Un jour, je serai le meilleur D...

Bravant la vigie de son père, le petit Muu se faufila à travers le manteau de la nuit. Sa destination ? Le terrain d'entraînement. Cette escapade n'était pas un acte isolé. Depuis son arrivée à Konoha, le jeune Kirishitan foulait bien plus le sol herbeux de ce lieu que son propre foyer. Pour ces proches, cette résolution et cette abnégation devenaient inquiétantes. Bien entendu, être fidèle et dévoué à Mère Nature était louable. Cependant, à force d'agir avec autant de ferveur, ses parents craignaient l'accident et les blessures qui allaient avec. Cette peur ne provenait pas du néant. L'enfant était certes volontaire, mais sa maladresse était légendaire. De plus, ses lacunes en arts ninja étaient connu de tous. Ces deux caractéristiques jumelées promettaient moult désagrément. Quelque peu impuissant, le couple de dévots se contenta d'une interdiction formelle. Ils insistèrent sur la nécessité du repos et d'un bon régime alimentaire, espérant ainsi que leur progéniture butée se conformerait d'elle-même à ce cadre.

Pourtant, rien n'y faisait. Le chérubin jovial s'obstinait à sculpter son corps et son mental. Essayant de copier le style de vie ascétique des plus braves, Muu s'imaginait déjà "Grand Paladin de l'Ordre d'Eden". Cependant, au fil des jours et des mois, une crainte naquit en son cœur : était-il voué à l'échec ? Malgré tous ses efforts, aucune technique et aucune capacité martiale n'émergèrent. Confus et frustré, il s'enfonçait de plus en plus dans son quotidien spartiate. A ces yeux, tout était qu'une question de travail. A chaque insuccès, il répondait par un travail plus intense et plus rigoureux. Ce n'est qu'un jour, au détour de l'une de ses sorties nocturnes qu'une idée germa dans son esprit. Et si son incapacité à manier le chakra ne venait pas de lui, personnellement, mais de l'absence d'un professeur, d'un guide, d'un mentor ? Le garçon à la coupe Mohawk, à force d'observer les autres, avait saisi l'importance d'avoir un partenaire pour l'entraînement. Cependant, comment faire pour trouver cette aide salvatrice ?

Alors que le jour pointait à l'horizon, Muu courrait dans une cour intérieure. Les poches remplies de pierres, il essayait de s'alourdir pour améliorer son endurance et sa musculature. Le souffle réglé comme un papier à musique, le nain optimiste s'imaginait déjà rejoindre un groupe secret et puissant. C'est alors qu'il se mit à rire aux éclats. Son imaginaire fécond l'avait poussé à se voir bouté des païens hors d'Eden. Même s'il était de nature tolérante, ce Kirishitan croyait fermement au destin glorieux de son clan.



Mimant ces mudra et criant à plein poumons, l'enfant s'était une nouvelle fois perdu dans ses rêves éveillés. Si bien que sans s'en rendre compte, il heurta une racine. Pris de surprise, le visage du forcené se retrouva écrasé contre le tronc de l'arbre. Le choc était plus impressionnant que douloureux. Honteux, Muu resta planté là quelques instants.

J'étais dans la cuisine de chez ma mère en repensant à ma rencontre à la lisière de la forêt et je devais reprendre à m'entraîner notamment dans le kenjutsu avec mes amis particuliers. Néanmoins, je pouvais utiliser avec une seule arme et j'utiliserai des répliques de bois ou métal contondantes. J'allais devant la porte, mais avant de sortir, je commençais un enchaînement de mudras rapidement et je posais ma main sur le sol boisé de la maison. Une sorte de toile d'araignée apparut avec des fils sous forme de message qui s'étendaient légèrement. Un petit nuage fit son apparition avec un petit bruit d'explosion et un cri d'un animal se manifesta :



C'était mon amie particulière qui parla et elle se transformait tout de suite en arme, mais je n'avais pas dit l'arme que je voulais. Je constatais que je tenais dans ma main droite un bâton de combat de couleur rouge qui était assez grand. Je pensais un petit commentaire :



Je partais à l'extérieur et je me dirigeais vers le terrain d’entraînement. Je passais par une tente et je prenais une réplique en bois de sabre long, un kunai de chakra et un kunai. J'emportais aussi une réplique en métal et non coupante, mais un poids certain. Je mettais ces répliques dans une corbeille avec des attaches. Je partais vers une partie extérieure du terrain d’entraînement et j'entendais le cri d'un enfant . Je me rapprochais et je voyais un petit enfant qui collait sa tête contre un tronc d'arbre. Aux premiers abords, je pensais qu'il cognait sa tête pour s'entraîner, toutefois je me dirigeais vers cet enfant. Je décidais de lancer une petite plaisanterie :



J'attendais sa réaction à mon propos humoristique et j'allais le voir plus en détails quand il décollait sa tête du tronc d'arbre.

Alors que le Genin âgé de douze ans tentait de retrouver son sérieux, étouffant ainsi un rire nerveux, une douce voix l'arracha à ses pensées. Bien que chaleureuse, cette interpellation eut un effet étonnant sur le petit être. En effet, en un éclair, il se redressa droit comme un i et afficha l'un de ses plus beaux sourires. Malheureusement, ce portrait jovial et quelque peu scolaire fut gâché par la présence de mousses éparses sur son visage. Intimidé et gêné par son précédent échec, Muu commença à se gratter l'arrière de sa tête. Et malgré son regard franc et sa joie non feinte, un certain malaise se dégageait de lui. Peut-être était-ce dû à son caractère communautaire et à son manque d'interaction avec les autres Konohajin.



Un rire sincère s'échappa alors de sa poitrine. Le Kirishitan ne savait pas comment réagir et comme à chaque fois, il choisissait les éclats de joie. Durant ce court laps de temps, il prit la peine d'observer minutieusement la jeune femme. Les iris noirs de Muu remarquèrent immédiatement le bâton de combat, ainsi que la musculature de son interlocutrice. Il s'agissait certainement d'une kunoichi en quête d'entraînement. Mais ce ne furent pas les seules choses qui frappèrent le naïf garçon. Se basant sur sa beauté virginale et les traits graciles de son visage, le dévot acquit la certitude que cette brune était sympathique et avenante. Quel soulagement. Muu détestait les conflits et encore plus les sermons à son encontre.



C'est alors, qu'il mêla les mots aux actes. Rapidement, il frappa l'air de façon chaotique et virulente. Était-ce une véritable démonstration ou bien jouait-il encore ? Dans tous les cas, rien d'impressionnant ne se dégageait de cette tentative. D'ailleurs, à force de bouger sans discipline, le souffle de Muu devint irrégulier. Quel piètre combattant il faisait.



Bien que ses actions étaient risibles, sa volonté n'en demeurait pas moins respectable. Après tout, il était encore jeune, son potentiel était presque illimité. Il suffisait seulement qu'il trouve sa voie.

J'écoutais le jeune kirishitan se présenter et je commençais à découvrir la culture de ce clan à travers des mots désignant l'expérience ou un titre. Il avait une bonne intuition, mais son manque d'expérience lui fit pencher vers une question non pertinante. Je le regardais et sa coupe de cheveux m'intriguait, car je me demandais si cela faisait parti de la culture kirishitan. Je répondais à sa question avec une certaine précision :


J'avais sorti une par une les répliques de bois de chaque arme citée et je les avais posé par terre. Je continuais mon exposé sur le kenjutsu et je me rendais compte que je n' avais pas commencé par définir cet art ninja . Je reprenais mon discours en ajoutant cette partie :


Je n'avais pas sorti les versions métal des trois armes citées, car j'attendais sa réponse. Néanmoins j'anticipais à l'organisation pour la découverte de cet art ninja et je commençerais avec le kunai dans une utilisation basique. Tout à coup je me surprenais à proposer un enseignement à un jeune shinobi et cela me donnait une joie intérieure mêlée à une léger stress. Je pourrais pratique mon bâton avec ce jeune shinobi notamment une sorte de duel entre un kunai et un bâton de combat.

A l'énonciation du nom de la jeune femme, l'enfant fut pris de spasmes étranges. Comme poussée par un étrange réflexe, sa tête se mit à s'agiter de bas en haut. Dans le même temps, ses mains frappèrent le sommet de son crâne de façon répétée et vigoureuse. Cette scène dura quelques secondes, le temps que le brave garçon retienne l'information. Puis, tout s'arrêta. Le Kirishitan fixa alors sa partenaire du jour et lui offrit son visage le plus enjoué. La passion l'avait finalement emporté sur l'incongruité de la situation.



Avec hâte et maladresse, l'apprenti ninja se jeta sur les répliques factices des armes. Son âme joueuse dévoilait ici toutes ses failles. Mimant des combats imaginaires, il manipulait les objets taillés avec candeur et légèreté. De nombreux sons sortirent de sa bouche, donnant à la scène un caractère très enfantin. Malgré cet aspect très marqué, un œil avisé pouvait observer qu'une certaine maîtrise se dissimulait derrière les mouvements superflus. Sans vraiment le réaliser, Muu avait déjà acquis des bases de combat. C'était son manque de sérieux et de discipline qui l'empêchait d'explorer son potentiel profond.



L'enthousiasme et la fougue de ce jeune shinobi étaient telles, qu'il amorça une chorégraphie complexe avec le kunai en bois et la fausse lame de chakra. Mimant un tourbillon infinie, l'ingénieux se rapprocha du représentant sylvestre et lui assénât plusieurs coups. Cette danse étrange eut pour conclusion de faire couler la sève de l'arbre. Ce n'était pas particulièrement impressionnant, mais ce résulta fit tomber le brun à la renverse. Heureux, et ayant la tête qui tourne, il laissa exploser son bonheur !



Un nouveau rire résonna dans la cour. Puissant et massif, il enlaçait les gens présent et leur communiqua une joie de vivre salutaire en cette période obscure.

J'étais surprise de son maniement avec la réplique en bois d'une lame de chakra pour exécuter cette attaque tourbillonnante. Néanmoins, je voulais voir comment il allait réagir avec une personne armée d'un bâton de combat. Je commençais par le féliciter :



Je montrais avec le bâton une petite clairière et je prenais quelques pierres pendant qu'il faisait son choix. Je les disposais sur le sol pour former une sorte d'arène et j'entrais à l'intérieur. Je tenais le bâton de la main droite et il était maintenu en diagonale collé à mon dos.

Quelle folle journée ! Excité et particulièrement heureux de s'être libéré du poids la solitude, le jeune garçon suivit avec attention les instructions de sa sensei du jour. Aux yeux de cet être naïf et candide, Kitto Shiori était une vénérable, une éminence du combat, une illustre kunoichi. Sa présence en ses lieux et son intérêt pour le Kirishitan relevaient du miracle, et par conséquent, respect et obéissance s'imposaient. Tentant de tempérer son enthousiasme, le garçon à la peau ébène se mit à agir avec un peu plus de rigueur. Ainsi, avec entrain et vitesse, il commença à tirer au sort l'arme du jour. La scène était quelque peu folklorique : disposant au sol les trois répliques, Muu ferma ses paupières et se mit à tournoyer sur lui-même. Confus et désarçonné par ce jeu, il s'arrêta. Sa main droite pointait alors la lame de chakra. Le destin en avait voulu ainsi, aujourd'hui, c'était cet objet factice qui l'accompagnerait. Fier de lui et plutôt satisfait de ce choix, il se rua vers l'arène éphémère. Suivant son instinct, le corps de l'enfant prit alors une posture atypique. Jambes fléchies et buste de profil, le chérubin gardait une main dans son dos, tandis que l'autre se dressait devant son visage. De chaque côté de la lame, les iris noirs de Muu fixaient, avec une rare intensité, son enseignante du jour.



Étrangement, lorsque ses mots furent prononcés, les traits du gamin se durcirent. Même sa voix semblait plus posée, plus masculine. Ainsi, son caractère puéril s'estompa au profit d'une résolution à toute épreuve. La source de ce changement se trouvait dans les paroles elles-mêmes. En effet, ses propos étaient ceux de son père. En les invoquant, Muu espérait s'inscrire dans un destin glorieux. Lui aussi, il voulait devenir un noble et puissant Kirishitan.

Une fois le cœur sûr et la stratégie choisie, le brun fondit sur son adversaire. La charge semblait frontale et sans fioriture. A aucun moment, il ne rompit sa posture basse. La poitrine proche du sol, il se jouait de sa petite taille pour limiter les assauts. Et alors qu'il arrivait à portée d'attaque, il amorça un pivotement sur sa jambe d'appui. A l'amorce de ce mouvement, il feinta une entaille à la cheville de la dame au bâton. Cependant, sa réelle intention ne tarda pas à apparaître. En changeant de direction aussi brutalement et avec autant de vigueur, il espérait atteindre le dos de son adversaire. Dans son esprit, tout était clair : feinte, pivotement, immobilisation et soumission. Malheureusement, ce plan sous-estimait grandement la capacité de réaction de la guerrière. Le manque cruel d'expérience du petit allait sûrement se retourner contre lui.

Je fus surprise par la rapidité de l'attaque, mais mon ami particulier allait m'aider pour avoir une défense. Je n'avais pas bougé mon pied visé par la lame de chakra, mais je sentis que mon ami particulier qui voulait bouger et je lâchais le bâton. J'entendais dans ma tête un ordre de mon ami particulier qui me conseillait de faire un mouvement de poignet pour tenir le bâton d'une autre façon. Quand le jeune combattant s'apprêtait à porter son coup en direct vers mon dos, il se fit contrer par le bâton. D'un point de vue extérieur, on pouvait croire que j'avais vu sa feinte, car je n'avais pas bougé mon corps, mais uniquement laisser tomber le bâton. Je tenais une nouvelle fois mon bâton en diagonale, mais le bout supérieur de l'arme se trouvait au niveau de la taille. Je me rendis compte que j'avais beaucoup à apprendre avec cette arme, certes je connaissais les mouvements de bases, néanmoins je manquais d'expérience de combat . Je lançais à Muu :



Je posais cette question pour voir si il connaissait les avantages de cette arme, car normalement son attaque aurait été plus efficace et plus fatale notamment avec sa capacité qui lui permettait d'avoir une portée plus grande.

La surprise pouvait se lire sur le visage de l'enfant. Pour lui, cet assaut n'était que le début d'un long échange de coups. Il avait déjà imaginé des dizaines de stratégies et se voyait déjà danser autour de sa cible avec grâce et fermeté. La déception était grande. Cet entraînement, il l'avait tant rêvé, tant espéré... Il ne voulait pas y renoncer, pas alors que les hostilités ne faisaient que commencer. Alors dans un ultime caprice, il se décida à prendre un recul de quelques mètres. Là, hors de portée du bâton de la Kitto, Muu prit une nouvelle pose. Ses appuis s'écartèrent pour abaisser son bassin. Ainsi, de façon temporaire, il déposa son arme factice au sol. Maintenant son regard fixé sur son adversaire, le Kirishitan sortit de son haut un rouleau vierge. Puis, promptement, il y dessina une forme étrange. Une fois ses préparatifs faits, il enchaîna quelques mudra. Soudain, sa création prit vie. Il rattrapa alors la fausse lame de chakra avant de provoquer son enseignante.



A ses mots, la frêle créature et le fougueux garçon se mirent à courir. Leurs trajectoires formaient deux courbes miroirs. Tandis que le lionceau se dirigeait vers la gorge de la jeune femme, Muu persistait à vouloir attaquer son dos. Malgré le caractère prévisible de l'assaut, le petit homme semblait bien déterminé à arriver à ses fins. Sa volonté, sera-t-elle suffisante pour vaincre son aînée ?

Je constatais mon échec d'enseignement ou alors ce shinobi du clan Kirishitan manquait de discipline ou peut-être que je voyais sa vraie nature qui se réveillait maintenant. Sa double attaque allait être problématique, car je pouvais en bloquer une seule. Néanmoins, mon amie particulière eut une autre idée et elle me la soumettait discrètement :



Je n'étais pas d'accord, mais je n'avais pas le temps pour débattre avec elle dans le laps de temps qui me restait pour réagir. Toutefois je percevais une stratégie pour me sortir de cet étau qui resserrait sur moi avec cette double attaque. L'aide mon ami particulier allait me permettre d'ajourner le combat et voir les autres capacités de ce shinobi dans un autre domaine.

Muu allait constater que je me baissais rapidement en le regardant pour éviter l 'attaque de sa créature dessinée,car elle représentait une menace. Dans le même temps je balançais légèrement le bâton de combat dans les airs. Le shinobi allait voir pendant un cours instant, mon amie particulière, car une chatte apparut avec un sourire à la place du bâton de combat. Quelques secondes plus tard,il voyait une petite fumée et une boule faite de rouleaux de papier avec le kanji du soleil qui se manifesta. Dans la foulée il eut une intense lumière qui devrait l'éblouir pendant un court instant. Pendant ce laps de temps j'étais prête à me déplacer rapidement, mais je devais avoir un petit coup de main. J'avais mis mes mains le long de mon corps, quand j'avais jeté le bâton dans les airs. Je fis appel à ma seconde affinité Fuuton et je fus propulsée sur plusieurs mètres. J 'en profitais pour ramasser les répliques d'armes en bois et je prenais une certaine distance entre nous. Je prenais le sac et je courais vers le premier arbre qui se trouvait à proximité.

La détermination du Genin était à son paroxysme. Le pas sûr et l'âme flamboyante, Muu et sa créature se lancèrent à l'assaut. Dans la tête du garçon, la victoire était déjà acquise. Il se voyait déjà, triomphant sur les épaules de sa professeur, criant à tous son bonheur. Pourtant, les événements qui suivirent sa charge, chamboulèrent sa vision du monde. Sa confiance et son entrain trouvèrent en effet un obstacle de taille : l'expérience de la Kitto et de son petit partenaire.

Face à la chorégraphie étonnante de la jeune femme, le Kirishitan perdit toute son agressivité. Même sa course s'arrêta. L'enfant restait là, bouche bée, à observer ce félin étrange. Il était beau. Avant que la grenade ne déploie sa lumière, le petit semblait subjugué par la démonstration. Admiration et envie pouvaient se lire sur son visage. Néanmoins, sa passivité et sa naïveté l'exposèrent au vif éclat de l'étrange boule. Cette cécité surprise le fit tomber et il se mit à hurler de toute son âme. La peur s'était saisie de son cœur. Il ne voulait pas devenir aveugle.



Dans un étrange réflexe, il se roula en boule et commença à se tordre dans tous les sens. Allongé sur le sol, il se laissait dévorer par ses craintes. C'était une vision à la fois pathétique et touchante. Ce jeune Genin manquait cruellement de sang-froid. C'est alors, qu'il ouvrit prudemment son œil droit. Cette timide tentative fut couronnée de succès : ses pupilles captaient encore les couleurs et les mouvements. Aussitôt, il se releva et tenta de retrouver son adversaire. Lorsqu'il constata l'écart qui les séparait, il tenta de renouer le dialogue.



Soudain, une étincelle traversa l'esprit de Muu. Il regarda avec tristesse la trace qu'il avait laissée sur le sol, et il se mit à rire à gorge déployée.

Je m'arrêtais,car j'entendais les paroles sincères du shinobi du clan Kirishitan. Je me retournais avec un sourire et je lui fis un signe de main pour avancer vers moi. Je ne voulais pas rester dans cette clairière et je décidais de diriger en direction des bâtiments. Je lançais la discussion pour l'inviter oralement à venir avec moi :



J'avais choisi de ne pas évoquer l'apparition de mon amie particulière, mais je devais en parler plus tard avec lui. Je voulais mieux voir sa personnalité à travers les mots et j'attendais sa réponse.