemps. Durant son chemin, Kana s'arrêta devant les deux shinobi.

Elle montrait un petit livre qu'elle avait trouvée au salon, un livre sur la médecine physique, intéressant en soie. Elle voyait à travers les yeux de cette jeune fille tellement de tristesse et sentait un certain malaise se développer. Amoritia se tournait vers Universa qui lisait un livre, aucun problème qu'il fasse une bêtise ou dérange la jeune-fille dans son travail sauf que..

C'était sa solution pour détendre l'atmosphère, donner un livre de batifolage à une jeune-fille qui avait l'air totalement triste et désespérée. Mais qu'elle bon psychologue cette abrutis, mais en plus du livre il lui donnait un paquet de Ramen instantanée XXL du Daichi-Ramen.
Amoritia qui avait déjà amorcée son approche pour flanquer une droite à Universa se retint, l'homme en face de lui qu'on surnommait Yami, montrait une certaine gentillesse envers la jeune-fille. Elle se dirigea en direction de son lieu de travail surement, laissant les deux adultes face à face assis a terre contre le mur chacun lisant son bouquin. Elle voulait savoir pourquoi Universa était aussi gentil avec elle et aussi avait envie de se dépêcher d'aller à l'hôpital, accompagner cette jeune-fille soit disant morte jusqu'à chez elle était légèrement flippant.

Elle avait donnée le ton, on entendait dans sa voix comme un ton mystérieux qui souhaitait en savoir plus.

Amoritia était pris au dépourvu, elle comprenait qu'il s'en occupe par respect envers leur amie actuellement en mission mais ne comprenait ce qu'il avait voulu dire à la fin.

Difficile de la déranger, elle soupirait en voyant l'Uzumaki se plongée de nouveaux sur un livre du Batifolage, elle plongea elle aussi son regards de nouveaux dans ce livre de médecine et commença à le lire.

Les deux personnes signalèrent leur envie pour rester ici, dans ce salon sombre et vide, Kanashisa baissa respectueusement la tête, puis, tourna son regard vers le dénommé, Universa, qui lui donna un livre et un ramen instantané. Le ramen était trop gros pour son appétit actuel, mais ne broncha point sur son cadeau. Non, la jeune demoiselle fit, à nouveau, une petite révérence orientale, avant de prendre ses présents, entre ses douces mains.



Sous ses paroles, Kana reprit son chemin vers la cuisine, avant de s'arrêter au cadre de la porte.



L'eiseinin ne laissa point le temps aux deux shinobi de répliquer et ferma la porte de la cuisine pour travailler en paix. Avait-elle dit cela pour les faire peur? Non. C'était simplement un fait. Cette maison, depuis la mort de ses parents, n'avait plus son éclat d'antan, comme celle de la famille de Seitô. Peut-être était-ce dû à ses années multiples de dépression? Ou le fait que ses parents sont parti sur une dispute avec leurs filles? Qu'elle n'avait point eu le temps de leur dire...au revoir? Ou c'était simplement la folie qui jouait? Peut-être..

Bref, se mettant au travaille, la première tâche que Kana fit c'était de préparer les ingrédients pour sa pommade magique. Elle devait choisir quelles plantes ou fleurs qu'il allait se marier avec l'ingrédient principal; Le Bergamote. Le Bergamote était un agrume qui avait une odeur assez apaisante. Selon les études que Kana avait fait sur ce fruit, Le stress et l'angoisse pouvaient disparaître en un clin d'oeil avec ce champion. Ensuite, maintenant que la grande adolescente avait trouvé tous les ingrédients qui se mariait bien avec le bergamote et qui n'était point dur sur les peaux les plus sensibles et créa, après plusieurs heures de travail, une pâte pas collante. Aussitôt sa pommade créée, l'eiseinin l'enferma dans un contenant facilement ouvrable.

La deuxième tâche était de trouver une fleur adaptée pour les ondes spirituelles que Kanashisa voulait transmettre par son bouquet. L'Uzumaki n'eut guère de la difficulté sur la fameuse fleur qu'elle prendrait. En revanche, elle hésitait, pendant un petit moment, sur la couleur de cette dernière. Allait-elle prendre la couleur bleue ou celle qui était blanche? Son esprit, pendant un petit moment, divagua sur la possibilité de la mort du rouquin, néanmoins, elle secoua aussitôt la tête. avant de taper doucement ses joues avec ses mains.



Sous ses dires, Kana prit, finalement, les Jacinthes blanches avant de créer un magnifique bouquet avec des petites marguerites. La demoiselle finit tous ses préparatifs aux petites heures du matin. Elle ouvra finalement sa porte pour faire face à ses invités, un peu la tête dans le cul.

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Pendant que Kanashisa Uzumaki travaillait dans sa cuisine et que les deux shinobi faisaient leur vie. Vers environs l'heure de Cendrillon, un étrange bruit venait de l'étage supérieur. En fait, si nous écoutions attentivement, c'était plutôt une voix féminine qui pleurait. Seriez-vous curieux d'aller voir ce qui se passe, Amorita et Universa?

Voila maintenant plusieurs heures que la jeune Uzumaki avait laissé les deux shinobis dans son salon. Amoritia était plongée dans son livre et en ressortit tout d'un coup lorsqu'elle entendu du bruit à l'étage, la jeune Uzumaki ne leur avait t'il pas prévenue que des évènement surnaturelle avait-eu lieu ici ? Elle regarda le Uzumaki assis contre le mur qui lisait toujours et n'avais même pas sourciller a l'écoute de ce bruit inhabituelle.

Elle avait toujours eu une certaine crainte de ce genre d'évènement, mais aussi une certaine fascination. Elle avait parlé à Universa en le regardant mais il n'avait pas lever la tête de son livre. Elle se leva et pour éveiller sa curiosité commença a marcher en direction de l'étage, mais s'arrêta lorsqu'une voix derrière elle se fit entendre.

Elle rêvait ce n'était pas possible, on entendait des pleurs venant de l'étage et cela n'avait pas interpellé l'Uzumaki, il regardait Amoritia avec l'un de ses regards perturbant et mystérieux.

Elle regardait Universa avec assistances, elle ne savait comment prendre ses paroles, était-ce un non catégorique ou une sorte de mise en garde ? Peu importe, elle continua de le dévisager jusqu'à ce qu'il décide enfin de la suivre et l'accompagner à l'étage. Elle toussota légèrement du au amas de poussière, en arrivant à l'étage elle regardait le sol et était étonnée de voir des traces de pas et d'empreinte d'animaux, qu'est ce donc que cela ? Deux portes se trouvait dans ce couloir, celle de droite était entrouverte mais celle de gauche paraissait fermé. Amortia essaya de se concentrer pour entendre de nouveaux ces bruit, elle sursauta en entendant que cela venait de la porte de gauche, Que pouvait bien contenir cette pièces ? Elle était tiraillé entre la curiosité et l'effroi, elle se retourna pour regarder Universa mais il était plongée de nouveaux dans sa lecture, qu'elle grande aide cette enfoiré !

Elle défonça la porte a coup de pieds et sortit un Kunai rapidement de sa poche, un Kunai pourrait t-il la protéger d'un esprit ou d'un Fantome ? Impossible pensait-elle mais cette objet lui donnait la force de ne pas s'enfuir, alors que la porte était maintenant ouverte les pleurs s'était tu et un frisson parcourra son corps. Une sensation bizarre s'installa, elle se sentait observer mais par quoi sa elle ne le savait pas, de ses yeux elle ne voyait qu'une petite table à sa droite avec une feuille poser dessus. Malgré qu'elle avait peur, sa curiosité commençait à la pousser a vouloir lire cette feuille mais cette sensation de se sentir observer et celle qu'elle n'avait pas l'air d'être la bienvenue la retint d'avancer. Dans un élan de courage elle commençait a marcher mais une main se posa sur son épaule et la retint, elle retourna sa tête pour voir le visage de Universa être en colère.

Elle trouvait cela absurde, s'ouate une drôle de sensation parcourait son corp mais de la à s'excuser auprès de rien! Mais en regardant le regard de l'Uzumaki elle finit par lâcher dans un murmure plutôt audible.

Elle partit en direction de l'escalier et s'arrêta pour regarder l'Uzumaki fermer la porte et parler à voix-haute à je ne sais quoi.

L'Uzumaki avait déjà repris son livre et partis dans sa direction, mais dans qu'elle foutoir c'était elle encore embarqué ? Elle se rassit contre le mur et dévisageait Universa, elle savait qu'il avait des convictions religieuses très poussée mais de la à s'excuser auprès de rien.. L'Uzumaki quand à lui leva la tête de son livre et parla à Amoritia de sa voix mystérieuse.

Drôle de remarque, elle répondit en toute franchise à Universa.

Que c'était t'il réellement passée, elle ne pouvait le savoir mais si son Amie avec une telle Foie lui avait dit cette remarque ce n'était pas pour rien. Elle reprit le livre de médecine qu'elle avait laissée au salon et replongea dedans pour essayer d'oublier cela, au moins elle savait que plus jamais elle ne retournerait à l'étage dans cette maison.