Une combattante à la ferme

Soudainement, la femme se réveilla tandis que le fermier était en train de vider sa charrette à l'aide de l'outil adéquat. Soudainement, la belle femme se leva alors qu'elle s'était habillement cachée entre deux caisses suspectes.


Le fermier se mit à beugler tel un porc se faisant égorger.


Elle sauta alors de la charrette pour atterrir au sol et tapa sur son propre corps pour évacuer la paille de ses vêtements.



Normal, la Kirishitan venait d'atterrir dans une bouse de vache ce que, par chance, elle ne remarqua même pas... Elle reprit alors sa route en prenant soin de suivre les sentiers de terre et les différentes pancartes sur le chemin.

Encore des chansons, mais cette fois sous la charette. Je ne chantais pas assez fort pour être entendu avec les tumultes de la route. Mon but maintenant était de tenir accroché jusqu'à ce que tout ce petit monde arrive à destination. Une fois fait, je trouverais de quoi manger, et je pourrais enlever la femelle.

Le voyage fût tellement long que je m'étais endormi, accroché à la charette. Ce fût le crie ignoble de ce fermier qui me réveilla. La femelle sautait ensuite de la charette. Je laissais quelques secondes et la suivait. Tant pis pour les provisions. Je passais dans les hautes herbes, on avait roulé tellement longtemps qu'on avait quitté la forêt pour les plaines. Je n'aimais pas les plaines, trop de prédateurs, trop peu d'endroits pour se cacher. Je ne devais pas m'éterniser, j'allais tenter une autre approche.

Je courrais dans les herbes pour la dépasser puis je me mis au milieu du sentier face à elle. Je me léchait les pattes pour me plaquer les oreilles en arrière, histoire d'avoir l'air présentable et je lui tendit la main.



Des nouilles, je priais pour des nouilles, comme avec cet idiots accompagné d'un gros rouquin et d'un brun...

La femme observait cette chose avec une drôle de curiosité, comment était-ce possible ? Il ressemblait un peu aux hamsters géants des régions laveuses des lacs de feu, mais il pouvait parler, chose bien étrange. La Kirishitan ne pouvait pas s'empêcher de sourire en voyant le rondouillard à la fourrure.


En restant prudente, la Kunoichi baissa le haut de son corps pour tenter d'approcher son visage de la bestiole.

Bien j'avais attiré son attention, sans doute mon charme naturel. La bombasse s'approchait de moi, c'était sur que je lui avais tapé dans l'oeil, c'était ça l'effet "nounours" même si je n'avais rien à voir avec les ours. Ils étaient tellement bête et vulgaire. Elle me demandait ce que je voulais. Alors que le vent commençait à souffler sur les plaines, monpelage ondulé au grès de la brise.



C'était bien la seule chose intéressante que ce mâle avait fait ce jour là. La femelle c'était rapprochait de moi, elle disait bien m'aimer. Encore l'effet "nounours".



Elle était gentille, je n'allais pas lui faire de mal. En tour cas pas tout de suite, pas tant qu'elle serait aussi sympathique. Et puis si elle avait à manger. Là elle aurait trouvé un ami pour la vie !

Soudainement, le ventre de la Kirishitan grogna...


La femme ne comprenait pas grand chose, mais la bestiole ne sentait pas très bon et elle ne comptait pas manger un être vivant. Elle reprit alors :


La femme se mit alors à rire suite à sa blague totalement involontaire. Elle se mit alors à réfléchir vis à vis de sa problématique principale ; il fallait bouffer. Ok, mais où ? Elle se mit alors à sourire un peu bêtement et se mit à dire :

J'étais déçu, je ne pouvais pas décrire le niveau de ma déception. Tous les gens à la peau foncé ne pouvait donc pas faire de nouilles sur commande ? Elle ne me servait à rien du coup. Mais bon, j'allais quand même rester avec elle le temps de trouver à manger. En plus mon allure de "nounours" semblait aider à ce qu'elle ne se méfie pas de moi.



Donc on en était là ? Eux inconnue avec rien à se mettre sous la dent ? Pourquoi ne pas voler le fermier ? C'était plus facile de voler un fermier plutôt qu'une caravane de marchand où une ville.



Je n'avais pas trop d'idées, mais une chose était certaine, on ne devait pas rester à découvert dans les plaines.

L'ours un peu étrange n'était pas très rassurant, mais Kalia n'était pas sortie de Konoha sans emporter sa prime de bienvenue en tant que Kunoichi, elle allait bien pouvoir se payer un petit restaurant du coin. Elle reprit alors sa marche accompagnée par la peluche vivante.


Elle soupira.

J'avais peut-être pas complètement perdu au change en suivant la bombasse. Elle allait me payer à manger, c'était rare de trouver des gens sympa, surtout aux alentours des villages shinobi. Elle était donc de Konoha, comme les trois idiots que j'avais berné. C'était logique, emme avait l'air d'être de la même ethnie que le mec aux nouilles.



J'avais suffisamment confiance pour lui dire. Je n'allais pas la dépouiller, elle ne me traitait pas comme les autres humains. Par contre, pour trouver une auberge il allait falloir marcher encore un peu.



Je me grattais le ventre, alors qu'il grognait de famine. Je n'avais pas d'argent, donc jamais je n'étais entré dans une auberge en humain. Mais si c'était la femme qui payait.



Je me mettais sur mes quatre pattes, et je trottinait devant elle, mais avec ma surcharge pondérale inexplicable, et mon manque d'exercice, je ne semée pas le bombasse.

Il faisait plutôt beau et chaud et les oiseaux chantonnaient, la journée s'annonçait plaisante. Kalia ne tilta pas spécialement quand le nounours se mit à parler de transformation en humain, ceci lui paraissait bien saugrenu.


Enfin, ce n'était pas comme si il était simple à deviner...

Je commençais déjà à courir quand la bombasse me demandait ce que j'étais capable de faire. J'étais très fière de ce que j'allais annoncer, elle n'allait sans doute pas comprendre tant qu'elle n'en serait pas témoin de ses propres yeux, j'avais appris la langue des humains, mais certain mots restaient Tanuki quand je parlais.



Je restais les mains sur le hanche à la manière d'un Superman en fourrure, quelle fierté ! Tous les Tanuki ne savait pas le faire, et d'ailleurs je ne faisais pas simplement cela, mais il fallait garder une part de mystère dans une relation. Et ma relation avec cette femelle commençait très fort, elle m'invitait déjà à diner !



Je me remettais à quatre pattes, et reprenais ma petite course, il y avait une auberge nommée l'auberge des quatre vents si ma mémoire ne me jouait pas un Tanuk ! On allait bientôt y arriver !

Kalia fit mine de ne rien entendre, cet ours était bien étrange et il aimait sûrement un peu trop l'humour pervers des Konohajins.


Après de nombreuses minutes de marche, ils arrivèrent enfin face à un bâtiment ressemblant bien étrangement à une auberge.


La femme ouvrit alors la porte tandis que son ami prenait forme humaine :


La femme était dévisagée, sa couleur de peau n'était pas encore vraiment connue de tous.

Bien on avait marché encore et encore, mes petites pattes n'en pouvait plus, j'étais loin dans les plaines et à découvert, il y avait plutôt intérêt que le repas valent le risque que je venais de prendre avec les prédateurs. Nous étions enfin arrivés devant l'auberge.



J'allais m'installer en méditation quelques minutes à l'abri des regards indiscrets, et me voilà enfin dans ma superbe forme humaine. Rapidement je pénétrais dans l'auberge, j'étais de taille moyenne, avec un gros ventre et de gros muscles aux bras et pectoraux. Une immense moustache, une salopette bleu un t-shirt et une casquette rouge. Pour faire simple, j'étais magnifique, même pour une humain, mais pour une raison qui m'était totalement inconnue, tout le monde me regardais avec un petit sourire. Rapidement j'allais m'assoir vers Kalia.



Je dégageai une forte odeur, une odeur de mâle ! Toute les femelles dans les environs allait se bousculer au portillon.