Embauche moi, Sensei ~

Mouais, encore une orpheline ou elle faisait genre pour que je la prenne en pitié. Je réfléchissais à ce que je pourrais lui faire faire ici, enfin peut être pas dans ce bar mal famé. J’ai tout de même mieux à lui proposer dans mon bar plus luxueux, elle sera déjà moins en danger même si elle sait se défendre assez bien. Dans tout les cas, c’était une véritable peste et si j’avais refusé, elle aurait pu venir sans cesse me harceler...



Je disais au barman qu’elle pouvait prendre ce qu’elle voulait. J’irai par après faire un tour dans le quartier des Miwaku, histoire de discuter avec sa sœur et y mettre des conditions.



J’observais la gamine un petit moment.

Une petite éticnelle lui rappelait qu'elle ne répondait pas à a question concernant son âge plus tôt.


La suite de la conversation l'intéressée fortement. Ces compétences ? Que voulait-il dire par là ? Si elle savait faire le ménage, s'occuper de papiers et bien d'autres de ce types là ou encore si elle savait se battre ? Autant garder sa secret pour le moment, la petite fille ne voulait pas dévoiler son jeu d’ambler.


Elle sirotait bruyamment sachant que ça pouvait agacer n'importe quel homme du bar, elle faisait sa petite peste jusqu'au bout. Après quelques gorgée, elle posait tout un tas de questions.

Elle travaillait dans les geôles, un métier peu valorisant comme je pouvais le comprendre. Mais ce job devait être fait mais de là à laver les prisonniers, je trouvais que c’était un peu trop humiliant.



Elle avait 10ans... très jeune mais bon. J’écoutais la suite, en gros elle ne savait pas faire grand chose sauf un point intéressant qui était en effet typique de leur clan. J’avais alors une petite idée . J’avais du mal à cerner cette gamine, elle avait déjà de bonne base d’un entraînement Shinobi pour son jeune âge... il y a du potentiel à développer et son âge peut être un atout, les ennemis ne la prendraient pas au sérieux , ça sera leur erreur.

S’en suivait un tas de question, elle commençait à me donner mal au crâne et je avais besoin de repos, comme si je n’avais déjà pas assez de souci me voilà avec une gamine sur le dos.



Je soupirais.

L'homme Hattori devait certainement ignorer beaucoup de choses concernant le clan Miwaku, la petite chipie ne lui en voulait pas et puis il acceptait tout de même de ma prendre sous son aile. Il lui proposait de travailler dans le nouveau bar qui avait ouvert il y a peu de temps de cela. La petite avait le sourire et ses yeux s'illuminaient, lorsque que Kuraso lui demandait si ça lui convenait.


Son doudou Bendy d'une main et son jus de fruits de l'autre elle se précipitait vers la porte avant de sortir elle se tournait une dernière fois et justifiait son pas pressé.


Puis elle sortait se hâtant de rentrer chez elle, sautillant à nouveau dans ses sombres ruelles du quartier des plaisirs et des vices. La petite ne devenait plus qu'une ombre, s’imprégnant dans ce décor lugubre qui n'était pas digne pour un enfant de traîner par ici.

On disait qu’on était un clan de taré, mais je pense que Kumo en est le regroupement total...Ça devenait de plus en plus grave avec tout ce que je pouvais entendre et je voulais clairement que ça change en mieux. Pour le moment, je n’étais personne pour dire de changer une infime parti de notre cité. Je vais devoir y travailler. En tout cas, j’étais en paix pour le moment vu que la gamine allait prévenir sa sœur de son nouveau boulot. J’allais d’ailleurs dès demain trouver cette Kazuko pour parler de sa sœur et de sa responsabilité... et je ne réagissais même pas quand je voyais la gamine partir seul dans les ruelles du quartier. Elle savait se défendre elle même après tout. Je n’allais pas m’en préoccuper.



J’avais un gros besoin de me détendre car la journée de demain risquait d’être très longue. M’occuper de mes affaires, aller casser la gueules de quelques cons qui me doivent de l’argent... voir la sœur de Konoha et préparer Konoha pour son boulot. Il va falloir vraiment que je trouve quelqu’un de très sérieux pour faire une partie de mon travail. Bref, je m’allumais un bon cigare tout en allant vers mon bureau et je refermais la porte derrière moi en précisant bien qu’il ne fallait pas me déranger.