Préparatifs Claniques

Le jeune Mokusei semblait bien ambitieux pour son âge. Bien que ce qu'il racontait semblait peu plausible, Kazami préféra le laisser spéculer, lui laissant un peu espoir. Il lui parla alors de transmission de pouvoir, et clairement l'Eisenin comprenait où il voulait en venir : il voulait probablement qu'elle devienne son sensei.



Elle fit un sourire pas peu fiers. N'était-ce pas la meilleure récompense pour un sensei que de voir son élève devenir Hokage ?



Kazami lui lança un coup d'oeil tout en continuant ses origami.



Elle lui fit un petit sourire en coin. Bien que Kazami se défendait plutôt bien au combat, la majeure partie de ses connaissances allaient dans les soins et les sceaux très spécifiques. Une allier de choix pour une personne comme Gekido Uzumaki. Il avait profité des connaissances de son amante à de multiples reprises.

Elle a donc été la sensei de Uzumaki Kimino, cela n’était pas étonnant Qu il avait accédé à ce grade aussi jeune, c’était excrément rare et l’entraînement s’il a dû subir devait être très très dur. C’est le seul moyen d’atteindre ses objectifs, de la persévérance et une volonté sans faille. J’avais cela dans mes idées même si les motivations n’avaient pas pour but de devenir Hokage, je trouve ce post ennuyant et sans réel intérêt. C’est politique et non basé sur la puissance. Même si le Kage actuel lié les deux mais cela restait un fait exceptionnel.



C’était gâcher une vie même si elle essayait de racheter ses crimes, aux yeux de Konoha, elle restera pourtant une criminel ayant décimé ces concitoyen. Elle avait un autre élève que je connaissais. Personnage ennuyant de l’hôpital avec qui j’ai passé une journée, plus ou moins.



Elle ne formait que des eisenin. Une insinuation sur le fait qu’elle a dû interpréter ma question comme une demande de devenir ma sensei. Ce n’était absolument pas le cas.



Je finissais mes origamis et je les laissais là. Ce genre de corvée était ennuyante alors que j’aurai aimé aller dans mon petit lieu secret pour continuer à m’entraîner.



Je supposais qu’elle n’allait pas rester dans cette situation ad vitam eternam.

Bien que haut comme trois pommes, ce ninja avait la tête de la taille d'un melon. Son petit air hautain commençait doucement à agacer la nunkenin. Peut-être était-il temps que quelqu'un le remette à sa place ? Une agression sur genin pouvait lui coûter cher, mais ils étaient seuls.



Kazami rigola. Puis, brusquement, sans crier gare, elle se leva de sa chaise, lui fit une clef de bras et écrasa la tête du garçon contre la table. L'immobilisant de sa prise bien serrée, elle lui fit alors :



Elle ouvrit sa prise, libérant le genin. Mokusei ne faisait pas le poids face à la plupart des ninja errants et nunkenin qu'elle avait pu croiser. En lui faisant peur, elle lui sauvait probablement la vie. L'ex junin n'avait jamais aimé qu'on la prenne de haut. Lorsqu'elle était jeune, elle était timide et se laissait marcher sur les pieds. Avec l'expérience, elle avait appris à se défendre et aujourd'hui il était hors de question de se laisser faire. Ce Mokusei méritait une correction et s'était avec plaisir qu'elle allait s'y coller.



C'était le premier et dernier avertissement de l'Eisenin. Son regard glacial fixait l'enfant.

Je m’ennuyais vraiment comme un rat mort et même en sa compagnie. Ce n’était qu’une Kunoichi influençable qui avait sans doute suivit la mauvaise personne et elle avait aidé au massacre par simple amour? Voilà où mène les sentiments, à des actes totalement déraisonnable et dénué de bon sens. J’étais loin d’avoir du bon sens pour tout. Mais je ne ferai jamais un tel génocide même si je ne supportais pas les Chikara.



Après un faux rire, elle se levait brusquement pour le faire une clé de bras et écraser la tête contre la table. Je ne bronche pas, en tout cas... fuyait le naturel et il revient au galop. Cette femme n’avait pas changé et n’hésitait pas à agresse un gamin de 10 ans. Bien que j’avais du mal à parler. Je tenais à répondre à ce qu’elle me disait.



Elle relâchait son emprise. Le but de sa manœuvre était totalement inefficace. Je le dégourdissait les bras et je pensais à une chose très très vicieuse. Car ce qu’elle a fait la. C’est surveillé, l’anbu ne devait pas être bien loin. Je m’éloigne de la table pour m’approcher d’un petit mur.



Je prenais de l’élan et je frappais fortement ma tête contre le mur en question. Le choc était violent et je saignais. Je prenais un air terrifié en la regardant et je le mettais à courir en hurlant.



Je courais en me tenant le crâne en sang vers la foule qui m’avait déjà entendu vu les cris de détresses. J’étais un pauvre fou qui s’amusait de la situation. Mon seul et unique but était de la mettre dans une sale situation. Une vengeance personnelle et non violente envers sa personne contrairement à elle.

Sa petite intervention n'avait attiré aucun ANBU. S'il avaient vu, ils avaient probablement apprécier ce moment. Si ce Mokusei était pareil avec les autres ninja -ou pire même-, ils avaient même apprécié ce moment. Cela tira un petit sourire à la jeune femme.
L'enfant se vanta d'être plus intelligent qu'elle et détala en hurlant. Kazami le regarda partir avec des grands yeux étonné : était-il vraiment idiot à ce point ? Lorsqu'il fut bien plus loin, elle lâcha d'une voix assez forte pour que ton espion l'entende :



Elle continua ses origami dans le plus grand des calmes, c'était bien plus agréable sans les questions incessante de Mokusei. Cet enfant n'avait vraiment aucun avenir. Elle se demandait qui était son sensei, il devait être désespéré. Kazami avait plutôt de la chance pour ses élèves. Kimino ... maintenant Kano ... que des Shinnobi d'avenir. Elle sourit en pensant à eux. Puis elle commença à se tracasser l'esprit. Où était Kimino ? Cela faisait des semaines qu'il était partit. Et Shimazu, son frère ? Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, elle vit qu'elle ratait son origami.
Elle inspira à fond pour recentrer sa concentration puis finis son bricolage. Elle se leva alors, rangea toutes ses affaires, et partit en direction du Ministère.

Kazami était bien surveillée par l’Anbu. En vérité, une bonne partie des ressources des services secrets étaient réservé à la surveillance du moindre de ses déplacements. Bien sûr, elle devait également faire un rapport, mais c’était insuffisant pour une femme qui avait commis des crimes odieux. Personne de sain d’esprit ne laisserai une femme co-instigatrice d’un génocide vagabonder dans un village sans avoir la possibilité de l’arrêter au moindre faux-pas.

Et quel faux-pas.

Certes, les cris et le sang paraissait alors impressionnant aux yeux du profane. Mais rien n’échappait à la vision du chakra. Si l’on pouvait feindre des émotions et une agression, le chakra ne mentait jamais. Certes, il y avait eu cette clef de bras, mais aucun mouvement dans le chakra de la criminelle. Certes, le jeune Genin hurlait au loup, le visage ensanglanté. Certes, Kazami n’aurait jamais dû faire preuve de violence physique. Mais le Genin c’était frappé tout seul la tête pour l’incriminer encore plus. Un acte étrange… Et inquiétant. Une seule question subsistait : pourquoi ?

Non loin de là, sur un toit, observant à la scène par la fenêtre au travers une longue-vue, le membre de l’Anbu faisait son rapport à son collègue.



L’autre fixa son deuxième collègue.









Et une des quatre silhouettes disparût pour murmurer le secret à l’oreille de la Dame de Fer. Les autres demeurait sur le qui-vive, prêt à intervenir.

J’avais réussi mon coup. L’anbu semblait avoir intervenu. Pendant ce temps là, je me faisais soigner en me plaignant de Kazami et en y rajoutant des couches et des couches pour attiser encore plus une haine profonde des plus ancrées. Je ne comptais pas la laisser en sortir aussi facilement. J’étais peut être un petit monstre, cette femme était le démon en personne et il fallait absolument qu’elle paye pour tout ses crimes. On le savait bien tous ce qu’elle avait fait avec Gekido.

La menace sur Konoha devait être pesante et avec ce coup d’état et notre Kage disparu, nous étions à la merci de tout un tas d’ennemi provisoire... à croire que tout cela était un plan, non pour la destruction de Konoha, mais pour que Gekido reprenne son pouvoir ici dans un règne de terreur. Je me moquais des affaires du village en général, mais là c’était trop grave et malgré mon jeune âge je devais trouver des solutions et agir. Je ne voulais pas sortir toute mes cartes... mais je n’aurais bientôt plus d’autres choix que de le faire.

La femme finissait de me soigner et de me faire un bandage. Je ne bronchais absolument pas. J’étais une monstruosité aux yeux de beaucoup de monde et pourtant, il m’avait soutenu et aidé... c’était donc ça l’unité d’un clan? Malgré mes frasques, il se disait que je étais encore jeune et que je pouvais changer pour un mieux ? Je me devais d’avoir une grosse réflexion sur ça. Je ne voulais pas devenir un second Gekido, je voulais être différent et apporter une certaine harmonie... et, ça me fait mal de le dire, j’aurai besoin des Chikara pour cela. Je me levais de ma chaise et je reprenais Shinji. Je saluais alors la femme qui m’avait soigner.



Tu étais partie vers une voie démoniaque, mais tout démon n’est pas obligatoirement néfaste. Il peut se racheter et sauver son âme. Je vais m’améliorer très rapidement et faire de cette voie une source de puissance incommensurable pour lever une armée. Il y aura des morts, mais il a un prit à payer pour tout et j’étais capable de m’en rendre compte. On ne me prenait pas encore au sérieux. Je le comprenais maintenant car je n’avais montré qu’un enfant capricieux et odieux utilisant ces mots, les mots, je me dois de les changer. Je ne suis pas un imbécile et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.



Je repartais et ma destination était les alentours de Konoha pour m’entraîner à l’abri des regards.