Nous devons continuer

Le cafard
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HRP : Suite du RP : https://shinobi-rpg.ovh/topic/1790/de-la-boue-des-armes-et-du-sang/p3


Tu cherchais mécaniquement ton masque sur ton côté droit et tu ne rencontras que le vide. Avais-tu oublié que tu l'avais lancé au sol lorsque tu avais esquivé le raz-de-marée créé par Saru ? Ce masque, finalement, tu ne doutais pas de son inutilité. Tu savais parfaitement qu'il ne te servait plus à rien, autre qu'à te raccrocher au souvenir d'une éducation désormais bien lointaine. Tes maîtres t'avais fait grandir dans l'ombre de ce masque, cachant le fait que tu étais un Miwaku. Probablement, craignait-il que cela donne des idées à tes confrères... Qu'adviendrait-il si le clan faible du village se formait à la guerre ? Les Hattori ne voulaient certainement pas s'aventurer sur un tel terrain.

Tu ramenas ta main sur ton visage afin de faire glisser tes cheveux derrière ton oreille. Ce masque, allait-il seulement te manquer ? Tu commençais à en douter. Au delà d'une éducation stricte, tu avais fini par apprécier sa présence. Non pas pour le fait qu'il te permettait de cacher ton identité, qui était à ce jour, connue de tous, mais afin de dissimuler l'absence d'émotion que tes traits dégageaient. Tu avais été créé, dressé pour ne pas les ressentir, ou tout du moins, afin qu'elle ne prenne pas le contrôle. Seule la logique devait guider tes pas, la logique et les ordres. Mais aujourd'hui, ce masque c'était brisé et lorsque ton coeur c'était déchiré en deux, ta première larme avait coulé. Finalement, cette larme, cette unique larme venait de t'ouvrir un monde bien plus vaste que celui que tu connaissais. Et tu comprenais seulement maintenant, à quel point il était facile de ne rien ressentir. Tu souffrais, et toutes les douleurs physiques que tu avais connues à ce jour n'étaient rien en comparaison.

Tu étais tourmenté par une question. Pourquoi ! Pourquoi ressentais-tu ça ? Était-ce seulement dû à Saru. Au fait que tu venais de comprendre qu'il ne reviendrait pas à Kumo, qu'il t'avait laissé, abandonné. Le seul que tu avais considéré comme un ami. Ou bien était-ce dû au fait qu'en acceptant de le laisser vivre, tu avais trahi Kumo... Cette simple idée de mi un haut le cœur, et tu ne pus te retenir de vomir à cet instant. Tu venais de trahir Kumo... Cette phrase résonnait en toi comme une sentence. Et tu passas de la tristesse à la colère...

Ton regard s'arrêta sur ton partenaire. Tes yeux étaient désormais injectés de sang. La haine était visible sur ton visage, tu avais jusqu'à ce jour tus l'intégralité de tes émotions et voilà que celle-ci semblait être désormais délivré, libre de s'exprimer. Et durant un instant, tu crus lire de la peur dans le regard de Kuraso. Te craignait-il ? Avait-il peur pour sa vie ?

Tu l'agrippa par la gorge et le plaqua contre un tronc d'arbre. La violence du choc résonna au travers de la brume, se perdant dans les environs. Ta prise était ferme, tu ne t'inquiétais nullement de savoir s'il pouvait encore respirer, ou si tu ne risquai pas de lui broyer la trachée.

Dialogue de personnage
« Toute cette merde est de ta putain de faute ! Pourquoi l'as-tu attaquer ?! »


Tu le brusquas à nouveau contre le tronc, sa tête avait cogné...

Dialogue de personnage
« Tu parles, tu parles, mais putain, regarde toi abrutis ! Tu viens avec ton beau discours nous dire que nous sommes au service de l'empire et qu'en conséquence, nous savons ce que nous devons faire des déserteurs ! Connard, tu t'es sincèrement regardé ? Tu sais ce que l'on fait des barons de la pègre à Kumo ? On les tue au même titre que les déserteurs ! »


Ta main libre allait chercher dans ton dos l'un de tes sabres. Le doux bruit métallique du fourreau chuchotait à tes oreilles.

Dialogue de personnage
« Lui, il a bien plus servit l'empire que toi ! Pendant que tu étais en train de jouer les videurs dans tes putains de bars, lui combattait les ennemies de l'empire ! Pendant que tu baisais des putes, lui risquait sa vie ! Alors, donne moi une seule foutue raison pour ne pas te crever la panse ! »





Publié le 12 Octobre 2020 vers 23h

Maître Goukken
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Je le laissais tranquille, le temps sans doute d’avaler la pilule. Il venait de subir une claque émotionnelle. Il avait l’air en rogne, les yeux remplir de rage s’avançant vers moi... hm ça sentait le gars qui voulait se défouler sur ma personne, si ça pouvait lui faire plaisir d’extérioriser, je m’en moquais totalement. Il finissait par m’attraper à la forge fermement, me plaquant contre un arbre qui trembler sous le choc. Je le fixais de mes yeux jaunes sans réel mauvaise attention alors qu’il le serrait assez fort.

C’était de ma faute, amusant de dire cela, mais j’allais le laisser parler, il en avait besoin. Je ne l’avais jamais vu dans cet état, il était réputé pour n’avoir pas d’émotions... ce n’était plus le cas là maintenant. Il me brusque à nouveau, je ne réagissais toujours pas. J’aurai pu tout de même me dégager, mais il n’était pas nécessaire d’en rajouter. Déversés ton poison genichi, en visant ton cœur, ton âme sera apaisé. Je n’avais rien à dire car il avait totalement raison sur toute la ligne. Sa main se dirigeait vers son sabre, si il allait trop loin, j’allais être obligé d’agir pour son bien à lui et à moi aussi. Mais il continuait à comparer la vie à celle de Red, nos choix de vies étaient parfois obligatoire et non voulu, même si c’était non voulu, on s’en accoutumait. Alors répondre à sa question qui me laisserait en vie ? Je mettais une de mes mains autour de la sienne qui serait mon cou de plus en plus fort.

Dialogue de personnage
« Je veux avoir une chance de changer en servant l’empire. Si tu trouves mon geste indigne... fais ce que tu as à faire. Nous n’avons pas toujours l’opportunité de choisir. La, j’agis comme soldat de l’empire. Nous avons tous nos fantômes Genichi, mais il faut savoir s’en défaire. C’est ce que je me force à faire. »


Ma vie était entre ses mains, c’était le cas de le dire.

Dialogue de personnage
« Même dans la pétrel, il faut des hommes pour établir des lois afin que ça ne devienne os incontrôlable... je suis peut être une merde, mais je protégeais les gens comme je pouvais. »

Publié le 13 Octobre 2020 vers 08h

Le cafard
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Tu sentis la chaleur de la main de Kuraso sur la tienne et ton regard se perdait dans le sien. Il ne semblait pas te craindre. Et tu trouvais même étonnant de percevoir de la compassion au travers de ses yeux. Toi qui l'insultais, le brutalisais et le menaçais de mort. Tu ne méritais pas cette émotion, non. Tu étais Genichi, tu étais le cafard, l'homme sans émotion, le monstre, la machine à tuer, l'arme de Kumo. Alors pourquoi ? Pourquoi, te regardait-il ainsi ?

Durant quelques instants, et pour la première fois, tu semblais être perturbé par le ressenti d'autrui. Cette pitié que tu visualisais au travers de cet homme te débectait. Tu étais en train de te répugner. Et tes doigts blanchissaient sous l'excès de force que tu exerçais sur le pommeau de ton sabre. Avec toute ta violence habituelle, cumulée au dégoût que tu ressentais, tu lanças un coup circulaire... Et la lame de ton arme se figea dans le tronc quelques centimètres au-dessus du crâne de Kuraso.

Tu relâchas la gorge de ton partenaire, te libérant ainsi de sa main. Tu n'effectuas que deux pas en arrière. Gardant ton regard dans le sien. Tu souhaitais plus que tout voir l'émotion de Kuraso changer. Tu aurais apprécié qu'il te craigne, comme tous les autres. Tu aurais désiré qu'il s'inquiète de sa vie, qu'il te déteste. Et pourtant, non, seul de la sympathie en ton égard se dégageait de sa personne.

Que t'arrivait-il ? Comment le fait d'avoir été incapable de tuer ton ami pouvait créer un tel processus en toi. Un tel changement. Comment vingt-six ans d'éducation, de dressage et de perfection pouvait se retrouver aussi fragile, d'un seul coup ? Tu le sentais. En toi, une chose avait été brisée dès l'instant même où tu avais fait passer Saru en priorité et mis Kumo au second plan. Tu souffrais atrocement de cela. Et cette douleur si puissante était vectrice d'une plus grande remise en question. Désormais, tu doutais. Tu doutais de ce que tu étais. Et les nombreuses paroles de l'Okasan résonnaient en toi.

Tu percevais le visage de cette vieille dame, tel une forme au milieu de la brume ambiante. Tu sentais son regard peser sur toi. Le regard d'une morte qui avait tenté de te sauver. Chacun de ses discours t'orientait sur la nécessité de préserver tes émotions, tentant de te convaincre que tu n'étais pas qu'une arme pour Kumo, mais un de ces citoyens. Bien sûr, tu avais refusé de la croire, trop intéressé par recevoir la bénédiction de Hidemi... Et pourtant, aujourd'hui, tout semblait se clarifier pour toi. Tu avais été manipulé, endoctriné par les Hattori. Ils s'étaient servis de toi, et malgré le fait que tu en prenais conscience, tu ne remettais pas en doute la nécessité d'une telle action. L'empire avait besoin d'une personne telle que toi, tu étais celui qui devait amener le changement, créer l'empire de demain. Et afin de mener à bien cette mission, tu avais dû être créé ainsi, ils avaient dû te sacrifier, détruire chacune de tes émotions afin que tu agisses pour leurs comptes. Tu étais celui qui devait souffrir afin d'éviter une plus grande souffrance à autrui... C'était ton rôle, et tu le comprenais seulement maintenant...

Shizuka, doucement, ta pensée s'orienta vers elle. Elle qui avait été une connaissance de ton plus jeune âge. Elle que tu avais accepté de suivre afin de la servir. Tu te remémorais ces paroles, un empire unique dirigé par une femme éternel. Et alors tu comprenais. Tu comprenais que c'était la seule solution afin d'anéantir la souffrance, pas la tienne, mais celle des innocents. Tu concevais que c'était la seule solution afin que le peuple ne subisse plus les douloureuses guerres. Malgré que ces guerres-là, tu les aimais, mais enfin, tu assimilais la souffrance que celle-ci engendrais... Shizuka, tu percevais, désormais, la pureté de sa volonté... Offrir au monde un unique empire, puissant, dominant et sans souffrance...

Ton regard retomba enfin sur Kuraso et tu conservas ton silence de plomb. Tu ne savais pas quoi lui répondre. Tu n'étais toi-même plus au clair avec tes idées et de nouvelle réflexion prenait naissance... Sans un mot, et comme si aucune interaction ne venait d'avoir lieu entre vous deux, tu lui tournas le dos afin de reprendre la route...

Publié le 14 Octobre 2020 vers 22h

Maître Goukken
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L’étreinte devenait de plus en plus difficile à supporter. Si j’avais était un gars lambda, il y a bien longtemps que j’aurai eu le cou brisé. Mais je ne disais toujours rien. Je le regardais tout simplement. Il dégainait son arme qui venait se plantait juste au dessus de la tête... c’était passé assez près la. Il s’était ravisé à vouloir me massacrer pour exprimer sa rage envers celui qui semblait être son ami.

Il me relâchait enfin et je me frottais le cou sans détourner le regard. J’allais sûrement avoir des bleues... bah, un détail en tout cas il m’intriguait. Il était réputé pour sa froideur et son efficacité. Le masque est enfin tombé pour lui on dirait. Ce n’était pas de la pitié envers lui, ça serait une insulte mais de l’empathie. Il n’avait jamais agit qu’en tant qu’armes de l’empire, effectuant les ordres venant des hattori en bon petit chien bien dressé. Il était puissant et c’est tout ce qui comptait aux yeux de l’empire. Si un jour il devait faillir, il serait simplement traiter comme un moins que rien... comme beaucoup d’ailleurs, je n’allais pas argumenter là dessus. L’heure n’était pas à la discussion mais au silence qui valait bien plus que des mots parfois.

On se remettait en route, j’aimerai bien savoir ce qu’il se passe dans ça tête en ce moment. Mais il n’avait pas oublié notre objectif et il fallait le mener à bien le plus rapidement possible...en espérant ne pas être ralenti encore une fois par des piplettes ou des vieilles connaissances. Heureusement que je n’avais pas spécialement de connaissance extérieur ou d’ennemis, ça aurait pu être embêtant. J’avançais jusqu’à sa hauteur, lui jetant un regard du coin de l’œil et je rompais le silence après plusieurs heures.

Dialogue de personnage
« tu n’as pas à porter l’empire à toi seul sur ton dos. »


Rien de plus à dire, on devait se dépêcher. On discutera tout de cela quand il sera prêt. On avait encore pas mal de chemin à taper et ce qui nous attendait la, ça allait devenir fortement périlleux. Le désert était aride et de plus, on était en été. Il fallait se méfier de tout et de la nuit aussi ou la température était très basse, ce qui allait mettre nos corps à mal et pourrait nous porter préjudice si nous devions encore rencontrer des obstacles sur notre chemin. Dans tout les cas, il fallait se rationner en haut et l’utiliser correctement espérant trouver des oasis ou autre pour nous restaurer quelques instants.

Publié le 15 Octobre 2020 vers 18h

Le cafard
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Cela faisait des jours que vous avanciez dans les marécages. Des jours que la progression se faisait dans un lourd silence. Un silence de réflexion pour ta part. Tu réfléchissais sur ta personne, chose que tu n'avais probablement jamais faite. Jusqu'à ce jour tu n'existais pas vraiment, tu n'étais que l'extension de tes "maîtres" et tu n'avais jamais été invité à penser par toi-même. Mais, les derniers événements de ta vie avaient brisé cette chose en toi, détruit cet énorme mur dans lequel tu avais enfermé ta capacité de réflexion. Tu avais enfin compris chacune des paroles de la vieille Okasan, chacun de ces enseignements prenait sens dans ton esprit. Et ces derniers jours t'avait permis d'assembler toutes les pièces. Un long processus que la marche au travers des marécages avait finalement rendu possible... Bien sûr, rien ne fut simple. Tu avais douté, extrêmement douté... Il était chose difficile que d'accepter que sa vie avait été dicté, et pourtant, tu l'avais enfin réalisé...

Ce long processus t'avait mené dans une souffrance mentale. Une souffrance normale pour quiconque tenterait de sortir du chemin que nous lui avions tracé. De nombreuses paroles tenus par ton ancien ami le singe avait résonné dans ton esprit. En l'occurrence, celle qui évoquait le fait que tu ne représentai qu'une arme manipulé par Kumo. Plus ses phrases résonnaient en toi, plus celle-ci prenait racine et trouvait des situations de ta vie qui prouvait cela. Pourtant, tu continuais à t'accrocher au simple fait que tout ceci avait eu lieu pour le bien de Kumo, de cela, tu étais bien incapable d'en douter, tu en étais même intimement convaincu. Tu n'avais jusqu'à ce jour vécu que pour cela, pour un Empire. Était-ce de l'endoctrinement ou bien une pensée naturelle pour toi ? Tu n'en savais rien, et ce point-là, tu ne désirais guère l'approfondir. Tu aimais ton village, tu aimais ton Empire et cet amour, même s'il n'était pas naturel, il existait désormais... Peut-être pouvais-tu même dire qu'il était ta raison de vivre...

Bien que tu aimais ton Empire au-delà de ce qui devait être raisonnable. Un certain dégoût avait commencé à naître en toi. Un dégoût envers toi-même. Jusqu'à ce jour tu n'avais été qu'une arme et malgré les avertissements reçu par Saru, tu n'avais pas su changer. Bien au contraire, tu avais même été le formateur d'une de ces nouvelles armes utile à Kumo: Soshi. Tu l'avais torturé, humilié, brisé jusqu'à ce qu'elle ne soit que ton simple pâle reflet. Tu avais brillamment réussi, et seulement maintenant, tu prenais conscience de ce que cela représentai, de ce qui tu étais... Tu avais ressenti pour la première fois des émotions lorsque ton regard croisa pour la dernière fois le singe, et à compter de ce jour, tu n'avais su taire cette douleur qui t'animait.

Tu venais seulement de comprendre ce qu'était la douleur, la souffrance d'une âme. Et cette découverte t'ouvrais un nouvel horizon: les émotions. Et c'est seulement dès lors que tu compris ce que la vieille Okasan avait attendu de toi. Ainsi, des discussions vieilles de plusieurs années étaient remontées à la surface. Et tu compris comment cette dame était intelligente, consciente que ton rôle à joué serait vraiment important et qu'elle t'avait préparer à ce qui allait suivre... Ta voie.... Elle t’avait parlé de paix, d’une paix atteignable grâce à « nous » les Miwaku. Selon ses dire, nous avions rôle à jouer, malgré les contradictions que ce devoir terminerait par apporter. Et tu ne pu t’empêcher de créer un lien avec certaines autre de ces paroles. Elle t’avait demandé d’évoluer, afin qu’un monde meilleur puisse se profiler et que tu aurais le choix, soit de l’encourager, soit de le combattre…

Tu avais compris à cet instant que la vieille Chihiro espérait intimement que tu représente la dernière arme de Kumo. Celui qui apporterait la paix sur cette terre… Tu avais sondé ton âme en peine, et tu ne pus t’empêcher de souhaiter que nul autre ne puisse connaître cette douleur. Cette souffrance n’avait que pour origine le fait d’être une arme et de combattre. Et tu pris conscience que tu avais été le créateur de souffrance chez bien d’autre individu en affrontant des pères, des mères, des frères et des sœurs. Tu avais mutilé, frappé ou tué quiconque se mettait en travers de ta route. Jusqu’à ce jour, avais-tu vraiment œuvré pour la paix ou bien l’avais-tu finalement combattu ? Qu’aurait pensé la vieille Okasan de ton mode de vie, elle qui avait tenté de te faire accomplir de grande chose ? Elle qui avait espéré que tu sois celui qui arrive à lier le monde… Et pour cela, tu te devais d’arrêter les guerres, arrêter de créer des armes humaines…


Bien sûr, tu avais pris conscience que la guerre était l’origine du problème et rapidement, ton esprit se mit à réfléchir au moyen de réussir une telle prouesse. Chose qui jusqu’à ce jour n’avait été rendu possible par aucune autre personne… Mais, tu sentais une force invisible, celle de la sage de ton clan, te porter. Et tu compris bien rapidement que Shizuka et ses ambitions étaient la réponse à ton problème. Un Empire unique, régnant en tant que maître sur toutes les terres. Terminé les guerres de territoire… Un seul Empire pour un monde uni… Bien sûr, un tel concept comportait pourtant une faiblesse, celle de la succession et des luttes interne afin d’accéder au pouvoir. Mais encore une fois, l’impératrice était la solution parfaite. Elle qui avait été transformée en vampire, elle qui désormais possédait l’éternité devant elle pour régner….

À tes yeux, nul autre empire que Kumo ne pouvait régner en tant que maître suprême sur les terres. Pourtant, tu n’étais pas dupe et tu savais que ce qui représentait pour toi une évidence, serait pour d’autre une impossibilité. Ainsi, Shizuka serait dans l’obligation de mener une conquête sans fin, entraînant des guerres de nation, longue, coûteuse en ressource et en vie humaine. Mais également, ceci se terminerai par une soumission d’un peuple qui, un jour ou l’autre, finirait par se rebeller, tout comme les Kirijin l’avait fait. Cette vision n’offrait guère un futur viable.

Suite à cela, il t’avait fallu plusieurs jours d’intense réflexion afin de trouver une solution à ces problèmes. Et tu remerciait intérieurement Kuraso d’avoir respecté le silence que tu avais imposé afin de t’immerger totalement dans tes pensées. Et finalement, une idée était sortie du lot. Une idée qui au commencement t’avait paru impensable, totalement saugrenue, voire dangereuse pour le monde… Et pourtant, ton esprit revenait constamment sur celle-ci, comme si, finalement, elle était une évidence. Mais cette idée, sombre, terrifiante te poussait dans un retranchement que jamais, ô grand jamais, tu n’aurais pensé imaginable pour toi… Et doucement, tu ne pus t’empêcher de penser à cela, telle une obsession…

Une larme avait coulé le long de ton visage lorsque tu finis par comprendre que tu ne disposais pas d’autre choix que de déserter Kumo afin d’amener Kumo au règne qu’il méritait amplement. Et ce fut ta seconde larme de ta vie. La première était pour un ancien ami que tu devrais tuer un jour ou l’autre. Ta seconde était ta prise de conscience concernant le rôle que tu avais désormais à jouer… Tu allais devoir abandonner ta mission en cours, abandonner ton peuple, abandonner ta sensei, abandonner ton village, abandonner tes dirigeants et plus compliqué encore, ne jamais leur expliquer ton projet, ton GRAND projet… A jamais, à leurs yeux tu resterais un nukenin, un ninja sans valeur qui avait choisi l’obscurité, alors que la réalité, était tout à fait différente… Tu allais tout bonnement te sacrifier pour Kumo, offrir ta vie pour le plan de Shizuka, un Empire unique pour une Impératrice éternelle.


L’obscurité que tu avais finie par choisir te semblait une nécessité afin de préparer le monde au règne de Shizuka. Car finalement, ton plan était simple… Devenir le fléau de ce monde, celui qui absorberait la haine de chaque habitant de ce globe, celui dont la mort serait un rêve pour tous. Ton plan était diabolique : une dernière course à la destruction avant une paix éternelle. Tu avais décidé d’agir pour le mal, devenir la hantise de chaque famille, celui qui mettrait à sang les territoires, celui dont nul individu n’arriverai à vaincre. Jusqu’à ce que tu acceptes de mourir de la main de tes « maîtres », le sacrifice ultime qui mettrait inévitablement Kumo en position de sauveur et ouvrirait le cœur des différents peuples à rejoindre l’empire Kumojin... Bien sûr, afin d'éradiquer la violence, il était nécéssaire d'en offrir une dernière dose inacceptable pour tous... Ceci allait être mon rôle...


Tu connaissais la difficulté d’une telle tâche. Bien que tu ne doutais pas de ton talent, tu avais aussi conscience que tu ne pouvais mener le monde au bord de la destruction en agissant seul. Non, pour cela, tu avais longuement réfléchi et tu avais décidé qu’il te fallait une équipe sur qui compter… Du moins, le temps que tu estimais cela nécessaire… Bien évidemment, la première personne à laquelle tu pensais se trouvait juste à côté de toi…

Tu regardais le bleu qu’arborait Kuraso sur son cou. Un souvenir que tu lui avais laissé, il y avait une semaine de ça et tu repensais à la phrase qu’il t’avait dite ce jour-là « tu n’as pas à porter l’empire à toi seul sur ton dos. ». Peut-être pourrait-il comprendre mon but, peut-être pourrait-il en faire partie… Ou alors, peut-être devrait-il être mon premier meurtre de discorde…

Dialogue de personnage
« Tu avais raison.... »


Je faisais une courte pause.

Dialogue de personnage
« Je ne peux porter l'empire seul sur mon dos... Mais je ne peux également demander au peuple entier de supporter la violence de ce monde... Du moins, pas éternellement... »


Je m'écartais quelques peu de Kuraso.

Dialogue de personnage
« Et si je te disais que j'avais trouvé un plan... Un plan pour éradiquer la violence de ce monde ? Mais que pour cela, nous devrions sortir des chemins tracés, sacrifier tout ce que nous possédons... Jusqu'à nos vies afin d'offrir un monde meilleur à notre Empire et à notre monde... Que tu me répondrais-tu Kuraso ? »

Publié le 20 Octobre 2020 vers 22h

Maître Goukken
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La route semblait longue surtout sans ce dire un mot. Je ressentais encore la pression de ces doigts sur mon cou. Il y était allé un peu fort quand même. C’était compréhensible et je ne pouvais lui en tenir rigueur. Heureusement que tout cela était derrière nous maintenant. Genichi portait un regard sur moi, bizarre de le voir sans masque. Il me disait que j’avais raison. Je m’arrêtais alors un moment avant de l’écouter . Il tenait un drôle de discours, ou voulait il en venir ? Je le laissais parler sans dire un mot.

Il avait un plan pour supprimer la violence de ce monde ? A part une éradication totale de l’être humain, je ne voyais pas comment cela était concevable. De la manière dont il parlait, je voyais où il voulait en venir... c’était assez étrange d’un soldat comme lui te tenir de tel propos... que devais je en penser et surtout quoi dire.

Dialogue de personnage
« Éradiquer la violence serait une belle chose mais je trouve cela un peu utopique Genichi. L’être humain est avare et en quête de pouvoir depuis que l’homme est né. Ce que tu proposes la, je ne vois qu´une seule et unique solution. »


Je faisais à mon tour quelques pas.

Dialogue de personnage
« Il faudrait que l’homme disparaisse. Tant que nous serons là, tu ne peux réellement le faire. Ce qui impliquerait la destruction de l’empire lui même. Je te comprends. Mais supprimer une partie de la violence ne réglera rien au problème. »


Malgré des tentatives de paix, il y avait toujours des conflits meme si ils étaient minimes depuis quelques temps. Kumo était un exemple de terreur. Il ne dirigeait pour la paix... une paix sanglante.

Dialogue de personnage
« Penses tu réellement que Kumo pourrait fonctionner sans peur, sans violence, sans armée ? Ça voudrait dire ne plus utiliser d’arme, ne plus entraîner nos jeunes, retirer tout système défensif. »


Son projet était louable mais...

Dialogue de personnage
« Imagines même, si cela se fait. Il y aura toujours des groupuscules qui voudront renverser cette paix juste par intérêt personnel... je ne vois pas de réel solution »

Publié il y a moins d'un mois

Le cafard
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Tu écoutais les paroles de Kuraso, mais à tes yeux, il se concentrait sur la goutte d'eau qui composait un énorme océan. Il était évident que la violence existerai toujours sur cette terre, tout du moins, tant que des humains la peuplerait, pour autant, il était envisageable de transformer l'océan de violence en une simple rivière. Et c'était là que se trouvait ton nouvel objectif, tendre vers un futur, non pas parfait, mais davantage radieux. Un futur où les guerres serait remplacé par de simple rixe, où les armes tel que toi deviendrait alors de simple soldat, capable d'avoir une vie en dehors de leurs missions.

Dialogue de personnage
« Mes propos sont probablement trop fort, peut-être devrais-je remplacer "éradiquer la violence" par "la ramener à un niveau acceptable" »


Vous faisiez quelque pas, désormais, votre pas était lent, comme le voulait les conversations bien trop sérieuse.

Dialogue de personnage
« Imagine un seul Empire, un Empire Unique règnant en maître sur tous les territoires de ce monde, mettant fin ainsi aux guerres de territoires et a sa politique d'extension. Terminé les guerres, terminé les paysans qui vivent dans la peur car ils se retrouvent entre deux pays en guerre et par conséquent ne bénéficie de la protection de ni l'un ni de l'autre ! Terminer la mauvaise gestion des bandits sur des territoires oubliés ! »


Dialogue de personnage
« Penses tu réellement que le monde actuel vaux mieux qu'un règne unique sous l'Empire Kumojin, même si cela signifie un règne sous la sévérité ? »


Dialogue de personnage
« Tu parles de groupuscule, mais ne penses tu pas qu'il est davantage facile de gérer des groupuscules qu'un Empire ennemi ? »


Dialogue de personnage
« Alors, oui la violence existera toujours, car elle est propre à l'homme, mais nous pouvons réduire son influence... »


Dialogue de personnage
« Me penses tu fou, Kuraso ? Ai-je vraiment l'air d'une personne utopiste ? »

Publié il y a moins d'un mois

Maître Goukken
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La ramener à un niveau respectable. Ces paroles là étaient bien plus juste. Vouloir l’éradiquer était simplement impossible... ou alors il fallait trouver un génie et en faire le vieux... et encore j’en suis même pas sûr. La suite était vraiment une belle vision des choses, je ne pouvais pas lui retiré cela... mais un seul empire pour gérer le continent était aussi une chose peu réalisable . Il est impossible de tout contrôler.

Dialogue de personnage
« Je suis d’accord avec toi, un empire unique pour tout le continent et y faire régner l’ordre... ça reste un travail quasiment insurmontable. Plus un territoire est grand, plus il est difficile d’en garder un controle totale... »


Hm il avait tout de même une vision très spéciale.

Dialogue de personnage
« Vivre dans la répression Kumojin entraînerait à coup sûr des conflits. Il suffit de voir déjà dans notre pays comment ça se passe... étendre cela... au monde... les clans, les peuples sont tellement différents que ça créera toujours des conflits... a moins d’éradiquer les clans. »


Dialogue de personnage
« Comme je te disais plus haut... mais les groupuscules sont plus dur à gérer oui qu’un empire ennemi. Regarde kumo et les cartels... je suis bien placé pour en parler... alors étendre cela sur des milliers de kilomètres... »


La violence existera toujours oui, était il utopiste oui! Visait il un idéal aussi... mais il dérivait bien trop sur l’impact que ça aurait pour tous et tous ne l’accepteront pas et il faudra tuer pour régler ce problème...

Dialogue de personnage
« Je ne te crois pas fou, os vraiment utopiste en soit... c’est difficile de donner un terme... tu es disons idéaliste... »


Je faisais quelque pas en me grattants la tête.

Dialogue de personnage
« Que compte tu faire concrètement, en faire par à l’impératrice de ta volonté et de demander une aide conséquente pour tenter de rallier les peuples à cette cause ? »

Publié il y a moins d'un mois

Le cafard
1

Une assimilation des contrées et des pays à Kumo était enclin à provoquer des désaccords internes. Tu en étais venu à la même conclusion que Kuraso. C’est pourquoi, alors que tant de nouveaux sentiments et sensation t’avais assaillis, tu t’étais terré dans le silence. Ce conflit intérieur te tourmentait, comme un simulacre, un reflet qui assiégeait le monde. Tu en avais fait le parallèle. Tu te sentais, pour une première fois, capable de te mettre à la place d’autrui. A la place d’un pays.

Dialogue de personnage
« Tu parles de ces cartels, qui jusqu’ici ont été tolérés. L’Impératrice n’acceptera pas des déviations trop importantes. Et ça en sera probablement de même pour le pays. Chaque empire à ses propres problèmes, je ne compte pas agir là-dessus, contre la nature humaine. Je pense simplement Kumo plus apte que d’autres puissances à cette gestion. »


Tes pas ralentissaient au fur et à mesure que tu échangeais avec le parrain du cartel des alcools de Kumo.

Dialogue de personnage
« Je suis une arme créée par Kumo et pour Kumo. J’agirai toujours ainsi. Il y a des guerres d'expansion qui ne peut se gagner par la simple force. Je souhaite créer des conditions, pour que les pays espèrent rejoindre l’empire et l’admire. Kumo doit devenir la vitrine du monde à venir. »


Tu savais qu’il y avait plus grand encore. L’Impératrice était désormais éternelle. Tu reconnaissais que les premières années de son règne seraient difficiles, mais une fois passées, c’était plusieurs siècles et millénaires sans problématique de succession ou d'intérêt. Plus le temps passerait, plus sa légende s’inscrirait.

Dialogue de personnage
« Mais pour cela.. L’Empire doit passer pour un Empire Bon, un Empire Saint. Les héros ne se font qu’à la confrontation de vilains. Et seul Kumo détiendrait ce rôle, cette lumière tandis que les pays en proie supplierait leur aide. »


Tu plongeais ton regard dans le sien, stoppant net la marche à faible allure que vous vous étiez imposez.

Dialogue de personnage
« Ai-je répondu à ta question ? »


Tu n’en étais pas si sûr. Beaucoup de point était encore à définir, mais les détails pouvaient attendre. La méthode te semblait celle qui servait le mieux Kumo. Tu offrais une chance à l’homme devant toi de véritablement se racheter et de se sortir de sa médiocrité. De faire avancer les choses. Tu devais être sûr qu’il comprenait les répercussions de tes dires et ce qu’ils impliquaient.

Dialogue de personnage
« J’aurai besoin de quelqu’un pour en informer l’Impératrice ou qui se chargera de mener à bien les conquêtes salvatrices. »

Publié il y a moins d'un mois

Maître Goukken
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La tournure des événements prenait une proportion à laquelle tu n’avais pas pensé. J’écoutais tout ce qu’il pouvait me dire sur Kumo et son empire, ce qu’il aimerait faire et comment le faire. C’était un beau rêve mais totalement impensable à les yeux. Kumo n’allait plus toléré la pègre et ils allaient faire en sorte de la supprimer purement et simplement si je comprenais bien. C’était quelque chose d’officiel ou qu’il avait décidé de lui même?

Dialogue de personnage
« Mouais si tu le dis. »


Il était une arme, c’est vite dit ça. Il était très réducteur le concernant et son envie que Kumo devienne la vitrine de ce monde était totalement démesurée. L’empereur devait sans doute être au courant mais tu ne le comprenais pas. J’avais tout écouté et il avait en effet répondu à mes questions et je voyais très bien où il voulait en venir mais je ne comptais pas être complice d’une telle chose.

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas spécialement malin, mais ce que tu proposes là n’est pas réalisable et je ressens même une certaine trahison et je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Je ne me porterai pas porte parole d’une telle chose. »


Je le fixais tout en soupirant.

Dialogue de personnage
« On va dire que tu es sous le choc de ce qui s’est produit auparavant. On continue la mission. Il est hors de question qu’on ne suive pas nos objectifs.m et si tu tentes de faillir à ton devoir, je n’hésiterai pas à t’en empêcher et de te traîner jusqu’à ce que la mission soit réussie. »


Tu commençais à t’énerver.

Dialogue de personnage
« Tu as bien compris toi aussi j’espère ? »


Publié il y a moins d'un mois

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La tension était palpable, Kuraso ne savait pas vraiment comment il fallait se comporter, devait-il tenter de tuer le potentiel déserteur afin de l'arrêter ou devait-il simplement jouer le jeu ? Miwaku Genichi était connu et il adulé par de nombreux Kumojins et il était considéré comme un ninja de choc alors que Kuraso était en pleine rédemption. Difficile, ce choix semblait perturber le Hattori qui était bien trop habitué à être écouté par ses salariés. Il s'approcha alors, mais le garde de l'Impératrice en profita pour pointer son doigt vers l'individu et tira un rayon lumineux et transperça la cuisse du Hattori. Celui-ci beugla d'énervement et de douleur et ce n'était pas pour rien, Genichi avait visé une zone particulièrement handicapante pour son ancien coéquipier. Le Miwaku remit son masque.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé. Rentres à Kumo.
Tu ne peux pas me comprendre. »

La nuit tombante, la silhouette du Miwaku s'en alla au fil des secondes tandis que le Hattori criait de hargne et de colère. Soudainement, il eut comme l'impression de se faire abandonner de nouveau par quelqu'un... Il repensa alors à son père et à cette éducation pas toujours idéale.

Deux heures passèrent et le Shinobi ne pouvait plus que ramper. Il saignait beaucoup trop et il commençait à avoir sérieusement froid...

Publié le 24 Novembre 2020 vers 13h

Maître Goukken
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Je savais très bien que ça aller poser souci. Genichi est un ninja doué et le faire changer d’avis n’était pas gagné alors le combattre pour lui faire entendre raison serait encore plus compliqué. J’étais vraiment prêt à en découdre, je suis peut être un criminel mais je reste fidèle à l’empire et je ne comptais pas fuir face à lui. Je le voyais s’approcher, j’étais sur les gardes et je le voyais me pointer du doigt. Avant même de pouvoir réagir, un rayon lumineux beaucoup trop raide venait me transpercer la cuisse ce qui me faisait tomber directement au sol de douleur et le sang couler... enfoiré, il avait visé là exprès pour que je ne puisse plus bouger. J’étais maintenant à sa merci. Même si j’étais un spécialiste du taijutsu, je ne pouvais pas jouir de mes pleines capacités et je n’avais plus la lame pour tenter quoi que ce soit. Je le fixais de mes yeux jaune, si je dois mourir, je mourais avec dignité. Il remettait son masque et contre toute attente il me disait de rentrer à Kumo et que je ne pouvais pas comprendre. J’étais en rage et je ne pouvais rien faire et sans laisser son rester il partait mais je pouvais toujours parler.

Dialogue de personnage
« Crois-moi, je te retrouverais Genichi et ce jour là, tu ne t’en sortiras pas comme ça! »


Ça saignait beaucoup, je déchirais alors un bout de tissu de ma tenue et j’y faisais un garrot de fortune en serrant le plus possible pour tenter d’arrêter l’hémorragie. La route du retour serait longue et après un peu plus de deux heures de route, je tombais au sol, je rampais, je devais avancer mais la vue se troublait et j’avais horriblement froid. Je ne sais pas ce que je vais faire ou non, mais je ne peux pas abandonné quitte à ramper jusque Kumo avec le peu de sang qu’il me reste... mais est ce que je vais vraiment y arriver...

Publié le 30 Novembre 2020 vers 09h