Perdu

J'avais été faible, mes courbes, la chaleur de Sayuri m'avait rendu faible. J'avais accepté son caprice de quitter Koya pour Iwa. Elle m'avait dit qu'elle connaissait le désert, qu'elle savait comment se rendre à Iwa. C'était un mensonge, un ignoble mensonge visant à se faire passer pour quelqu'un de plus intéressant qu'elle n'était. Resultat nous étions en train de errer dans le désert depuis maintenant presque une année. Je lui en voulais tellement, elle était les ténèbres qui empêchait ma lumière de renaître. Elle m'avait conduit dans un chemin que je n'aurais pas dû suivre, et le Dieu de la lumière me punissait pour cela.

Seul les oasis nous avait permis de survivre, nous nous nourrisson de reptiles et d'insectes, nous buvions de l'eau lorsque nous trouvions un oasis. Rien, du sable, simplement du sable. Pas la trace d'une montagne, pas la trace d'une forêt, pas la trace d'un ancien village. Nous étions définitivement perdu, et notre relation était en train de mourir à petit feu. Nous ne faisions plus l'amour, n'avions plus de signe de tendresse l'une pour l'autre. J'étais tellement en colère contre elle, je ne voulais plus la laisser toucher mon corps !

Je ne lui disais plus mot, nous nous contentions d'avancer tout le jour, de dormir toute la nuit. Les Kirishitan n'avaient pas mis tout ce temps pour venir à Konoha, aucun doute que nous étions perdu, définitivement perdu dans l'océan de dune, loin de toutes civilisations, loin de toute trace humaines. J'avais même un doute, est-ce que des humains étaient déjà venu dans un coin aussi reculé ? Pour la première fois depuis des semaines, je rompais le silence pour simplement dire à la rouquine.



J'étais dur, mais je restais là maîtresse de notre culte. Elle m'avait promis pouvoir et richesse. Et voilà que nous n'avions que famine et désespoir. Je lui en voulais tellement...

Je me réveille de bon matin. Pardi! Mais le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Je pense que ma journée d’hier m’avait totalement épuisé. Je sors de ce qui me sert de tente, toutes les affaires sont couverte de sable. Et quoi? Il y a eu une tempête et je n’ai rien entendu. Je deviens grave, si j’avais été attaqué, je ne serais plus là pour le constater. Je ris à ma réflexion avec moi même, je peux vraiment être bête parfois ou souvent ou... euh... toujours? Franchement, ça dépend de la situation, je m’adapte pour offrir ce que le petit peuple veut voir de moi, très simple et très sain hehe! Bon, c’est vraiment trop le bordel et j’ai la flemme de tout déblayer et repartir. Je vais juste prendre un peu d’eau et un peu de viande du chameau que j’ai tué quelques jours auparavant. Oui, c’était le mien et si ça s’apprend, je vais avoir des soucis avec ces idiots de pacifique mangeur d’herbe pour violence sur animal! Et moi, je ne me violente pas si je ne me nourris pas ! Il y en a toujours pour les mêmes, ça me saoule et sans alcool !

Je me parle je me parle mais en attendant je n’avance pas! J’ai perdu trop de temps à trop dormir et je n’ai plus rien pour me déplacer. Sincèrement, je fais fort, très fort ah ah! Si je n’étais pas un pro de la survie ah ben, je serais encore mort ! Mais on ne peut pas mourir deux fois? Je me gratte la tête pour réfléchir à cette réflexion réfléchie, je suis trop philosophique. Bon, en route maintenant ! Je prend mon bardas et je me casse d’ici direction le désert! Je suis passionné par le désert et j’explore tout les déserts du monde. Il n’y en a pas beaucoup, je les fais plusieurs fois, ça passe le temps, c’est une occupation comme une autre non? Certains s’occupent du ménages, de cuisiner, de tuer, de voler, de pêcher, de chasser. Moi, je me promène! C’est bon pour la santé et je ne fais de mal à personne sauf à moi-meme. Je suis tellement tete en l’air que je n’ai pas remarqué que j’vais déjà marché une bonne centaine de mètres. QUOI!!!! Je pensais marcher depuis des heures, ça va encore être une journée sans. Bon bon bon regardons vers l’horizon, un horizon désertique sur 323degres !!! Je refais un tour sur moi-même! Oui! A 323 degrés il y a de la vie ou c’est ma folie ah ah. J’aime rencontre des gens. Parfois ils sont gentils, parfois ils me frappent , parfois ils me volent aussi et parfois ils me font des propositions tellement indécentes que je vomis face à eux. J’espère qu’ils sont sympa, si ce n’est pas un mirage ils doivent être deux. Comme le mec jovial que tu es, tu cours d’un pas très léger en direction de ces êtres humanoïdes réel ou non. J’arrive et je m’approche en mode furtif, genre on le voit pas? Il n’y a que du sable, mais je veux paraître cool ou con. On me tape peut être à cause de ça! Mais mais mais !!! Pincez moi je rêve !! Deux donzelles, une rousse sexy et une femme fantôme oh oh. Je vais me pincer! Aïe, ce n’est pas un mirage. Je fais un magnifique cumulé pour le réceptionner avec élégance pour une révérence. Je prend mon air le plus séducteur.



Je fais un sourire digne des affichettes de colgashi que l’on trouve en ville.

Sayuri sentait bien qu'elle avait attiré les foudre de Nagisa, la belle Uzumaki lui avait proposé de rejoindre Iwa, d'aller s'installer loin de tout. Mais voilà le désert étant ce qu'il est, les deux se perdirent très rapidement. Et bien sur tout cela était de la faute de Sayuri, elle en avait conscience. Elle ne connaissait pas cette parti du désert, et quand on ne connaît pas le désert, on se perd. C'était une logique infaillible. De plus elles étaient peut-être très très loin de leur but initial.

Nagisa ne répondait plus lorsque Sayuri lui parlait. Leur duo et leur couple battait de l'aile d'une sacrée façon. Presque plus d'eau, plus de provision, il ne fallait pas se leurrer, a moins d'un miracle, c'était la mort assuré.



Pas le temps de terminer, une silhouette apparu au loin. Un mirage ? Un ennemis ? Sayuri se mis sur ses gardes. Plus il s'approchait avec son air ridicule, plus il paraissait réel. Quelque chose d'aussi ridicule ne pouvait pas venir de son imagination. Et en plus Nagisa semblait le voir également. Une fois a leur niveau, il ouvrit la bouche. Et la belle Uzumaki ne pu s'empêcher de ce dire. "Meme en plus milieu du désert, il faut que l'on tombe sur un débile".



La belle jeune femme était un peu agressive, c'était sa nature. Nagisa allait sans doute parlementer d'une meilleure manière, en attendant j'étais prête à attaquer. En attendant de voir si il s'agissait d'un ami. Ou d'un ennemi...

J'allais étriper Sayuri. Cette fois, si elle s'excusait encore, j'allais lui ouvrir le ventre et sortir toutes ses entrailles. Il faisait horriblement chaud, le sable était l'aspire chose de ce monde. Il s'infiltrait partout, il était grossier. Les forêt, les cours d'eau, la nature me manquait ! Alors que Sayuri prenait la parole, j'étais décider à la tuer. Mais au loin, un mirage apparu. Un mirage qui paraissait de plus en plus réel au fil des secondes. Et quand il apparu devant nous, Sayuri se montra agressive alors qu'il était notre salut envoyé par le dieu de la lumière lui-même ! Je jetai un regard noir à la belle Uzumaki pour lui faire comprendre de ne plus dire un mot. Puis je pris la parole.



Tu te rapprochais le pas léger et la démarche sensuelle de l'homme. C'était le genre de proie qui aurait rapidement pu terminer dans tes filets. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui il était le sauveur, et il fallait prendre soin des sauveurs.



Je souriais derrière mon voile, mes intentions était louable, je voulais vraiment ne pas mourir d'une manière aussi absurde. J'avais encore tellement à accomplir. Je devais répandre la lumière sur le monde.

Ah ben direct et peu bavarde la rouquine mais j’ai ma réponse, elles sont perdus. Woh woh woh je n’avais pas remarqué à quel point elle était bombasse cette rousse aux seins divins, un dos cambré et des fesses dignes du plus beau destrier. Franchement, j’ai du bol, qu’elle est la chance de rencontrer un canon pareil en plein milieu de nul part. J’adore le désert, enfin pas tout le temps, je tombe souvent sur les pires débiles du monde mais pas là... oh non non non!!! Restes calme, zen courtois et tout le reste pour pas paraître pour un gros bouffon. De la tenue comme ces nobles là que j’ai croisé une fois à Suna, il se la petait grave avec leurs richesses ahah. Je me suis fais un paquet de blé que j’ai perdu dans la journée à cause des paris. Ouais je suis pas futé et je suis très dépensier. Des yeux j’ai un peu de fric, je claque tout dans n’importe quoi. Je suis un acheteur et vendeur compulsif. Bien, je vais revenir à mes brebis ahah.



Je me roule par terre tellement je rie. Je vais reprendre mon sérieux c’est peut être pas le moment.



Arghhh je fais un bond d’au moins dix mètres à cause du fantôme qui me parle!! Bordel un fantôme qui parle ! Il est donc réel ! Mais c’est quoi ce délire ! Woh woh woh, calmes toi, respire, pense à on air doux du désert qui berce tes odeurs. Voilà ! Ça va mieux !



Elle veut de l’aide, elle parle bizarre mais le seul *^%#$* que je retiens une récompense. Oh je vais calmer ma joie là, c’est trop facile. Elles vont peut être vouloir m’egorger ou le dépouiller, un voleur qui se fait voler, bordel trop drôle ou me faire violer. Je regarde la rousse, ok ça je peux encore l’accepter.



Et elle a même un trou !

Sayuri n'avait pas confiance en cet homme, il fallait dire que les habitants du désert avait tous laisser un goût amer dans la bouche de la Uzumaki. Son enfance a Koya lui avait prouvé qu'on ne pouvait faire confiance à absolument aucun habitant du désert. Pourquoi cet homme ferait il exception ? En plus il était trop stupide pour être honnête, il y avait quelque chose de louche chez lui.

Autre chose dérangé Sayuri. Plus que cet homme, c'était le comportement de Nagisa avec elle. Elle la snober, tout ça parce qu'elles s'étaient perdu dans le désert. Tout le monde pouvait se perdre dans ce genre d'endroit. Personne ne connaissait le désert de Kaze dans les moindres recoins, contrairement à ce que pouvait dire cet étrange voyageur. D'ailleurs, Sayuri recula légèrement, laissant le soin à Nagisa de converser avec cet homme. Il avait une drôle de façon de la regarder. Elle connaissait ce genre de regard sur son corps. Il ne la voyait pas comme une humaine mais comme un morceau de viande. Hors de question de rester trop proche, sinon la belle Uzumaki risquait de perdre son calme et de tuer leur seul chance de sortir de cette étendue de sable aride.



Pas reelement le temps de terminer sa phrase, que Nagisa faisait signe à Sayuri de partir avec la main. Elle voulait être seule avec l'homme en face d'elle. Serieusement ? Après tout ce qu'elle avait fait pour elle ? Après qu'elle ai marqué son corps du symbole de la lumière. Apres la désertion, le meurtre de Bok'... Après tout ça, elle osait la traiter de la sorte ?

Cet homme était un peu idiot, un peu hippie, exactement le genre de personne qui pourrait me rejoindre dans ma quête, qui pourrait se tourner vers la lumière à mes côtés. Je le laissais faire ses blagues, je rigolais un peu pour lui faire plaisir. Et je faisais rapidement signe à Sayuri de partir quand elle prit la parole. Je devais négocier avec l'homme pour sauver ma vie, même si pour cela je devais lui céder Sayuri. Elle avait était mon jouet, et j'en avais marre de jouer avec pour le moment.



J'avais parlé à la première personne du singulier et je l'avais fais exprès. Je n'avais pas besoin de partir avec Sayuri. Elle m'avait mené sur le chemin des ténèbres, j'ai cru que je devais vivre entre ténèbres et lumière à cause d'elle. Et maintenant le dieu de la lumière m'avait puni, et il me laissait une dernière chance de me racheter.

Je faisais un pas en avant, pour venir caresser le torse de l'homme à travers ses vêtements avec le bout de mon index. Je me voulais séductrice, même si ma tenue n'était pas vraiment faite pour ça. Je voulais fuir cette fournaise, trouver un lieu plus propice à mes croyance.

La rousse reste un peu à l’écart, là chef c’est sûrement celle qui me parle. Bizarre ça tout de même , elles ne sont que deux ou alors elle est chef d’une troupe qui se cache quelque part. Je regarde aux alentours, il n’y avait que du sable mais il pouvait être sous le sable aussi! Je suis malin! Si ce sont des ninja doton il peuvent être n’importe où ahah. Bah, je me suis déjà sortis de situation bien pire que ça. La rousse ouvrai la bouche, pour parler, pas pour manger! Rooo je commence a avoir faim d’ailleurs et je n’ai plus grand chose. Alala celle sous un drap semble vouloir discuter juste avec moi et l’autre s’éloigne. Elle doit avoir quelques kunai sur elle et d’autres trucs du genre. Quand à l’autre, elle a peut être une artillerie là dessous méfiance mon ami! Bon bon bon, mon prix sera le sien, mais elles semblent pas avoir grand chose on une comme l’autre, réfléchissons un peu.

Woh woh woh, voilà qu’elle m’approche elle et pour venir me caresser le torse avec son doigt, elle me prend pour un chien ou quoi?! Je comprend mieux qu’elle me dit que je peux tout demander. J’ai besoin de nourriture, de nouveau vêtements, je sais ah ouais j’ai trouvé !



Je regarde la rousse qui me semble très peu sympathique.



J’observe la seule chose que je vois de cette nana, ces yeux.



La seule chose qu’elle pouvait m’offrir, je vois maintenant !

L'homme n'avait qu'un prix, et c'était bien ce que j'avais pu sous entendre. En tout cas, c'est ce qu'il aurait pu penser. Cependant je ne pensais pas exactement à ça. J'avais besoin d'un nouvel allié, et Sayuri m'avait déçu à tout jamais. Je la regardais, et je ne ressentais plus rien que du mépris. Alors je regardais l'homme en face de moi et lui dit.



Je le regardais avec un sourire sous mon voile, on pouvait l'apercevoir dans mes yeux. Je ne voulais plus de cette Uzumaki incapable avec moi. Elle m'avait détourné de la lumière.



Nagisa posa cette fois sa main sur son torse d'une manière un peu plus appuyé et lui murmura.



La tuer allez être compliquer, mais la tromper en l'envoyant loin d'ici pourquoi pas. J'avais hâte de voir le choix de cet homme.

Merde, elle ne voulait pas m’offrir la rousse qui aurait pu me rapporter un paquet de pognon si j’avais pu la vendre à Koya et en plus elle ne veut pas retirer son voile... bordel de merde, ça doit être un mec à coup sûr ou alors une femme très moche ou encore une bestiole sortant des pires contes d’horreur de ce monde. J’en avais déjà vu pas mal e saloperie dans ce désert, il est peut être temps que je me casse d’ici vers des contrées moins hostile. Un lieu où ma tête n’est pas connu et je pourrais ainsi arnaquer des autres passants ahah. Je suis trop un génie !



Bon, elle devait pas être toute seule dans sa tête celle là, maintenant elle négociait en voulant m’offrir des richesses mieux que de l’or, des diamants... ça sent vraiment l’arnaque, elle a rien sur elle. Je ne sais même pas voir si elle a une paire de nichon convenable ou si c’est une vieille peau. Il y avait plein de possibilités la concernant et je vais être déçu et j’aurai perdu du temps pour rien pfff.



Oh la cochonne, elle vient toucher mon torse et elle me murmure de drôles de paroles. Je dois nous débarrasser de l’autre rousse. C’est dans mes cordes ça.



Je vais aller voir la petite rousse et lui demander un petit service.



Je m’approches un peu pour être discret ahah.



Pfff j’espère qu’elle allait me faire confiance quand même.



Je m’écarte un peu d’elle.

Sayuri n'avait pas du tout confiance en cet homme, et les murmure qu'il avait avec Nagisa était inquiétant. Elle n'était plus elle-même, on aurait juré que Nagisa par caprice cetait lassé de Sayuri, pour une simple erreur. La belle rousse ne l'avait jamais déçu, et il avait suffit d'une fois pour tout remettre en cause. Elle attendait la boule au ventre alors que l'homme venait dire que c'était le soleil qui avait tapé sur la tête de la belle. La Nukenin Uzumaki voulait bien le croire, cependant elle se voyait moins faire deux heures de marche en la laissant seule avec lui.



Mais alors que Sayuri commençait à être sur la défensive, défendant avec ardeurs celle qu'elle aimait, des mots résonnèrent, ceux de Nagisa.



Ces paroles inquiétaient et rassuraient Sayuri. Inquiète de la savoir en mauvaise santé, mais rassuré de la savoir réconciliée avec elle. Sayuri demanda alors où était le campement pour les retrouver, et bien sur le Abura donna un endroit bidon.



Sayuri se hâta alors, partant à la recherche d'une oasis sans doute inexistante, ne se doutant pas de ce qui se tramait dans son dos.

Je venais de me débarrasser du boulet que Sayuri etait devenu, le désert aurait sans doute pitié d'elle et la tuerais en peu de temps. Je regardais alors le Abura nous étions prêts pour la suite.



Je venais de faire de lui l'un de mes fidèles, j'allais monter une armée, faire régner la lumière sur le monde, effacer les ténèbres. J'allais changer le monde à sa racine.



Je savais que mes paroles était sans doute incompréhensible pour cet Abura, mais je voulais rassembler les petits clan, les rejeter, les shinobi j'étais de force aux ténèbres, les sauver, les rassembler et détruire les villages, symbole ultime des ténèbres.