Le repas se déroulait sans encombre et la discussion avec ce jeune homme des plus efféminé se trouvait être plutôt agréable. Discuter, ce plaisir simple de la vie de tous les jours, pourtant si futile avait était une chose rare ces dernières années pour moi et je savais en savourer tous les instants, tout comme ce délicieux repas qui commencer a toucher à sa faim. J’écoutais mon interlocuteur avec intérêt alors qu’il me reparler de son maître rapidement avant d’enchaîner sur un certain éloge des projets que j’avais au sein du village. Apparemment, la médecine n’était pas une chose très en vogue par ici, tout comme à Kiri à vrai dire, et je devais me l’avouer, cela me donnerait du travail et donc de l’argent et pourquoi pas une renommé qui me permettrai de mettre à l’aise ma famille et possiblement même mon clan. Le repas touchait alors à sa fin et je me disais que je n’avais toujours pas vu les arènes que j’étais initialement venu voir. Il avait un don pour emporter les gens dans son courant ce Nobuhisa. Une personne flamboyante en tout cas.
« Merci, infiniment, pour le repas, c’était délicieux. »
Mais apparemment, le moment n'était toujours pas venu de me montrer ceux pour quoi, j’avais initialement décidé de suivre cette étrange personne haute en couleur malgré son apparence Lunaire. Il me baladait alors dans de nombreuses rues, ici et la me présentant les endroits a visiter absolument, les endroits a éviter absolument, ou me fournir en diverse chose mais surtout en chose illégale à vrai dire. Tout cela me rappelait un petit peu kiri avec son marché noir florissant, mais d’un autre coté mieux valait savoir ou trouver des corps, de l’alcool et de la drogue, car je restais un médecin et j’avais besoin de tout cela pour continuer d’étudier et de progresser, sauf si bien sur, Kumo disposait d’un système un petit peu plus avancé. C’est alors qu’il dit une chose qui m’intéressa vis a vis des drogues. Le poison Hattori pouvait servir de drogue. Une drogue qu’évidemment, je ne m’inoculerais pas, mais qui pouvait dans certaines conditions servir en médecine comme anesthésiant ou stimulant, j’imagine.
« Je note dans un coin de mon esprit que le poison des Hattori a ce genre de propriété. Il me faudrait alors un fournisseur régulier et honnête pour ne pas risquer de mauvaise surprise… »
Je souriais a l’homme malgré mon masque, l’ayant remis avant de sortir du restaurant pour ne pas risquer de choquer les passant. C’était une simple considération pour les autres à ce niveau, mais qui pouvait grandement influencer la façon dont j’étais perçu. L’heure avançait cependant, et j’ignorais si l’arène avait des horaires.
« Je me demande si mes cousins ont un match aujourd'hui.... »