Retrouvailles.

Chihiro te remerciait mais elle n’avait pas à le faire, c’était normale avec ce qu’elle avait pu vivre. Sa voix changer et elle te disait qu’elle avait la force de tout t’avouer maintenant. De quel révélation s’agissait t-il? Tu l’invitais à s’asseoir et tu étais prêt à écouter tout ce qu’elle avait à te dire et ça semblait grave.
Elle commençait son discours, ce qu’elle disait me laisser sans voie et je rester totalement figé, préférant la laisser continuer et contenir une rage incessante qui montait en moi. Tu avais envie d’aller massacrer les humains que nous avions en esclavage juste pour déverser ta haine. Mais ça ne servirait à rien car à ces yeux tu ne serais pas mieux que ceux qui lui ont fait subir de telles horreurs. Elle avait été drogué et abusé à plusieurs reprises, elle n’avait pas le contrôle de son corps et de son esprit, il ne s’agissait que de perversion d’esprit tordu. Les humais excellaient dans le domaine et ils allaient payer, pas seulement les Kirishitan, tu voulais une extinction totale de cette race abjecte qui pourrissait le monde. Même ton peuple, ta tribu qui était la plus sanguinaire des Mitsuna, jamais au grand jamais nous faisions de tels actes. On les massacrait et ça s’arrêtait là, on n’abusait pas d’eux, on ne voulait pas leur femme, rien de tout ça. Tu en faisais une affaire totalement personnel, il n’y avait plus de réserve à avoir mais tu étais tiraillé entre te montrer monstrueux ou montrer que tu es mieux que. Ils avaient salis l’honneur de ton aimée et il devait y avoir réparation.

Tu ne disais toujours et alors qu’elle éclatait en sanglot, tu la prenais simplement dans tes bras et tu la serrais très fort. Il n’avait pas de mots pour la réconforter dans ce qu’elle a pu vivre. Rien ne pourra la remettre, elle aura toujours cette blessure béante qui ne se refermera jamais.



Tu sentais ton corps battre à plein régime, l’adrénaline fusée vers un pique peu raisonnable mais tu gardais ton calme.



Tu t’éloignais de quelques pas et tu allais chercher quelque chose que tu gardais en espoir depuis des années que tu prenais dans ta main.



Tu étais blasé.



Tu ouvrais ta main et tu y tenais une bague, l’anneau était fait d’un corail lissé par les mains experte d’un orfèvre qui y avait incorporé des mini perles nacré et une pierre parfaite taille d’un bleu océan. Tu avais réunis les matériaux dans l’espoir de la retrouver et de lui offrir. Tu la rendais vers elle.

Comme à son habitude, l'orque se montra particulièrement compréhensif et avenant. C'était l'une des choses qu'elle appréciait le plus chez lui : sa profondeur d'âme. En effet, selon le contexte, il pouvait jongler entre ses airs bourrus, voire intimidants, et son côté très fleur bleue. Cette dualité lui donnait un charme fou, il était bien loin de la fadeur de tous ces anciens courtisans Mitsuna. Profitant de l'étreinte accordée pour assécher ses yeux, Chihiro se mit à espérer. Peut-être que le temps était venu... Jusqu'alors, elle avait toujours fui son passé en prétendant en avoir fait le deuil. À travers sa vie de nomade et son rêve politique, l'écaillée s'était enfoncée dans le déni et s'était cachée derrière une dure impassibilité. De réputation, la Matriarche était une dame sévère et au jugement implacable, la demi-mesure n'existait pas avec cette cheffe. Mais ce masque venait de se briser avec fracas. Près de son premier amour, elle comprit la cruelle vérité. En prétendant agir au nom d'un altruisme et d'un désintéressement profond, l'ancienne conseillère ne faisait que se mentir. Ces actions n'étaient finalement dictées que par son désir égoïste d'oublier ses traumatismes. Pourtant, en y réfléchissant, ce n'était pas comme cela qu'elle allait pouvoir réellement avancer. Perdue dans ses pensées confuses, l'écarlate avait du mal à suivre les réflexions de sa moitié.






Caressant la joue de son futur époux, la Mitsuna l'observait avec tendresse et lui offrait un sourire radieux. C'est à ce moment-là, que le mastodonte décida d'offrir une bague sublime à sa bien-aimée. Bouleversée par tant d'attention, Chihiro sauta dans les bras de son amour et l'embrassa avec fougue. Alors il n'avait jamais renoncé, ni oublié... Cette constance toucha la trentenaire droit au cœur.



Alors qu'elle allait succomber à son bonheur, la belle se ressaisit et adressa quelques mots au guerrier.



Après un énième baiser, les deux hybrides partagèrent un moment simple. Il ne s'agissait pas là de succomber à nouveau à leur désir, mais de seulement profiter de la présence de l'un et de l'autre. Ce silence commun prit fin, lorsque l'écarlate eut une idée. Une nouvelle fois, son intérêt politique supplanta l'instant romantique et s'imposa comme une évidence. Avait-elle encore du mal à savourer un tel rapprochement ? Ou bien sa personnalité s'était-elle définitivement changée depuis ces tristes événements ?

Tu restais toujours calme et compréhensif envers Chihiro mais tu avais du lui dire tout de même ce que tu comptais faire et ne pas faire. Quoi qu’il advient, le sang coulera à profusion, dans un camps comme dans l’autre. L’histoire prouve que la paix ne se fait pas par diplomatie mais par des guerres pour imposer une hiérarchie des forts et des faibles. Les Mitsuna étaient puissant, les humains étaient nettement inférieur physiquement. Il fallait que les rôles s’inversent. Nous sommes l’évolution, la race dominante et il est temps de prendre notre du!

Chihiro était comme mon opposée dans sa manière de faire et d’agir. Malgré la souffrance qu’elle a subit, elle se relève et elle règlera, à sa manière, les difficultés à surmonter. Tu te demandais tout de même pourquoi elle maintenait ces deux hommes en vie de son bon vouloir. Il y a pire que la mort après tout. Tu ne renonceras pas dans le soutien que tu veux lui offrir et avec sa bénédiction, tu continueras ce que tu sais faire le mieux : la guerre.



Tu ne disais rien de plus à ce sujet, plus la peine d’y revenir maintenant.



Tu ne t’attendais pas à telle réaction après ce qu’elle t’avait raconté mais tu répondais à son étreinte et à son baisé. Elle te jura fidélité éternel mais elle avait besoin de temps.



Tu rias légèrement. Après un moment doux et délicat. Tu ne pouvais t’empêcher de rire intérieurement encore une fois avec les questions qu’elle te posait.







Elle tenait à ce sien tout se passe très bien. Hélas, une guerre possède beaucoup d’inconnu.

Alors que la Matriarche était en quête de savoirs, de données, et donc, de contrôle, son amant ne lui apporta qu'un soutien chaleureux et paternaliste. Bien entendu, ces mots doux et ses conseils adoucirent les troubles de l'écarlate. Néanmoins, agir ainsi, n'aidait pas réellement la rescapée, bien au contraire. C'était comme poser un pansement sur une plaie béante, cela n'avait finalement qu'un effet esthétique. Gardant le silence et n'osant pas contredire les élans amoureux de l'orque, la rougeoyante se contenta de sourire et d'offrir quelques gestes tendres.. C'est à cet instant que la Mitsuna comprit le fossé qui la séparait des autres de son clan. En fin de compte, les guerriers et elle ne partageaient pas la même Vision du Monde, il était donc compliqué de totalement se comprendre. Taisant cette triste vérité, l'ancienne conseillère décida d'attendre le moment propice pour dévoiler cette révélation à son aimé. En effet, pour la politicienne, ses guerres et ses conflits n'étaient qu'un détail de l'Histoire en cours, les fruits d'un calcul à court terme. Tandis que sa conception de l'univers, à elle, était bien plus globale, plus harmonieuse et davantage projetée vers le lointain. C'était comme si elle n'appartenait pas au même monde que ses congénères.

Se satisfaisant momentanément du peu de réponses, la trentenaire suivit les recommandations de son hôte et se tourna vers Morphée. Allongée sur la couche de son partenaire, elle ferma rapidement les yeux et succomba aussitôt à l'emprise du sommeil. C'est alors que sa mémoire raviva de douloureux souvenirs et teinta son repos de nombreux massacres. Ses nombreuses sueurs froides finirent par la réveiller. Encore transie par ses visions de l'horreur, l'hybride passa le reste de la nuit à fixer les astres. Avec désespoir, elle y cherchait une aide : son intuition lui dictait que l'histoire allait se répéter. Malgré les dires d'Iroji, elle n'arrivait pas à croire que son peuple puisse résister aux soldats de Konoha. Malheureusement, ses connaissances étant trop pauvres et sa force trop faible, la belle n'arrivait pas à établir un plan pour sauver ses congénères. Méditant à cette question, elle était plantée à la lisière des habitations, face à l'horizon et la sinistre végétation.

Consciente de la dangerosité de ces marécages, elle résista à l'envie de rejoindre les siens. Sans guide, un tel périple pourrait s'avérer mortel. Par conséquent, Chihiro se contenta de chanter. Cette ode religieuse était une supplique aux anciens dieux. Elle espérait ainsi trouver la voie de la paix. Et alors qu'elle se croyait seule, un homme se joignit à sa prière. Surprise, elle découvrit un visage meurtri, mais familier. Une fois le chant fini, elle se jeta dans ses bras.



Le reste de la soirée fut l'occasion d'échanger et de rattraper le temps perdu. Complices, ces deux survivants conversèrent librement et philosophèrent sur l'avenir. Partager un tel moment, ponctué de nombreux point d'accord, soulagea le cœur de la politicienne et la rassura : elle n'était pas la seule à penser ainsi, son pressentiment était partagé.

Chihiro suivit tes conseils et elle alla de reposer dans ta demeure. De ton côté, il te fallait encore travailler sur le campus. Tu réunissais tes lieutenants encore une fois pour nous préparer, dans un premier temps, à réceptionner les Konohajins que Same devra être le déclencheur de l’embuscade. Cela n’allait pas être une monde affaire mais nous mettons tout en œuvre avec nos pisteurs et senseurs afin d’anticiper leurs arriver et ainsi les attendre pour les capturer. Ce qui nous donnera un bel avantage. Alors que tes hommes discutaient entre eux, une idée hermès en toi. Montrer notre puissance était un fait mais quand tu repenses aux paroles de Chihiro, tu hésitais. Hésiter dans un moment pareil n’était pas le plus adéquat mais le massacre engendre le massacre, tu te bas depuis si longtemps pour tenter de combler la blessure de tes années de captivité, mais cela t’a mené à quoi au final ? Il y avait une autre solution plus diplomatique. Demain, tu iras trouver notre chef pour lui parler de ton plan et tu espéreras avoir son approbation.

Alors que tu remettais tes documents, un soldat surgit dans ta tente et il était essoufflé. Tu lui demandais ce qu’il se passait et... tu n’y croyais pas, l’accès à la cité était ouvert! Sans demander ton reste, tu cours jusqu’à ta maison pour y retrouver Chihiro. Tu allais lui annoncé tes deux nouvelles car tu auras clairement besoin d’elle. Tu pénétrais dans ta maison et elle n’était plus là, étrange. Tu sortais et tu demandais à chaque Mitsuna que tu croisais si il ne l’avait pas vu. L’un d’eux te disait qu’elle était sur une bute à quelques pas d’ici. Tu t’empressais de la rejoindre, tu la voyais mais elle n’était pas seul, tu ne connaissais pas vraiment ce type et tu avançais vers eux, te demandant ce qu’elle faisait avec lui.



Tu le dévisageais un instant et tu préférais l’ignorer pour le moment. Tu te devais de lui annoncer la nouvelle.



Tu faisais comprendre au Mitsuna qu’il était temps pour lui de s’éclipser et il le faisait sans discuter.



Tu l’emmenais un peu plus loin.



Tu arrêtais un instant avant de reprendre.



Tu regardais le ciel étoilé et tu te disais que chaque étoiles brillante reflétaient un Mitsuna.

Alors que l’échange était empli de rire et de sourires complices, une voix familière brisa soudainement la sérénité de cet instant cordial. Surprise par cette intervention inattendue, l’ancienne conseillère détourna son regard et confirma son intuition : il s’agissait d’Iroji. Et tandis qu’elle allait présenter son vieil ami, ce dernier disparu comme intimidé par la présence du massif Mastodonte. Son amant, faisait-il toujours cet effet sur les membres de leur clan ? Peut-être était-ce nécessaire, ainsi les belliqueux hybrides étaient dans l’incapacité de se rebeller. Dubitative, elle accorda tout de même son attention à son aimé. Après l’avoir rejoint, l’écarlate préféra dissiper tout doute et apaiser le climat ambiant.



Sans ménager le suspense, l’orque annonça la nouvelle avec enthousiasme à sa belle. La réaction de Chihiro ne se fit pas attendre. Son visage s’illumina et elle s’empressa de partager sa joie.



Ce fut à ce moment-là que le Taki décida de lui aussi, faire sa confession. Isolé et coupé de toute écoute non désirée, le couple partageait un rare moment de vérité. Ainsi, la Matriarche avait réussi à faire fléchir le guerrier. Elle ne se pensait pas si influente, mais cette information la combla de bonheur. Après tout, si un Mitsuna pouvait changer d’avis, rien n’empêchait les autres de l’imiter.



À ses mots, la rougeoyante s’agenouilla en signe de soumission à Iroji. Un tel geste venant d’un être aussi fier n’était pas anodin. C’était son ultime action en tant que régente de la tribu des pacifistes et en tant que Matriache.

Chihiro retrouvait enfin de la joie et tout comme toi elle désirait voir de ces propres yeux ce lieu qu’on avait tous cherché depuis si longtemps. Mais il fallait encore être un peu patient et être sûr que tout soit sécurisé. Il ne fallait pas mettre en péril notre propose peuple dans la précipitation et l’excitation d’avoir enfin un tel lieu où nous réunir en toute sécurité. Sou l’eau, nous étions difficilement toucha le, les humains n’oseraient jamais pénétrer en ces lieux qui est clairement à leur désavantage. Nous avions là une clé pour faire prospérer notre race pendant très longtemps sans crainte d’une guerre interne car nous sommes unis pour un même et unique but.



Tu avais parlé de ton idée beaucoup plus raisonnable est saine. Ces interrogations étaient encore justifiées mais sur ce coup là, tu devais faire confiance en tes hommes, au peuple Mitsuna afin de faire passer le collectif avant le personnel. Notre chef était raisonnable et il t’écoutera, Akai te suivra sans doute, si c’est le cas, ton plan fonctionnera sans souci.



Elle te montrait sa fidélité d’une manière sincère mais dont tu ne voulais pas de cette manière. Tu la redressais directement.

Cette conversation apaisa le cœur de la Mitsuna. Finalement, peut-être qu'à eux deux, ils réussiront à éviter un nouveau massacre. La pacifique n'était pas naïve, des morts s'annonçaient, c'était une certitude. Néanmoins, elle nourrissait le souhait de limiter les pertes et d'apporter la félicité à son peuple sans trop de sacrifices. D'ailleurs, la prudence du Taki l'étonna et la rassura de plus belle. Alors la Cité était belle et bien une forteresse imprenable. Face à ses potentielles défenses et à l'attente, l'écarlate fut emportée par une joie immense. Finalement, ils allaient enfin pouvoir un foyer sûr et solide, à l'épreuve des ravages du temps et de la folie des hommes. Toutefois, Chihiro n'abandonna pas l'idée de s'immiscer dans les affaires de ses congénères.




Soudain, une pointe de fierté blessée fut exprimée par le mastodonte. Aussitôt, la rougeoyante fit preuve de philosophie et tenta de tempérer les possibles regrets de son amant.



Sur ses belles paroles, les deux protagonistes rejoignirent la couche et se laissèrent porter par le sommeil. La nuit fut courte après tant de rebondissement, mais elle fut salvatrice. Elle permit notamment de détendre l'ancienne conseillère et de lui faire retrouver une certaine patience.

Elle te faisait confiance à toi mais aussi à notre chef. Tu ne la décevrais pas et notre optique sera préservé. Au final, tout n’était que négociation avec tout le monde afin de trouver les accords qui conviennent à chacun. À force de diplomatie, tu commençais à devenir efficace même si tu étais légèrement manipulable par Chihiro. Tu le savais mais ça ne te gênait en rien. Elle espérait créer une barrière de corail. Tu espères qu’elle réussira si le terrain est propice à le faire. La suite allait être rassurant mais il aura fallut un malheur pour que ça en arrive là.



Tu soupirais quelques peu.



Elle était si jeune et pourtant si sage. Tu ne disais plus rien pour laisser place à une nuit bien méritée. Elle fut courte mais la journée allait être assez reposante. Tu faisais un doux baiser à Chihiro avant de te lever et de voir ce qu’il en était dehors. Les hommes faisaient leurs jobs, parfait. Tu appelles un de tes lieutenants et tu lui donnes les directives de la journée à appliquer. Tu retournes près de Chihiro.



Tu entraînais alors Chihiro vers le grand lac du marécages de Taki. La zone était devenu une vrai fourmilière, les convois et notre peuple commencer à aller habiter la cité. D’après de ce que j’entends, il se m’était que la ville soit directement habitable. C’était une magnifique nouvelle pour nous tous.

Après une courte nuit, chargée en rêve innocent, l'écarlate s'extirpa péniblement du domaine de Morphée. L'esprit encore embrumé par de doux songes, elle tenta de suivre les paroles de son aimé. Non sans difficulté, elle cerna l'essentiel de son intervention. Ainsi, la Cité s'ouvrait de nouveau aux Mitsuna. Une telle nouvelle la combla de bonheur, peut-être qu'ainsi ses craintes allaient enfin se taire. Confiante en ce bel avenir promis par son amant, l'ancienne conseillère se prépara avec hâte et enthousiasme. Bientôt, elle rejoignit Iroji pour se lancer dans l'expédition. Resplendissante dans sa tenue légère, la diplomate affichait un sourire radieux. À l'abri des regards, elle vola quelques instants à son époux et profita de l'intimité retrouvée pour embrasser et caresser sa moitié. Il semblait que les tourments de la veille s'étaient apaisés, comme si la perspective d'une nouvelle vie paisible avait gommé les tragédies d'hier.




Une fois sa voix éteinte, la téméraire initia la marche et se mêla rapidement à la foule. Le pas déterminé et l'œil pétillant, elle s'enfonça sans crainte dans les eaux troubles du marécage. Puis, pour ne pas se perdre dans la masse, elle agrippa la main de l'orque et lui adressa un regard confiant. À présent, c'était à lui de la diriger. Sur ses épaules massives reposait le devoir d'aider les Mitsuna à renouer avec leur hégémonie d'antan. Profitant de ce moment si particulier, ses lèvres se mirent à bouger et à mimer quelques mots sans émettre aucun son.

La nuit fut vraiment trop courte, mais tu te sentais à nouveau vivant et tu savais que tout cela n’était pas un rêve quand tu voyais Chihiro. La belle te rejoignait dans une tenue à te faire craquer. Si tu n’avais pas si hâte de découvrir et de lui faire découvrir la citée, tu aurais voulu profiter de son corps sublime toute cette journée. Nous aurons le temps pour tout cela une fois installait dans la cité. Elle me remerciait alors d’avoir continuer de rêve et d’avoir réunit les peuples Mitsuna.



Elle s’inquiétait des siens, tu pouvais le comprendre mais ils étaient installés confortablement et en sécurité, chose qu’ils n’avaient plus eu depuis trop longtemps.



Il était temps de se mettre en marche et Chihiro pressa le os en prenant les devants. Tu la suivais à travers la foule quand elle te prend la main. Tu passais alors devant elle pour arriver rapidement vers le grand lac. Sans la lâcher, nous plongeons dans celui-ci, il y avait beaucoup de monde qui nous entouraient et après quelques minutes on pouvait apercevoir notre cité. Tu franchissais avec fierté les portes gigantesque de ce lieu accompagnée de ta belle. Une fois à l’intérieur, nous sortons de l’eau. Cette cité était un bijou d’une rare ingéniosité, une ville protégée par les eaux. Les bâtiments avaient prit l’air du temps, un simple détails que l’on pourra réparer et embellir sans le moindre souci. Tu en faisais le tour avec Chihiro, c’était magnifique et si hors norme, tout était démesuré, le génie Mitsuna alors que l’on nous prendre pour des êtres inférieurs.



Il y avait déjà plusieurs gardes qui sont mis en place par notre chef. L’un d’eux de te demander de le suivre, il nous dirigeait vers le plus grand des bâtiments entouraient de plusieurs demeures. Il s’arrêta devant l’une d’elle, belle bâtisse avec des colonnes à l’entrée représentant Ryujin et une fresque magnifique. Il m’interpellait en me disant d’investir mes appartements. Tu y entrais alors avec Chihiro.



Tu voyais Chihiro très impatiente et tu l’embrassais.



De ton côté, il te faudra envisager de rencontrer notre guide pour lui expliquer le plan que tu voudrais mettre à exécution.

L'humilité, voici le sentiment qui s'imposait devant cette structure antique. Véritable vestige d'une période faste et glorieuse, la Matriarche ne pouvait que se prosterner devant un tel spectacle. L'architecture de cette Cité engloutie imposait le respect et l'admiration, telle une cathédrale sacrée et bénie par les dieux. Malgré la joie de cette découverte, le cœur de Chihiro se teinta de quelques regrets. En effet, elle regrettait que ce bijou d'ingénierie Mistuna doive demeurer caché.

Une fois les portes gardiennes passées, le couple s'enfonça avec reconnaissance dans ce décor somptueux. Même si le temps avait terni sa splendeur, ce lieu restait tout de même impressionnant. Alors qu'ils visitaient leur futur foyer, l'écarlate ne put empêcher son imagination de fonctionner. À travers ses pupilles d'ambre, elle redonnait vie et éclat à la ville sous-marine. Toute son âme brûlait d'impatience devant ce spectacle fictif. Puis, l'orque coupa l'élan rêveur de sa moitié. Cette dernière fut brutalement ramenée à la réalité : ses compagnons l'attendaient.



Après un ultime baiser, la rougeoyante quitta ce paradis aquatique et se mit en route vers ses compagnons. Le chemin fut dénué d'embûches, et plutôt tranquille. La véritable épreuve fut de vendre cette vie sous-marine, beaucoup craignaient la guerre et ses injustes sacrifices. Il fallut donc assurer leur sécurité et leur sérénité de façon pérenne, plein de promesses furent alors prononcées. Les négociations durèrent près de vingt-quatre heures. Ce n'est qu'au bout de ce délai, que le groupe se dirigea lentement vers leur nouveau foyer.

Se présentant aux portes de la Cité, Chihiro annonça sa présence et mis en avant son lien avec le guerrier Iroji. Grâce à cela, l'arrivée de ses errants fut facilitée. Tous trouvèrent un asile digne de leurs attentes. Après de vibrant aux revoirs, tous se dispersèrent et l'ancienne conseillère rejoignit avec hâte ses appartements. En attendant le retour de son époux, la belle se mit en ténue d'Eve et prit une pose lascive.