Il s'excusait de t'avoir blessé ? Ce petit avait une bonne âme et cela te faisait dans un sens plaisir bien que tu ne laissais rien paraître. Tu n'aurais jamais voulu enseigner à un enfant qui aurait voulu s'enfoncer dans le mal ou du moins qui aurait prit plaisir à blesser les gens. Te blesser aurait était un grand mot, tu avais vu pire, et même durant tes entraînements, tu t'étais blessé plus que cela déjà, surtout avec ton Katana. Tu essuyas ta main, léchant le sang qui en coulait puis y appliqua une pression pour faire cesser le saignement, ce n'était rien, d'ici deux jours, il n'y aurait plus rien de toute façon. Tu avais récupéré ton Katana et ton annonce semblait alors faire son effet. Tu pouvais presque voir de la lumière s'échapper du jeune garçon qui semblait plus qu'excité par l'annonce. Il avait un énorme sourire et semblait ne pas y croire tellement cela lui semblait incroyable. En effet, tu allais lui acheter un Katana, enfin, un sabre cour afin de lui apprendre le maniement dès son plus jeune âge. C'était un art difficile et il fallait apprendre jeune. Tu avais commencé vers tes 5 ans, il aurait donc 5 ans de retard, mais avec de l'entraînement, s'il était naturellement bon avec une arme, il aurait un niveau tout à fait décent.
« Oui, je vais t'acheter une arme, adapté à ta taille. »
___________________ A L'ARMURIER __________________
Tu avais pris la route vers l'armurier que tu avais l'habitude de fréquenter. Un homme un peu étrange, pas mauvais, juste pas forcément bienveillant de prime abord. Il était un homme de conviction et n'aimait pas trop les jeunes et les apprentis. Il forgeait généralement ses plus belles lames lui-même et c'était certainement pour ça qu'il était ronchon sur l'idée de fournir des armes a des enfants. Mais tu travaillais avec lui depuis toujours, tu avais eu ton premier sabre ici et par habitude, tu étais toujours venu chez lui. Que cela soit pour en acheter de nouveau en grandissant, ou pour faire réparer ceux que tu abîmés. Tu ne venais pas que pour cela évidemment, casser autant de sabre t'aurais certainement envoyé sur une autre vois sinon, mais tu le considéré un peu comme l'oncle grognon que tout le monde avait. Vous ne discutiez que d'entraînement, d'arme et de mission, mais malgré son mauvais caractère, limite raciste, tu savais que c'était juste un homme très fier de son pays, tout comme toi. Vous aviez marché une bonne dizaine de minutes et tu n'avais pas vraiment de temps à perdre, tu poussais la porte, faisant sonner le petit carillon à l'entrée.
« Ah, Yuhei. Tu viens me raconter comment c'est passer ton entretient avec le Raikage ? »
« En effet, mais avant cela, j'aurais besoin de voir vos wakizashi. »
« Un Wakizashi ? Toi ? Tu n'es pas un peu grand pour jouer avec ça ? Si tu veux une lame plus petite, je pense qu'un Tanto serait plus adéquat pour ton style de combat Yuhei... »
« Ce n'est pas pour moi. »
Tu te décalais légèrement pour présenter le garçon. Évidemment, une mine peu ravie s'afficha sur son visage et tu savais que tu aurais le droit à un sermon une fois que le petit serait partit, mais ce n'était pas important et puis, tu avais l'habitude, quand il grognait, tu n'écoutais pas et ton focus était totalement porter sur autre chose. Tu n'affichais jamais la moindre expression de toute façon donc cela ne changeait pas grand chose et il ne se doutait de rien.
« Comme vous pouvez le voir, c'est un jeune Hattori et il semble se destiner au Kenjutsu. »
Inosuke quitta la pièce par la même petite porte derrière le comptoir d'où il était arrivé. Cela ne prit que quelques minutes, mais tu avais pris soin de dire a ton nouvel élève de ne pas trop s'en faire. Il aurait une arme adapté à sa taille en sortant d'ici, que cela plaise à Inosuke ou non. Tu pris soin aussi de lui dire de toujours bien traiter ses armes, car une arme entretenue était toujours plus efficace, mais que c'était aussi une marque de respect envers son sensei ainsi qu'envers le forgeron et l'armurier qui avait décider de te faire confiance en te donnant des armes qui n'étais pas issu d'un moule ou d'une production de masse. L'armurier finit par revenir avec plusieurs petits sabres de taille graduelle pour voir selon la taille de Takai, le quel lui conviendrait le mieux. Ce n'était pas une science exacte, mais plus une question d'affinité. Toi, tu te sentais à l'aise avec des Katana plus longs que la moyenne, mais d'autre se sentait mieux avec un katana parfaitement adapté à leurs tailles. L'arme devait toujours être un prolongement de son corps et pour cela, il fallait trouver le bon équilibre.
« Tiens Gamin, prend chaque sabre et tente quelques coup avec pour voir lequel te va le mieux... et s'il te plaît, ne casse rien.... »