Je fus déçu de la réaction de Taram. Je lui avais pourtant expliqué mon point de vue en y apportant des éléments clair et précis. Il ne s'agissait pas là de mon point de vue d'Uzumaki sur le système en place ou celui qu'elle pensait pouvoir instauré mais bel et bien celui de l'homme qui avait déjà le pouvoir et connaissait les rouages de ce système particulier. Je savais ce qui ce passerait en cas de destitution d'un Kage ou d'un vote. Et je ne souhaitait pas voir le village se déchirer de nouveau pour une tel histoire.
Le Pouvoir corrompt le cœur des Hommes, pensais-je. Et je ne voulais pas qu'un autre homme que moi -ou Yasuo- ne subisse ce changement.
Ce fut donc avec un gout amer dans la bouche que je vis Taram quitter les lieux. Elle ne semblait pas avoir compris ce que signifiait être une
équipe. Contrairement à Kazami. Et, ce jugement n'avait rien à voir avec mes sentiments pour cette femme ou le fait qu'elle partage mes opinions. Non. Elle était présente pour moi, me soutenais et, lorsque nos opinions divergeais -et bien que je sois Kage- nous nous écoutions mutuellement. Ce que Taram n'avait en cas fait. Elle avait préférer prendre la fuite voyant que son argumentaire ne tenais pas la route et avait préféré continuer sur la route de l’obstination. Son comportement était dangereux et
à surveiller.
Je réalisais soudain, alors que Kazami me parlait, que nous étions seul. Que personne n'était encore apparut à cette réunion que j'avais ordonné et que la seul personne qui empêchait un tête à tête avec Kazami avait pris à la poudre d'escampette. Ainsi, la réunion semblait se transformer en un tête-à-tête.
Tentant.
C'est un moment agréable mais ... Trop tard. Elle avait, de son plein gré, transformer cette réunion en tête-à-tête amoureux. Son baisé, doux et parfumé, me donnait envie d'aller plus en avant de cette relation. Cependant, ce n'était pas le moment.
Pas encore. Soudain, voyant la moue désapprobatrice de Kazami, j'eus un rictus d'amusement et lui répondit:
« Tout simplement parce que je voulais annoncer cela officiellement demain lors de ma prise de parole. Cependant, je peux toujours attendre si tu préfères, après tout, être lié au pouvoir en place après ces événements, cela ne donnerait pas forcément une bonne image de toi... »
Et, tout en la regardant droit dans les yeux avec un sourire, je continua:
« Alors soyons aussi unis que possible et tout ce passera bien. »