« Je ne suis pas coutumier des allers en prison et j'aimerais que cela reste ainsi.
»
Tu allais ignorer la remarque sur Masashi, tu n'étais pas venu en tant que membre de la Main de l'empereur, mais en tant que personne lambda. Tu n'avais pas envie de partir sur des discussions bien trop dangereuses et puis à quoi bon. L'empire de Kumo s'écroulait seul et Masashi faisait de son mieux pour maintenir une paix plus que précaire pour l'instant. Mais tu n'eu pas réellement le temps de trop y penser de toute façon, une salve d'homme pénétraientt l'endroit dans un fracas qui t'énervait légèrement, du moins juste assez pour que ton regard change du tout au tout. Ton hôte semblait habitué de la situation, mais toi, tu n'étais pas un grand accoutumé des batailles de bar et bien que tu pourrais leur ôter la vie sans le moindre problème, tu devrais retenir tes coups pour n'en tuer aucun, ou du moins, pour qu'ils ne meurent pas durant le combat. Le Raiton était une affinité toute particulièrement efficace pour ce genre de combat, une décharge électrique de faible intensité suffisait affaiblir un cœur, mais pas a le faire s'arrêter net.
« Messieurs, deux choix s'offrent à vous. Affronter le clan Hattori ou fuir. Sachez que dans tous les cas, une punition sera appliqué pour votre défiance et aussi pour avoir interrompu cette soirée, mais une punition vaux mieux que la mort non ? »
Tu t'en doutais bien, mais les hommes ne bougeraient pas d'un pouce. Ils étaient venus armer et ce n'était clairement pas dans l'objectif de se protéger. Les plus fragiles et peureux s'étaient déjà éloigné tandis que tu posais ta main sur ton katana en te relevant. Il était là contre ta hanche, ta main posé sur la poignée, le pousse sur la garde prêt à dégainer dans un style parfaitement classique d'épéiste. Tu n'avais aucunement l'intention de te donner en spectacle, dégainer ta lame était déjà un honneur bien trop grand pour ces sous-hommes. La violence n'était pas de ton cru, ou du moins la violence vil et sans but autre qu'elle-même n'était pas de ton cru.
« Je vous laisse 5 secondes pour vous décider. Cinq... »
Tu respirais calmement tandis que ton appui au sol devenait plus présent bien que tes jambes étaient légèrement engourdies par l'alcool que tu venais de boire. Ce serait la première fois que tu combattrais en ayant de l'alcool dans le sang, une expérience des plus incongrue pour quelqu'un ne sachant pas lâcher prise.
Tu prenais une respiration plus profonde alors même que tes yeux était a présent fixé sur tes possibles futurs adversaire. Ils ne semblaient pas réagir, rien de bon ne se présagé pour eux de toute façon. Tu annonçais la suite du compte à rebours, contrôlant toujours ta respiration pour augmenter l'oxygène dans ton sens et aiguisé tes réflexes, tes pupilles se rétrécir tandis que tu attendais que ta proie ne daigne faire le mouvement qui allait déclencher ta soif de sang. Plus que deux secondes avant de devoir répondre de leurs actes, tu savais ce qu'il te restait à faire s'ils ne bougeaient pas, certains avaient reculé légèrement ne sachant à quoi s'en tenir, mais toi, tu avais entamé un pas vers eux, toujours aussi inexpressif.
Ta respiration se bloquait alors que tes poumons avaient pris une dernière respiration sèche et profonde. Ne pas les tuer, ne pas les tuer, ne pas les tuer. C'est tout ce que tu avais en tête à ce moment précis alors que ta lame glissait de son fourreau. Dans ton esprit, cela se passait dans une sorte de ralentis, sous l'effet de l'adrénaline. Contrôle toi et n'attaque pas avec la partie aiguisée de ta lame, frappe avec son dos uniquement, tu ne veux pas avoir Hidemi-san sur le dos. Tu ne veux pas décevoir Masashi-sama. Tu devais savoir te contrôler.
Tu recouvrais ta lame de chakra Raiton en prévisions de la suite du combat. Cela la rendait plus tranchante sur son fil certes, mais son dos restait le même, un simple effet électrisant supplémentaire. Le but était plus de les impressionner et de les convaincre de fuir soit de les désarmer. Ton hôte aurait peut d'autre idée en tête, mais tu n'assumerais pas cette culpabilité du moins, ton esprit serait tranquille de tout remord. Le compte à rebours était fini, ta lame venait tout juste de quitter son fourreau que tu venais frapper le premier homme à porté avec la Kashira. Tu avais visé le foie, douloureux et suffisant pour irradier de douleur ton ennemi immédiat. S'il se relevait, tu aurais ta lame non loin de sa gorge, une mauvaise idée en sommes.