Un rang supérieur au Miwaku, c'est bien ce que j'espérais pour les miens. Je ne voulais pas les voir devenir de simple esclave après que je me soit agenouillé devant le Raikage. Je n'avais jamais était un fier combattant, mais pour me faire mettre un genou au sol, il en allait de mon propre honneur. Les miens vivaient avec une image de moi plutôt fausse que je devais maintenant assumer pour ne pas que tout vol en éclat. J'avais parcouru les geôles de kumo, la tête de mon grand-père entre les mains, le visage ensanglantée pour faire comprendre a tous que j'étais maintenant le nouveau chef. Personne n'avait osé me défier et bien que j'aurais sûrement étais capable de tuer le vieux sans le Raikage, je ne l'aurais jamais osé. Personne ne l'aurait imaginé. J'étais comme Nobuhisa dans mon propre clan, esclave. Mais il semblait qu'il eût un maître plus tendre que ceux que j'avais eu. Il lui laissait du temps libre et de l'argent de toute évidence, cela devait être une vie agréable que d'être couvé. Il devait s'agir d'un Hattori donc, je n'avais jamais entendu parler de Miwaku possédant des esclave encore pour l'instant. Il était en quelques sortes la poupée d'un maître plutôt fortuné. Tout les hattori que j'avais croisé n'étais pas forcément noble, beaucoup était même tout aussi minable que les clans qu'ils asservissaient, l'intellect en moins même pour certain.
Mais la référence au quartier des plaisirs me fit tiquer. Il est bien vrai qu'ici les vices était permis, que les pratiques les plus étrange y était courante cependant ce n'était vraiment pas un endroit de la ville que je voulais fréquenter ni même un endroit que je souhaitais visiter. J'avais entendu parler de quelques pratiques évocatrices de douleur qui était plutôt chère aux Kaguya. Certains de mes choisit n'avaient pas attendu pour s'adonner au plaisir de la chair qu'offrait cette ville, mais très peu pour moi. De l'alcool ? Je ne buvais pas, cela me rendait violent. De la drogue ? J'étais un médecin, je pouvais me la préparer moi-même. Des femmes ? Aucune ne m'intéresse si ce n'est la mienne. Des hommes ? Je ne suis pas homosexuel. Cette pratique m'intriguait cependant. Non pas d'un point de vu récréatif, mais d'un point de vu moral. Kumo était un repère à sodomite et cela était parfaitement assumé. La simple évocation de rapport entre hommes à Kiri suffisait à se faire battre, voir tuer si cela s'avérait vrai.
« Les hommes ne m'intéressent pas le moins du monde, bien que mon corps fin puissent correspondre aux attentes pédéraste de cette ville. Je n'ai rien contre les rapports consenti entre personne du même sexe du moment que la légalité est respectée. Actuellement... Je ressemble à un adolescent et il me serait désagréable de savoir que de tels regards puissent m'être soutenue. Je dois cependant dire que cela vaut pour les femmes aussi, je suis un père et un homme marié, fidèle à celle qui m'a vu glorieux et désemparer. »
Je pouvais sentir le dédain de Nobuhisa pour ce quartier tout comme il pouvait certainement sentir le mien pour les basses mœurs de ce monde et la perte des valeurs familiale. Il mentionnait de façon légère que nous pouvions raser ce quartier sans que cela ne soit une grande perte. Je souriais sous mon masque, me disant que malgré tout, l'homme avait besoin de débauche, mais que celle-ci devait en effet être un peu mieux contrôler. Voir que le Raikage recruté des mercenaires comme son clan ne pouvait que dire qu'il prévoyait une grande purge, un grand nettoyage de sa propre ville, sinon pourquoi ne pas laver la merde collé au mur ? Les Hattori, étaient-ils flemmards ou n'avaient-ils juste pas envie de se salir les mains ? Qu'importait, si cela permettait à mon clan de retrouver un statut social.
Nous arrivions au restaurant, il n'y avait pas beaucoup de place, mais je ferais avec, dans le pire des cas, ils s'en iraient. La nouvelle des kaguya relâché dans la ville n'étais pas passer inaperçu et je pense que personne ne tenterait quoi que ce soit une fois mon visage dévoiler. La serveuse vint, nous accompagnant vers une table libre dans ce qui était un établissement semble t'il plutôt traditionnelle. Je retirais mes chaussures alors, les alignant bien pour ne pas gêner le passage. Il n'était pas rare pour les Kaguya de retirer le haut de leur kimono pour manger, mais j'étais à Kumo et il ne semblait pas que cela soit de coutume ici. Je ferais simplement attention à ne surtout pas tacher le kimono qui m'avait était fournis. Une réplique parfaite de celui que je portais avant de rejoindre les prisons... Blanc et bleu clair avec le Kamon de mon clan dans le dos ainsi que sur mon cœur. En dessous, un simple t-shirt ninja noir moulant remontant sur mon visage.
« C'est très bien ne vous en faite pas. Je ne ferais pas le difficile, ce repas m'a était si gentiment offert. Votre frère doit être un Miwaku talentueux pour se permettre d'offrir ainsi une assurance tel à son cadet. »
La serveuse nous avait déposé les menus que j'observais rapidement ne sachant pas tellement quoi choisir tellement ce genre de nourriture m'avait manqué. Mes yeux parcourraient les mots ne sachant plus ou regarder. J'allais certainement juste suivre les grands classique sans trop abuser sinon la note de ce fort sympathique homme monterait au-dessus de toute raison. Priver un homme de nourriture durant 4 ans puis lui rendre sa liberté, attendez vous a ce qu'il dévore tout ce qu'il n'avait plus mangé. Mon appétit avait quadruplé depuis ma libération et je redécouvrais le goût de chose dont je ne me souvenais même plus de l'existence.
« Malgré ça, je me contenterais des classiques, je pense. Je suivrais vos recommandations, je ne sais pas quoi commander, cela change beaucoup de mon régime alimentaire de ces dernières années. »
Je portais ma main à mon visage pour abaisser le masque. Je n'aimais pas forcement le regard des gens, mais je l'assumais parfaitement. Je savais que cela ne faciliterait pas forcément les choses pour mon intégration, mais c'était mon deuil, ma pénitence, mon fardeau pour mes erreurs.
« Je suis désolé pour l'inconfort que cela peut provoquer. »
Le masque était maintenant sous mon menton révélant des canines inférieur et supérieur bien plus longue que la norme, sortant littéralement de ma bouche. Cela ne m'empêcher pas du tout de parler, de me nourrir ni quoi que ce soit, c'était des armes rien d'autre. Mais cela ne devait pas être commun pour Kumo de voir ce genre de chose. C'était pour cela qu'en temps normal, je les caché.