Triste enfance et amitié

Les adultes discutaient entre eux , pendant ce temps, je ne disais rien et je regardais un peu cette salle. Il y avait de quoi faire mais j’avais tellement de retard par rapport à tous. J’étais intimidais car il me regardait. On avait interrompu leur cours et il y avait une discussion assez sérieuse sur mon avenir. Je sursautais d’ailleurs quand le vieux s’énervait.

Il acceptait de me prendre dans son école sous la responsabilité de Nori. La suite était moins amusante. On devait aller jusque chez moi récupérer des affaires. J’avais vraiment très peu de chose à moi. Il n’y avait qu’une chose à laquelle je tenais vraiment mais que je ne pouvais pas toucher, une photo de ma mère. Avant de partir dans une autre mélancolie. Nori me demandait de le suivre, je saluais le vieux maître avant de prendre congé et je le suivais.



Je prenais Nori par la main et on courrait à travers les ruelles du quartier clanique pour arriver au bout d’une dizaine de minute devant une demeure assez délabré... j’entrais en premier et mon père m’attendait... avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il se précipitait sur moi, me donnant un énorme coup de poing qui me faisait cogner contre le mur... je me redresser en me frottant la bouche alors qu’il me hurlait dessus... pendant ce temps Nori pouvait voir la scène...

Kuraso emmenait donc le jeune Hattori jusqu'à chez lui. Et tel n'était pas la surprise de Nori lorsqu'il voyait l'extérieur de la demeure. Un cimetière est beaucoup plus accueillant que cet endroit se disait-il. L'enfant passait devant pour entrer chez lui, lorsqu'un homme beaucoup plus vieux le frappait en plein visage le propulsant contre le mur. Le sang du jeune ne faisait qu'un tour et sa colère montait. Il ne se contrôlait pas et laissait échapper des étincelles de son corps entier. D'un coup de poing bien placé, il frappait de toutes ses forces le pauvre type en question. Il n'avait pas l'autorisation de le tuer, mais de le blesser sévèrement s'il le devait. Pour l'heure, l'homme était sonné par le coup de jus qu'il venait de recevoir accompagné de son poing.


Il attendait que le petit garçon prenait TOUTES ses affaires en s'asseyant sur son assaillant de tous son poids.


Nori faisait signe au petiot de sortir de la maison et le suivait de près.

La scène qui suivait m’en mettait plein la vue. Il était vraiment rapide et il avait des étincelles qui sortaient de son corps. D’un bon coup dans le ventre, mon père était au sol. J’en étais totalement étonné. Je l’écoutais et j’embarquais rapidement mes quelques vêtements, la photo de ma mère, je n’avais rien de plus à moi, le reste je m’en foutais. Je préférais ne rien garder en souvenir de cet enfer. C’était le mot et je pouvais enfin en sortir, chose que je faisais alors que Nori était assis sur mon père, je partais dehors rapidement et je regardais Nori les yeux plein d’étoile!!



J’étais tout excité! Je voulais tout apprendre pour devenir aussi fort que lui!



Je suivais mon nouvel ami... enfin, le seul que j’avais en réalité et je versais des larmes, mais des larmes de joies, je ressentais un énorme soulagement m, comme si j’étais enfin libre pour la première fois de ma vie, que je pouvais simplement être un enfant et non un esclave, que je pouvais enfin apprendre et qu’on me donnait une chance.

Nori voyait l'enfant les étoiles pleins les yeux et une joie qui n'avait absolument pas tout au début de leur rencontre.


Cet enfant pleurait encore, mais cette fois-ci les larmes qui coulaient le long de son visage n'étaient pas les même qui s'échappaient par la douleur et l'humiliation. Le gamin faisait une promesse, celle de ne pas décevoir l'Hattori qui venait de le sortir d'une situation des plus merdiques.


Le jeune homme de la foudre saisissait les affaires du petit garçon pour les porter à sa place. Il se dirigeait vers la nouvelle maison de petit bout. Elle se situait dans les quartiers cliniques à un trentaine de minutes à pied de son ancienne maison et à une quinzaine de minutes de l'école. Ce n'était pas bien grand, mais au moins l'endroit aiderait le gamin à s'épanouir telle la fleur d'un nénuphar fleurissant dans un marécage putride. Cela suffisait amplement comme nouveau point de départ. Une nouvelle amitié et un nouveau foyer beaucoup plus valorisant et aimant.

Je n’avais plus qu’à le suivre afin d’aller dans ma nouvelle maison. C’était une très belle journée au final. Le hasard m’a donné une chance de changer les choses, j’allais la saisir et faire en sorte que tout se passe bien. J’allais avoir mon kimono et on irait à l’école dès ce soir. J’étais impatient et j’imaginais tout ce que je pourrais y faire même si la route pour rattraper mon retard aller être très longue. Peu importe, pour la première fois de ma vie je était bien et heureux, c’était ça le fait à marquer que je n’oublierai jamais.

Je n’avais pas vu le temps passer et on arrivait chez Nori. Ah ben c’était bien mieux que chez moi, pas bien difficile en même temps je vivais dans un taudis. Nori prenait mes affaires pour les ranger et on faisait un tour rapide du domicile. Il commençait à se faire tard et on devait encore aller voir le maître. Nous y allions tout les deux... je me demande ça va être quoi la suite du programme maintenant.



A part taper dans des objets, je n’avais jamais rien fait d’autre. Dépasser le maître. Je ne pense pas y arriver de si tôt, surtout que Nori est vraiment fort. Je ne sais même pas si un jour je pourrais atteindre son talent, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y réussir, ça prendrait des années mais je vais persévérer avec tout mon cœur et mon âme.