Alors que je fermais les yeux de ce qui me paraissait quelques secondes, une voix trop familière se faisait entendre. C’était la voix de mon père, impossible il était mort, mort depuis bien longtemps et j’en étais plus que certain car je l’avais tué de mes propres main. Je me souviendrais toujours de ce moment, un moment de délivrance où j’ai pu commencer à vivre libre, libérée de les souffrances, libérée de la culpabilité qu’il a fait passé sur moi pendant toute mon enfance. Je me rappelle de ce jour, je venais de quitter l’école Gouken, il m’avait demandé une rencontre dans les régions montagneuses de Kumo. J’avais accepté par acquis de conscience, je voulais savoir ce qu’il avait à me dire alors que je ne l’avais plus côtoyé et évité depuis plusieurs années.
Ton père était sur le terrain d’entraînement où tu avais l’habitude de venir, à l’écart de tous. Je le fixais sans dire un mot. Celui-ci me regardait, je voyais cet air hautain alors que ce n’était qu’un misérable. La discussion débutait de manière très agressive, il me reprochait de l’avoir abandonné et qu’il ne s’en sortait pas. Qu’après la mort de ma mère qui est à cause de moi du à la naissance, que je n’étais qu’un raté sans le pouvoir clanique, que je méritais juste d’être un esclave des Hattori car j’étais inférieur. Il me rabaissait sans cesse, je le laissais cracher son venin, sans dire un mot mais il fallait que ça cesse. Je me jetais sur lui, la vitesse et mon style de combat purement offensif me donner un avantage de rapidité peu commune. Du coup, de toute ma puissance et de toute ma haine que je lui avais donné, il percutait la paroi rocheuse d’une rare violence. Je m’approchais alors de lui, le regard haineux et malgré son état et vu le sang qui crachait du aux côtés que je lui avais brisé, il continuait son discours et il se mettait à faire des mudras. Je ne lui laissais pas le temps de les finir et je lui brisais la nuque d’un coup sec... son corps béant, je le trainais par la jambe et je le balançais di eau de la falaise qui aboutissait sur une cascade, son corps fut emmener par le torrent... qu’il disparaisse, je n’en avais rien à faire.
Cette voix, si ça avait été mon père il ne m’aurait jamais parlé de mon grand-père, justement du à sa croyance au dieu Yamada qu’il vénérait et que mon père ne prenait que pour de la folie. J’étais divisé croyant ou pas, mais j’étais dans un délire mystique, sûrement du à ma fièvre. J’ouvrais alors les yeux. Un lézard passait devant moi et je tentais de l’attraper en vain, j’étais trop faible mais c’était une pur coïncidence ou la réalité ? Mon grand-père me parler souvent de ce dieu, j’étais fasciné et sceptique à la fois. J’entendais de nouveau une voix, j’étais bien éveillé et je ne me pensais pas tomber dans la folie... elle me disait ces trois mot. Je n’avais aucune connaissance médicinale... mais ces trois mots révélaient bien un désinfectant naturelle. Je n’avais rien à perdre après tout, je prenais ces éléments pour y recouvrir ma plaie... elle était douloureuse et bien trop affecté. Je cassais une branche assez solide d’un arbres pour m’en servir comme appui et continuer d’avancer. Je regardais autour de moi afin de voir si il n’y avais pas quelqu’un qui m’aurait chuchoter cet aide. Il n’y avait que le néant. J’étais croyant sans l’être, mais j’avais de quoi me poser des questions.
« Je ne sais pas ce que tu es. Mais je suis un Shinobi de Kumo, fier héritier d’un homme juste et de moi qu’était mon grand-père, mon père n’était qu’une erreur. Alors merde! Je vais lui montrer que je ne suis pas un faible car je ne possède pas le pouvoir héréditaire... il y a bien d’autre moyen d’atteindre ces objectifs. »
Je continuais mon chemin, traînant ma jambe infecté, je voulais commencer à croire ou était ce simplement l’esprit de mon grand-père qui me venait en aide.