Une main de Fer, dans un gant de velours

La Dame de Fer

Un mois.



C’était le délai que lui avait donné Azukiyo. Et c’était le délai qu’elle avait utilisé jusqu’au bout pour préparer son annonce. Les choses étaient en place. Cet Hokage n’aspirait à rien de plus que la condamnation de Kazami. Les chefs de Clans étaient toujours absents, le Ministère lui mangeait dans la main et l’Hokage en place ne donnait plus de nouvelle… L’attaque de Gekido se rapprochait de jour en jour, tandis que tous se chamaillaient pour savoir qui obtiendrait le plus de pouvoir… Les choses pouvaient-elles être pires ?

« Oui. Il y a toujours pire. ». La Dame de Fer avait eu le temps de recueillir les preuves nécessaires. À peine avait-elle effleurer le trône du pouvoir que des misérables se bousculaient à sa porte pour essayer de quérir de quelconques faveurs. À peine c’était elle assise sur ce trône que de nombreuses voix complotait déjà dans l’ombre pour savoir comment la faire tomber. Était-ce là, le fardeau de l’Hokage ? Elle le touchait à peine du doigt, mais elle pouvait comprendre la tension constante, nourrissant des tentations paranoïaques.

Il était temps que cela cesse.



Ce jour-là, la Dame de Fer avait une énième annonce à faire à son peuple. Une main de fer dans un gant de velours… L’annonce ne se faisait pas sur la place centrale, mais sur le toit même du ministère.

Dialogue de personnage
« Cher Konohajin.

La dernière fois que je me suis présentée devant vous, c’était pour vous parler du passé, de la force du pardon et d’une quête de sagesse. Je vous ai parlé de la faiblesse induite par notre division, par notre entêtement à avoir le regard tourné vers le passé au lieu d’observer l’avenir.

Ces derniers temps, à la tête de notre nation, j’ai pris le temps d’observer, et de faire un état des lieux de notre République. Où en sommes-nous ? Les chefs de clans sont dispersés, les équipes à la poursuite du Hokage n’ont donné aucune nouvelle, Gekido se rapproche et les menaces extérieures n’ont jamais été aussi grande. Et pendant que le spectre d’une guerre totale et généralisé n’a jamais été aussi grand, certains s’affaire encore à user de nos scissions pour comploter dans l’ombre et nous paralyser pour leur seul profit. Alors je pose une question simple : où sont-ceux supposé nous diriger ? Qu’on-t-il fait depuis lors ?! »


La Dame de Fer s’arrêta, fixant longuement les Konohajin réuni.

Dialogue de personnage
« Rien. Nous avons perdu un an -voir des années !-, à attendre, à discuter vainement autour d’une table, craignant que l’action de l’un n’engendre la rébellion de l’autre. A nous diviser, et à tergiverser sur les exigences d’un clan et puis d’un autre. À nous laisser diriger pars un groupuscule d’élite ne cherchant qu’à s’octroyer toujours plus de faveurs, et observant ses pairs d’un œil méfiant. Est-ce dont nous avons besoin ? Est-ce là notre destin ?!

Combien de temps allons-nous laisser ces chamailleries enfantines, cette démagogie clanique nous dicter notre avenir ? Pendant combien de temps, les intérêts d’un clan devraient être incompatibles avec les intérêts de Konoha ? Pendant combien de temps, nous devons être terrorisés à l’idée de contrarier l’un ou l’autre, alors que nous devrions tous travailler unis ? Pendant combien de temps laisserons-nous nos décisions être régis par la peur ?! »


La Dame leva le poing en l’air, et bougea son bras avec un mouvement brusque, comme si elle balayait de sa main un ennemi invisible.

Dialogue de personnage
« Il est temps pour nous, de prendre notre envol, de se débarrasser de nos peurs qui nous enchaînent au sol. De briser les chaînes de notre passé, et de détruire ce système injuste qui décide de notre destin ! Il est temps d’unir nos clans ! D’abattre les barrières nous séparant. Il est temps de faire place aux idées, et non plus au sang ! De mettre fin à ses rivalités. La peur doit changer de camp. Il est temps pour nous de tourner notre regard vers l’avenir. Il est temps pour vous, fier peuple de Konoha, de prendre en main votre destin. D’exister au-delà de votre nom, au-delà de votre sang ! Une tempête s’annonce devant nous. Il ne nous ait plus permis d’attendre et de subir l’inaction de nos dirigeants… Et c’est parce qu’il est temps d’agir ! »


La zélée ramena son poing sur son cœur.

Dialogue de personnage
« Moi, Uzumaki Mako, renouvelle une énième fois mon serment face à vos yeux. J’engage ma vie, et mon honneur, à défendre à jamais les intérêts de la République et de son peuple. »


Dialogue de personnage
« Face aux menaces qui nous guettent, pour assurer une période de transition dans l’efficacité et la prospérité, et par les pouvoirs exceptionnels qui me sont confiés par le Ministère, en accord avec mon serment et mes responsabilités, l’état Martial est prononcé. Durant cette période, les autorités du Ministère en l’Intendante, Capitaines des Forestiers, de la Police, et des Forces Spéciales de l’Anbu ainsi que l’Hokage et les Chefs de clans sont transférés de manière pérenne à la Régence, qui devient par ce fait seul dépositaire des pouvoirs de la Nation du Feu. »


Le velours n’était plus… Il n’y avait plus que la main de Fer. Un acier acéré, qui refermait son emprise sur la République. La Dame de Fer saisit alors le chapeau du Feu, symbole de l’Hokage -et du pouvoir-, qu’elle posa sur sa tête.

Dialogue de personnage
« En tant que Régente je m’engage à conduire la transformation de la République en profondeur, afin d’assurer notre avenir à tous. Et à prendre les mesures immédiates et nécessaires pour faire face aux menaces de la république. Ces premières mesures sont les suivantes :

En premier lieu, afin d’assurer le caractère provisoire de ces pouvoirs exceptionnels, je m’engage à la création de nombreux lieux ou chaque Konohajin pourra venir y déposer ses propositions et ses idées. En définitive, ces propositions seront examinées par la création d’une assemblée constituante et représentative qui aura la charge de réorganiser la vie politique de notre république en s’appuyant sur les différentes propositions. Chaque citoyen de la République est invité à venir déposer et participer activement à ce processus démocratique direct, sans chercher l’aval de quiconque. La Régence prendra fin lorsque nous connaîtrons le nom du 1er Hokage de cette Vème République.

Dans cette optique, et pour éviter tout apartheid, chaque citoyen, shinobi ou autre, est libre de s’installer où il le souhaite pour exercer et jouir de ses droits citoyens dans la quiétude la plus complète. À terme, les quartiers claniques seront démantelés pour favoriser la mixité, et empêcher la pression des idées conservatrices et raciste.

Et toujours dans le souci de préserver ce processus constitutionnel et l’équilibre de la nation de la cupidité et de la soif de pouvoir de certaines personnes mal intentionnées, toutes personne surprise à comploter, à intimider, à harceler où menacer n’importe quel Konohajin cherchant à participer à ce processus sera considéré comme traître de la nation. Également si ses actions consistent à venir déstabiliser le pouvoir désormais en place.

La paix ne pouvant se faire que par le biais de la justice, et non pas de la vengeance, j’annonce la constitution d’un tribunal populaire composé de jurée sélectionné de manière aléatoire, qui aura pour charge de prononcer le Jugement avant la fin de l’été de Uzumaki Kazami. Si aucun jugement n’est prononcé, la Régence se donne libre droit de décider du sort de la prisonnière par le moyen qui lui semblera le plus efficace. »


La Dame de Fer se tut. Elle l’avait fait. Elle avait désormais l’ensemble des cartes dans sa main. Soudainement, elle sentit un poids énorme sur son dos. C’était donc cela, que de détenir le pouvoir d’une grande puissance dans sa seule main ?

Dialogue de personnage
« J’invite chaque Konohajin, quel que soit son clan, son rang, sa force, sa richesse, ou son honneur, à participer au processus démocratique et à respecter cette période de transition. Je porterai cet idéal de paix et d’union jusqu’au bout, et userai de tout mon pouvoir pour le mener à bien et le voir arriver à terme. »


Fin du discours, elle tourna les talons et entra dans la bâtisse. Sous les applaudissements ou les indignations. Tous connaissaient son plan. Tous connaissaient son idéal, sa vision. Il n’y avait plus de place au doute. Uzumaki Mako dirigerait cet état martial à la hauteur de sa réputation. D’une main de fer, avec un simple gant de velours.

Publié le 27 Novembre 2020 vers 18h


Dialogue de personnage
« Tiens une annonce de maître Mako ?! »


BRR ... c'est quoi ce frisson qui parcourt mon échine, mamie dirait que c'est un présage funeste. J'aime bien mamie mais tout ça se sont des superstitions de......

Dialogue de personnage
« Hein...que...quoi ? »

C'est une blague, une farce c'est ça ? Non, mieux un cauchemar, en fait je suis carrément en plein cauchemar ! Ouf, il suffit de se pincer et... et... et ça ne marche pas, c'est pas un rêve... C'est clair on va tous mourir !

On dirait le moment dans les films ou tout par en vrille, ou le destin prend un tournant décisif. Je parie même que ce matin quelqu'un est tombé sur un ancien parchemin qui prophétisait cet instant.
Un truc du style :
Soutra 10 machin-truc
"Quand dans le ciel, le fer rouge sang affirmera son emprise sur les peuples, tous annoncerons la fin d'une époque. Sang, larmes, souffrance, pour les pousses comme pour les feuilles. Les frères de jadis s'entre déchireront... bla...bla...bla bref , Ki tu vas mourir toi et toute ta famille et tes amis. »

Enfin, je m'y connais pas trop en politique de village, mais enfin là on est d'accord quand une personne englobe, même temporairement et avec toutes les bonnes intentions du monde tous les pouvoirs c'est un peu une dictature.
Après je suis d'accord sur une partie du fond, même si je dois une fois de plus avouer mon ignorance sur pas mal de chose.
L'idée d'un village unie, de la fin des avantages et du clanisme ... certes c'est tentant... mais clairement. N'empêche elle a fondu un câble là !
Avec sa méthode carrément répressives, c'est comme si elle offrait à tous ses opposant politique un ennemi commun alors oui elle peut-être les allier, mais ça va être temporaire et surtout contre ça pomme. Elle aurait mieux fait pour le coup de troquer un peu de fer de ses mains pour un peu de plomb dans la cervelle !
Je les vois d'ici les boites à proposition quarante pour-cent d'insultes, soixante pour-cent d'idée stupide inapplicable et pourquoi pas un ou deux parchemins explosifs.

Sans rire la méthode pour changer les méthodes pour changer les choses ne sont pas si difficile à comprendre non ? Le temps, le travail de fond... je sais pas moi...la manipulation long court ou même l'éducation. Ou bien attendre une crise et lutter contre un ennemi commun pour casser les barrières et là PAF ! Tu profites de la liesse du peuple BIM tu mets en avant des héros de deux familles qui se marient. Après, je sais pas moi, tu prends les orphelins et tu les fais adopter par des familles hors clan, comme ça les savoirs se distribuent dans des familles qui n'ont pas le nom et TADA en quelques générations la faction dite non-clanique se retrouve majoritaire dans l 'administration et le changement s'effectue de lui_même à la mort des réfractaires qui n'ont pas vu venir le coup.

En même temps je dis ça mais j'en sais rien au final je suis juste un Genin moi. C'est pas vrais il fait chaud d'un coup ou c'est moi ?
En plus, ma main à couper que les pays voisins sont déjà au courant grâce à des espions. Du coup, on va passer pour une nation faible. Du coup, je vois déjà le tableau, ils vont demander à leur ninja d'influencer la population, les votes, voir même créer de faux attentas au nom de tel ou tel clans afin de nous déstabiliser encore plus.

Pourquoi je respire aussi fort moi ? Et puis quelle chaleur ? Quoi une crise d'angoisse ? Non ! De la panique ? Non, ça va je gère ... Non en faite, non je gère pas du tout !

Publié le 27 Novembre 2020 vers 22h


La garce ! C'est la phrase qui me traversait l'esprit à ce moment. Je n'aimais pas Mako, le fait que nos fils... Enfin, Kano n'était plus mon fils depuis longtemps, mais bref les liens du sang... Donc je disais, le fait que nos "fils" soit amis depuis l'enfance ne changeait rien au fait que je ne pouvais pas voir cette garce ! Et depuis qu'elle avait repris son rôle de Jonin, et c'était mise à donner du plaisir buccal à toute l'administration, elle avait rapidement monté les échelons. Que ce soit clair, Kimino est un mauvais Hokage, un petit con qui a eu trop de privilèges parce que c'est l'oncle de l'autre gros porc. Mais je préférais le voir lui au pouvoir, que cette folle. À peine en place, elle usait de mensonges et encore de mensonges pour s'octroyer les pleins pouvoirs, pour rabaisser le clan Chikara plus bas que terre, pour libérer la traîtresse. Nous sommes un villages, laissez tomber les clans... Facile à dire quand c'est ton clan qui prend le pouvoir. Facile de prendre les pouvoir de toutes les instances et d'ensuite dire "soyons unis, calmez vous !"

Je n'aimais pas ce que j'étais en train d'entendre. Et le geste était fort, elle avait mis le chapeau de Hokage, les régents ne faisait pas ça, surtout quand le Hokage était parti depuis seulement un mois, pour une mission lointaine qui plus est... Elle n'avait même pas laissé le temps d'un allé pour prendre le pouvoir, et avant le retour elle était assise sur le trône.

Dialogue de personnage
« Ce sera sans le clan Chikara... »


Les Chikata ne laisserons mas faire cela. Et je parle bien évidemment des vrais Chikara, pas des mauviettes qui ne valent pas plus que des excréments de porcs comme mon fils Kano. Les vrais Chikara ne laisseront pas faire cela ! Mako pouvait en être certaine !

Publié le 28 Novembre 2020 vers 10h

La sirène de Konoha

Elle l'avait fait. Mako s'était enfoncé un petit peu plus vers la dictature, en nous faisant tous croire que c'était pour notre bien. Quelle idée j'avais eu de rejoindre les anbu, de la laisser mettre ce sceau sur ma langue. J'étais l'intendante du Hokage, un poste bien plus haut placé, pourquoi j'avais fais ça ? Comme ci j'avais été dirigé par quelqu'un qui n'avait pas beaucoup de logique. Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même et à ma soif de pouvoir, ma manie de tout vouloir, de ne jamais me contenter de ce que j'ai. Il y avait foule, plus que nous du discours de Kimino, où j'avais eu cette prise de bec avec Gokoro. D'ailleurs où était il ce gros porc ? En mission, tout comme Kimino, Keisan, Shimazu, tous les Shinobi qui aurait pu l'empêcher de prendre le pouvoir. Oni, Azukiyo, Seth et Kotaro etait bien mignon, mais aucun d'entre eux n'avaient bougé, ils n'avaient fait que ce plaindre.

Sur le toit d'un des bâtiments je fixait Mako, elle avait en moi une ennemies politique, je devais démissionner de mes fonctions d'anbu, je devais trouver un moyen pour contrecarrer ses plans dans l'ombre. Si je devais arriver jusqu'à l'assassinat, je le ferais et en assumerait les conséquences. En attendant, je devais finir de ressemblait l'opposition, je devais tenter de lui retirer le pouvoir par la manière politique dans un premier temps, mais je savais que cette solution ne me conviendrais pas longtemps et à Oni non plus.

Je n'avais pas besoin d'en entendre d'avantage, lorsqu'elle dit qu'elle a ait les pleins pouvoirs, et lorsqu'elle mis le chapeau de Hokage sur sa tête, j'avais compris. Elle venait de faire un coup d'état avec le sourire, et tout ces idiots de la plebe étaient devenues aveugle. La peur d'une attaque imminente de Gekido obsecurisait leurs jugements. Allait il au moins attaquer un jour ? En tout cas Mako savait utiliser la peur, tout les dictateurs savent le faire. Elle pensait que ce serait facile, mais elle pouvait compter sur moi pour l'empêcher d'agir à sa guise ! Elle n'était plus la femme à qui j'avais accordé ma confiance !

Publié le 28 Novembre 2020 vers 15h

Ninja au Bob

Je me tenais là devant cette bâtisse, de nouveau à suivre les gens se regroupant. J'avais comme un sentiment de déjà vu lorsque je vis la dame de fer prendre la parole. Je savais qu'elle ne faisait pas dans la demi-mesure, je la connaissais très bien. Le jour de cette réunion où je lui avais fait face, j'avais pu voir cette détermination que cette femme possédait à toute épreuve, même lorsqu'on lui faisait face.

Son discours débutait et le silence régnait. Toute la foule s'était arrêter de respirer pour écouter les dire de l'Uzumaki qui raisonnait à travers les oreilles de chaque personne ici présente. Le début de son discours était plutôt bon dans un sens. Elle révélais certaines vérités qui était déjà certainement connu de tous. Je me reconnaissais lorsqu'elle parlait d'unir les clans ensemble. Un sourire se logea sur mon visage, je me demandais si elle avait enfin réfléchi et si elle était revenu sur ces idées. A ce moment là, elle aurait pu avoir mon soutien avec elle pour unir nos clans. J'espérais qu'elle prenne en compte les dires de chacun et qu'un partage puisse être enfin prolifique pour le village. J'avais réussi à petit échelle pour ma part, mais cela aurait été bien pour le village entier.

Jusque-là tout allait bien, la dame de fer énumérait des faits réels pour le village. Elle connaissait mieux que personne les menaces qui pouvaient planer sur Konoha ou même à l'intérieur du village. Mais son comportement n'était pas digne qu'elle fasse parti des personnes œuvrant pour le village. Mon sourire se crispa petit à petit jusqu'à complétement disparaitre, transférant ma frustration dans mon poing droit. Le serrant fortement, elle venait de placer le village sous une dictature. Elle s'octroyait les pleins pouvoirs. Voilà la chose dont je me méfiais concernant cette femme. Elle devenait totalement contradictoire. Mais désormais je comprenais complétement. Unir les clans pour en faire qu'un village, lui permettait alors d'annihiler les peu de pouvoir qu'avait un chef de clan dans les décisions politiques du village.

Je commençais quelques mudras prêt à l'attaquer sous la colère. D'ici je n'aurai aucun mal à la blesser. Puis je me stoppais net. Je ne pouvais faire éclater une guerre dans ce genre de situation. Je pensais à Kimino avec qui nous avions passé pas mal de temps à l'époque. Devais-je m'être en route quelque chose ? J'avais déjà mon idée. Terminant son discours, je me retournais le poing serré. Le début du plan Oni allait commencer désormais. J'avais eu le temps de réfléchir à tout cela depuis la dernière fois. Désormais, je devais mettre en place toutes mes idées et rendre au village une sérénité et un vivre ensemble et non une dictature.

Publié le 28 Novembre 2020 vers 16h

| Foudre Rebelle |

Tu as eu vent de la nouvelle annonce qui allait avoir lieu sur le devant le bâtiment du ministère. Tu ne trouvais rien de mieux à faire que de te rendre là bas pour écouter les nouvelles conditions de Mako. Avait-elle changé d’avis ? Kazami, sera-t-elle emprisonnée une bonne fois pour toute ? Tant de questions que tu te poses à l’heure actuelle, car un mot de travers pouvait générer des tensions tellement grande que la paix de Konoha n’aura été que de courte durée. Enfin, la paix… C’était plus une hypocrisie collective qu’une paix. Tu étais trop jeune pour vraiment te souvenir de comment l’événement de Gekido à été amené, mais il n’est pas impossible que la tension fut similaire.
Quoiqu’il en soit, la foule est présente. Elle s’impatiente, la situation était au cœur de Konoha malgré tout. Tu avais espoir que les gens aient la même pensée que toi, mais tu savais que cette vision était naïve.

Tu aperçois Mako sur le balcon, le début de son discours est cohérent et ses décisions semblent véritablement prendre en compte l’opinion publique. Le point Kazami ne te convenait qu’à moitié, mais il fallait t’en satisfaire. Tu commences à relâcher la pression et n’écoutes qu’à moitié ce qu’il se dit, car tu es perdu dans tes pensées. Mais la foule qui s’agite te ramène à la réalité. Pourquoi porte-t-elle le chapeau de l’Hokage? Que veut dire cette masquarade ? Tu n’en revenais pas de ses propos.

Dialogue de personnage
« Elle est sérieuse ? »


Dialogue de personnage
« Mais pour qui elle se prend ? »


Dialogue de personnage
« Au point ou on en est… Ce n’est pas plus mal non ? »


Les avis autour de toi étaient différents, mais pour toi, le sol se dérobait sous tes pieds et tu commençais à perdre l’équilibre tant la nouvelle venait de te choquer. Tu reprends conscience et écoutes la fin de son discours. La voilà qui franchit la ligne. Prendre une décision est une chose, mais là, ce n’était rien de plus que de la dictature. C’était un affront à l’histoire du village. C’est un affront à Konoha et au désir d’unification. La force ne résoudra rien. Tu serres le poing et les dents avant de tourner les talons pour te défouler un bon coup. Il était temps que cela cesse. Tu aperçois Oni au loin qui fait sa route de son côté. Tu iras le voir plus tard, c’était un homme plein d’idées malgré les apparences. Tu ne pourras pas faire grand chose de part de statut de Genin. Mais tu ne voulais pas rester les bras croisés.

Publié le 28 Novembre 2020 vers 19h

Le violet iridescent

La vie à Konoha n'était plus la même. Elle ne l'était plus depuis le départ des Kitto lors de la guerre menée par la Prêtresse. Il le savait, la République de Konoha n'était qu'une utopie et n'était pas réelle. La diversité que composait le village de la feuille lui offrait une grande richesse, mais l'entente était loin d'être parfaite. Les événements passés ont prouvé à de multiples reprises qu'aucun shinobi n'était capable de rallier chaque clan dans un même et unique but. L'unification. Une notion chère au cœur du Chûnin. Une notion que Mako semblait éloigner à mesure que les jours passaient. Grâce à Oni, le jeune blondinet avait eu des indications sur les projets de la régente. Pourtant, il n'aurait jamais cru qu'un tel discours arriverait aussi rapidement.

L'annonce avait fait échos dans tout le village en un rien de temps. Il n'avait fallu que quelques heures pour que l'intégralité des shinobis de la feuille soient informés de la future allocution de leur régente. Comme à l'accoutumer, le Violet iridescent était arrivé avec beaucoup d'avance. Pourtant, il n'était pas seul. Un grand nombre de personne se trouvait déjà sur place, prêt à connaître le contenu du discours. Chacun y allait de sa propre opinion sans réellement savoir ce qu'il en retournait. Bien que certains faisaient allusions à des théories complotistes, d'autres n'imaginaient pas ce qu'ils allaient découvrir. Alors que le Chûnin balayait son regard dans la foule, il aperçu son jeune équipier Hikaru, mais également son maître. Oni était arrivé si précipitamment qu'il n'avait fait attention à aucun d'eux.

C'est alors que la Dame de fer prit la parole.

Ses mots et ses intonations étaient bien choisis. Il fallait être idiot pour ne pas reconnaître ses talents d'oratrice. Oui, Gekido se rapproche de jour en jour. C'était indéniable et l'ensemble des shinobis devaient réagir. Cependant, le Kitto ne pouvait se résigner à suivre les pensées de la Dame de fer. Les précédents mandats n'étaient pas vains. Nous avons appris de nos erreurs. L'idée n'est plus à la division, mais à l'unification. Le blondinet le savait, il le sentait, il le voyait.

Le discours changeait soudainement de ton. La peur devenait le maître mot. Son discours ne faisait que diviser et éloigner encore plus les shinobis de la feuille. Le Chûnin était stupéfait de constater certains de ses camarades applaudir à l'énonciation de ses mots. Tout à coup, les mots les plus importants furent prononcés. Uzumaki Mako se présentait comme la sauveuse de la République. Encore une fois, elle utilisait des mots et des gestes forts qui pourraient convaincre la presque totalité de l'auditoire. Ça n'était certaine pas le cas du Kitto.

Se rapprochant petit à petit de son maître fou de rage, il avait été stoppé dans sa démarche lorsque la régente déclara l'État martial. Les pleins pouvoirs lui avaient été attribués. Abasourdit, le Violet iridescent se répétait l'image qu'il venait de voir. La Dame de fer se coiffait du chapeau de l'Hokage. Les choses étaient claires. Uzumaki Mako n'était plus une opposante à craindre, mais une dictatrice à en devenir. Le dos tourné au perchoir de l'Hokage auto-proclamé, Seika écoutait ses dernières paroles. Si le fond semblait s'approchait à l'unification du village, il doutait de la véracité de ce discours. Les moyens entrepris pour accéder au pouvoir étaient contraire à ce discours démocratique. Lassé de ce qu'il voyait et entendait, il s'apprêtait à quitter les lieux, manquant l'envie de son maître d'affronter Mako. Seulement, un nouveau point attirait son attention. Il n'en avait aucun doute, sa notion de traître à la nation ne sera pas juste. Si Seika doit affronter cette prise de pouvoir, il devra être discret. Aucune opposition politique ne sera accepté.

Les mains dans les poches de son kimono rouge, le Violet iridescent quittait les lieux alors que l'Hokage rousse tournait les talons, le discours à peine terminé.

Konoha n'est plus...

Publié le 28 Novembre 2020 vers 23h

หนุ่ม

Alors que je faisais les poches à tous ces badauds, j'aperçus un type s’effondrer non loin de moi. A cet instant, tous étaient si têtes en l’air, concentrés sur celle qui se pavanait sur les toits de Konoha, que pas même l’un d’entre eux ne remarquait le rouquin étendu de tout son long sur le sol. Je poussais discrètement deux-trois personnes pour me faufiler jusqu’à lui. Je me jetais à genoux près de son corps et attrapais naturellement sa main pour qu’il sente une présence, pour essayer de le rassurer, de le calmer. Il n’était pas tout à fait inconscient. Et il tremblait beaucoup. Je posais ma seconde main sur le haut de son jean pour tâter ses poches, puis je la glissais brièvement dans son sac, puis dans le mien. J’avais pu récupérer quelques trucs, mais l’état du garçon me préoccupait quand même un peu et je ressentais une urgence à agir. Je commençais à sentir le poids de la culpabilité sur ma poitrine et une moue se dessinait sur mon visage en conséquence. Bien sûr, je n’étais pas médecin alors...

Dialogue de personnage
« A l’aiiiiiiiiiide !!!! »


Je reprenais rapidement mon souffle avant de me remettre à crier :

Dialogue de personnage
« Baissez la tête bande d’égoïstes ! Quelqu’un est en train de crever juste sous vos chaussures ! »


Je me relevais, lâchant au même moment la main du rouquin. Et je bousculais les gens autour avec toute la violence dont était capable une petite fille de onze ans. J’essayais de les écarter pour laisser un peu d’air au jeune Uzumaki.

Dialogue de personnage
« Poussez-vous ! POUSSEZ-VOUS !
Appelez un médecin !
Faites quelque chose !
Bougez-vous ! »

Publié le 29 Novembre 2020 vers 16h

La Dame de Fer

La Dame de Fer tournait les talons. Il n’y avait ni eu d’applaudissement, ni eu de hurlement. Juste de la consternation. La rouquine au cheveux rouges s’y attendait. Elle avait choisi la solution drastique, mais nécessaire. Nécessaire pour mettre fin à cette période de trouble. Au prix de sa vie ? Peut-être. Mais la zélée avait de nombreuses ressources. Elle n’avait pas dit son dernier mot. Elle n’avait pas poussé son dernier souffle.

Soudain, le silence macabre fut brisé par un appel à l’aide. La Dame de Fer se retourna et commença à courir vers le balcon. « Déjà ? » elle ne s’y attendait pas de voir une attaque aussi tôt. Contre qui ? Le fruit d’une bagarre ? Un assassinat ici et maintenant ? Ni une, ni deux, les instincts de la Dame de Fer prirent possession de son corps. Soudainement la femme aux cheveux de feu toucha son poignet, et sauta du toit du Ministère.

Sous les yeux surpris des individus rassemblés, la Régente de feu fixa de son regard de glace un endroit stratégique ou s’accrocher. Elle connaissait ce chemin par cœur. Elle envoya alors un Kunaï, qui se logea et s’enroula autour d’un poteau. Puis, elle tira alors sur le fil qui la fit virevolter dans les airs, et arriva en atterrissage forcée sur le sol, proche du gamin évanouie. Des cheveux rouges. Merde.

Dialogue de personnage
« Ecartez-vous. »


Fort heureusement, la descente brutale mais maîtrisée de la Dame avait naturellement fait s’écarter les individus rassemblés, lui laissant suffisamment d’espace pour agir. Ca ou la peur. D’un mouvement assuré et vif, la Dame de Fer s’approcha et posa ses doigts sur la gorge du jeune homme. Elle l’inspecta brièvement. Pas de trace de sang, de griffure ou autre. Un malaise ? Possible. Tout comme du poison.

En chemin, la Dame avait perdu ses atours. Il ne restait sur elle qu’une tenue tactique de Jônin, ce qu’il y avait plus classique. Tant pis, la vie d’un homme valait bien plus que celle d’un chapeau. Après rapide inspection, la Dame de Fer souleva le jeune homme et se dirigea vers l’hôpital.

Dialogue de personnage
« Tout est sous contrôle. Vous pouvez disposer. Je m’occupe de ce jeune homme. Toi » disait-elle en pointant un ninja du menton « Va prévenir les médecins de l’hôpital que j’arrive avec un jeune Uzumaki. ». »


Et la femme aux cheveux de feu se mit en route, comme si de rien était.

HRP : Je pointe n'importe quel ninja dans l'assemblée. A vous de choisir qui.

Publié le 29 Novembre 2020 vers 18h


Maka était incapable de savoir pourquoi mais les grandes foules l’angoissaient. Par exemple, la première fois qu’elle eut franchi les grandes portes de la capitale du Feu, elle n'avait pas réussi à tenir une journée avant de succomber à l’angoisse. Son père, qui s’était déplacé exceptionnellement de leur petit village de bûcherons pour l’aider à s’installer, eut réussi à la calmer, lui expliquant qu’il était normal de paniquer lorsqu’on passait d’une petite communauté telle que la leur à une immense cité telle que Konoha. Pourtant, la jeune Chikara sentait que le problème était plus profond. Dans son village natal, tout était authentique – les divisions claniques n’existaient pas car la survie de tous primait. Dans la capitale, une hypocrisie constante étouffait ses habitants : ils se souriaient, faussement, mais leurs regards étaient hantés par les démons du passés et leurs poings étaient crispés de colère. C’était cette atmosphère d’une guerre civile prête à éclater à tout moment qui l’angoissait particulièrement.

Et encore aujourd’hui, c’était avec la boule au ventre qu’elle se rendit au Ministère.

Dialogue de personnage
« Pardon... J'aimerais passer... »


Fort heureusement, son gabarit, modelé par ses nombreux entraînements à l’Académie, lui permit de se frayer un chemin à travers la foule en jouant des épaules par ci et des coudes par là. Elle s’arrêta lorsqu’elle estima être à bonne distance, c’est-à-dire lorsqu’elle était capable de voir distinctement la femme à la chevelure flamboyante et au regard d’acier perchée sur le toit du Ministère. Maka avait entendu dire que les annonces se faisaient traditionnellement sur la Grande place… Le fait que celle-ci se fasse aux quartiers généraux de la République était-il un mauvais présage pour le discours à venir ?

Maka écoutait l’annonce patiemment. Celle-ci avait beau être enjolivée par des mots politiques forts et symboliques, elle n’était pas avare en nouvelles : elle annonçait en effet une transformation radicale de la République, avec à sa tête la redoutable Mako. Fondation d’une démocratie ou prémisse d’une autocratie ? Maka ne pensait pas grand-chose de celle qui voulait mettre fin aux querelles qui rongeaient le Pays du Feu, si ce n’est qu’elle appréciait qu’elles eussent un prénom similaire. Mais sa sympathie s’arrêtait là. Ses parents lui avaient appris à se méfier des politiciens qui maniaient mieux la langue de bois que les impôts sur lesquels ils vivaient gracieusement, et la Uzumaki était sans aucun doute une experte dans l’art oratoire.

Publié le 29 Novembre 2020 vers 21h


Nous étions tous là, immobiles, silencieux, aux pieds de Mako. Le dernier mot de son discours à peine prononcé, celle-ci tournait déjà les talons. J’étais sidérée. Au même moment, les cris stridents d’une fillette se firent entendre dans la foule et Mako créait un nouveau rebondissement dans son spectacle avec quelques pirouettes acrobatiques pour redescendre au sol et se dépêcher d’intervenir. Sûrement le meilleur moment pour lui planter un poignard dans le dos et en finir avec toute cette histoire, mais ce n’était clairement pas dans mes principes ni dans ma façon de procéder. Je me dépêchais de rejoindre Mako, bousculant pour me frayer un chemin, les quelques personnes qui s’étaient déjà amassées autour d’elle et du jeune genin allongé sur le sol.

Dialogue de personnage
« Mako ! Ce n’est pas à toi, seule, que cette décision appartient.
Ce n’est pas toi, seule, qui va soumettre un peuple à ton bon vouloir. »


Je lui laissais le temps de me dévisager et venais confirmer ce qu’elle était très certainement en train de se dire :

Dialogue de personnage
« Je suis la cousine de Kimino. »


Je laissais le silence prendre place un instant. J’avais bien conscience que mon lien de sang avec Kimino influençait mon jugement, de même qu’il influencerait assez logiquement celui de mes interlocuteurs sur mes propos. Autant éclaircir les choses tout de suite.

Dialogue de personnage
« Mais laisse-moi une chance… »


Je me retournais alors vers les Konohajins pour m’adresser également à eux, en quête de l’approbation de toutes les parties.

Dialogue de personnage
« Laissez-moi une chance de me montrer objective. »


Je les laissais maître de m’accorder ce privilège en restant m’écouter.

Dialogue de personnage
« J’ai bien conscience que Kimino n’est pas le dirigeant dont chacun pourrait rêver. Il n’est pas un homme très organisé. Il déteste la paperasserie. Il est impulsif. Parfois même, complètement irresponsable…

Il a fait des erreurs. Comme nous tous.

Et il manque beaucoup de jugeote et de discernement lorsqu’il est question de choisir ses alliés… »


Mon regard se tournait alors vers Mako, car c’était bien d’elle que j’étais en train de parler. Par son action, elle trahissait complètement la confiance que Kimino avait placée en elle. Afin de bien me faire entendre, j’orientais à nouveau ma bouche en direction des Konohajins.

Dialogue de personnage
« Il est capable de voir le bon dans chaque personne.

Il pardonne beaucoup… »


Constatant que je me laissais un peu emportée par mes émotions, je décidais de recadrer mon discours pour me montrer force de propositions et pour prouver à tous que je ne comptais pas camper nécessairement sur mes positions.

Dialogue de personnage
« Mako… Pourquoi agis-tu ainsi ?

Tu possèdes nombre des qualités nécessaires à un Hokage. Tu es brillante. Ferme lorsque c’est nécessaire et habituellement juste. Tu dégages un fort charisme. Tu as une âme de leader et tu as déjà fait tes preuves à Konoha.

Tu es la régente officielle du village. Celle qui a été désignée par Kimino lui-même. Tu es à une seule marche du titre de Hokage.

Alors pourquoi faire un coup d'État maintenant ? Pourquoi avoir organisé toute cette mascarade ? Pourquoi contraindre les gens d’une main militaire alors qu’une élection démocratique t’aurait très certainement propulsée à la tête du village ?

Kimino a eu la force de caractère nécessaire pour redresser Konoha en ses temps troubles. En ces temps où il était nécessaire d’agir. En ces temps où la plupart d’entre-nous refusions de voir autre chose que la déchirure infligée par les disparus, que la trahison assénée par Gekido et Kazami, que les toits de nos maisons en cendres.

Il a été l’homme de cette situation.

Mais depuis nous nous sommes relevés et la situation s’est stabilisée bien que de nombreux problèmes demeurent irrésolus. Bien que la rancœur et les tensions claniques pèsent toujours aussi lourdement sur la poitrine de chaque citoyen de la feuille.

Et il est bien possible que Kimino ne soit pas l’homme de cette situation-là…

Mako, je te le demande... Accepterais-tu de respecter la république de la feuille et de simplement te soumettre à un vote démocratique ? »


Je la fixais dans les yeux, le regard déterminé, en attente d’une réponse. Je ne la laisserais pas s’en tirer à si bon compte. Je ne la laisserais pas bafouer toutes nos lois et tous nos principes. J’y mettais un point d’honneur.

Publié le 30 Novembre 2020 vers 13h

La Dame de Fer



Alors que la Dame de Fer allait se mettre en route, une voix féminine se leva au travers de la foule. La rouquine s’arrêta, et tourna lentement son corps pour observer son interlocutrice… Uzumaki Taram. L’autre membre du clan Uzumaki se présenta, bien que la Dame de Fer connaissait déjà son identité… La cousine de Kimino. Que voulait-elle exactement ? La zélée attendit et écouta. Et plus son discours avançait, et plus la Dame de Fer se crispait. Cette femme… Elle était trop intelligente pour son propre bien. Elle voyait au-delà des apparences. Chacune de ses phrases faisait mouche. Elle ne la connaissait pas, mais en quelques instants, la cousine de son Hokage avait gagné une chose, et non des moindres… Son respect.

Dialogue de personnage
« Je porte Kimino en haute estime. » commença-t-elle « Il a mon plus profond respect. Et si demain il est en danger, je mettrai tout ce qui est en mon pouvoir pour le sauver. Comme ce serait le cas pour chacun d’entre vous. Ma loyauté appartient à la République. Si demain, il disparaît, et que quelqu’un le remplace, je le servirai avec la même ferveur, tant qu’il ne trahit pas les idéaux qui nous unissent. »


La Dame de Fer balaya du regard l’assemblé.

Dialogue de personnage
« Qu’est-ce qui nous unis ? Pourquoi en sommes-nous là ? Car nous savons que c’est ensemble que nous serons plus fort. Parce qu’au fond de nous, nous croyons tous fermement en un avenir prospère et commun. Nous sommes tous différents, mais c’est parce que nous sommes différents que nous sommes complémentaires et cela fait notre force ! C’est par notre force, que nous formons à nous tous cette immense famille qu’est Konoha. Et comme dans chaque famille, il peut y avoir des conflits ! Des accrochages, et des disputes. Mais ces conflits ne doivent jamais nous faire perdre de vue que, en face de nous, il s’agit de nos frères, et de nos sœurs. Et il faut savoir se pardonner à soi, et à l’autre, pour pouvoir avancer. Et ma loyauté va à cette famille… »


La Dame de Fer ferma les yeux. Puis, elle les rouvrit, et fixa Taram d’un air déterminé, un regard de zélote convaincu.

Dialogue de personnage
« Alors si j’accepte de me soumettre à un vote ? Alors est-ce que j’accepte de me soumettre à ses lois ? Oui. Bien sûr que oui. »


Dialogue de personnage
« Mais qui ici à la légitimité de provoquer un tel vote ? Les chefs de clans. Où sont-ils depuis ces derniers mois ? Qu’ont-ils fait pour nous guider au cœur de la crise ? Où sont-ils aujourd’hui ?! L’Uzumadôno et Keisan-dôno sont en mission depuis des mois, et nous n’avons eu aucune nouvelle. Sont-ils vivants ? Sont-ils morts ? Le Chikara-dôno subsiste dans le silence, alors que l’Hokage Azukiyo n’a pour seul objectif que la vengeance et est aux prises avec ses sentiments. La Kirishitan-dôno nous a quitté, et aucun remplaçant ne fut encore trouvé. Qui restent-ils ? À qui dois-je m’adresser ?! »


Dialogue de personnage
« Qu’attendez-vous de votre dirigeant ? Qu'attendez-vous de moi ? Que j’attende, de peur des représailles ? Que je me laisse guider par la peur et la rancœur ? Où dois-je intervenir et forcer l’élection d’un chef de clan au détriment d’un autre ? Et pour quel résultat ? Pour que personne n’agisse de peur de revivre le passé comme l’illustre l’affaire Kazami ? Pour que l’on reste dans un immobilisme qui finira par nous mener à notre perte ? Comme tu le dis si bien, Taram, nous sommes aux prises avec nos peurs, et Gekido rassemble ses forces. Il n’attendra pas gentiment que l’on règle nos querelles et que l’on soit prêt à faire face à nos démons passés ! »


La Dame de Fer fit une pause. Elle ne pouvait décemment pas dévoiler à tous la présence de haut dignitaires corrompus. Elle n’en avait pas encore les preuves.

Dialogue de personnage
« Je n’ai pas peur. Et je refuse de me laisser guider par la rancœur. »


Dialogue de personnage
« Notre système atteint ses limites. Par l’absence et l’inaction de nos chefs, incapable de prendre des décisions, nous sommes paralysés et nous fonçons droit dans le mur. »


Dialogue de personnage
« Un dirigeant doit prendre les mesures nécessaires. Il ne doit pas agir en quête de popularité, ou en quête d’intérêt personnel ou pour flatter les egos de certains puissants, mais viser l’intérêt commun et l’avenir prospère. Même si cela consiste à prendre des décisions aussi drastiques que d’instaurer un état autoritaire au cœur de la crise. Il ne doit pas laisser ses émotions dicter son raisonnement et ses actions, ou laisser son poste s’octroyer des privilèges à lui ou sa famille.

Kazami à soigné mon fils, un cas désespéré. C’est mon devoir que de la mettre à votre service, car vous avez autant de droit que moi que d’avoir accès à son expertise. Voir notre souffrance dans nos rues n’est pas une bénédiction, mais un châtiment bien plus parlant que d’être protéger par les barreaux d’une prison ! »


La Dame de Fer parlait haut et fort. Peut-être qu’on ne l’entendrait pas, mais elle faisait le nécessaire pour que ce soit le cas.

Dialogue de personnage
« Ceci est un appel.

Que vos représentants se rassemblent et se présente devant moi unis, et au complet. Ceux en mission, où ceux élus par vos soins. Qu’ils élisent un Hokage capable de nous diriger dans cette crise, comme l’exigent nos règles. Alors je rendrais les pouvoirs exceptionnels que le Ministère m’a octroyé, et reprendrai ma place en tant que Capitaine de l’Anbu ou là où on m'attendra !

Ou alors exigez maintenant de moi un vote. Que les candidats s’annoncent et nous voterons dans le mois. Je me présenterai. Et je me plierai à votre volonté. »


Dialogue de personnage
« Mais en attendant, je me dois de diriger.
Et je me dois offrir un avenir à tous,
Prendre des décisions à la hauteur des enjeux qui nous attendent.
Ouvrir la marche pour dépasser nos peurs, affronter les fantômes de notre passée !
Car il n’est pas que question des clans, mais toute une Nation !
Des hommes, des femmes, et des enfants qui n’ont que faire de nos vieilles querelles !
Et ils comptent sur moi pour assurer la survie de notre monde.
D’assurer à nos enfants un avenir serein.
Même si c’est au prix de mon honneur, de ma vie ou de mon âme.
Si j’emporte dans la tombe vos peines, votre rage et vos rancœurs,
Si c’est ce qu’il faut, alors je ne le ferai sans aucun doute, ni regret.
Car tout cela vous appartient déjà.

C’est ça, mon Nindô. »


La Dame de Fer avait longuement parlé. Elle ne faillirait pas. Elle ne reculerait pas. La Zélée imposerait cet avenir, et ferait face aux guerres d’egos. Elle enterrerait avec elle les fantômes du passé. Elle porterait ce fardeau sur ses épaules jusqu’à son dernier souffle.

Publié le 30 Novembre 2020 vers 22h