Une combattante à la ferme

La femme prit place sur une table, elle avait pu commander deux plats principaux dont un sans viande juste avant que le moustachu débarque. D'ailleurs, c'était vraiment étrange, ce type pouvait se transformer en homme ? Était-il vraiment un homme ou véritablement un animal ? Et surtout, comment se faisait-il qu'il puait autant ? Bref, une femme ne tarda pas à emmener les plats, une sorte de fondue aux légumes.


Elle se mit alors à manger à l'aide de sa fourchette en tremper chaque légume dans une sorte de béchamel un peu étrange. La bouche pleine, elle dit alors :


Elle se mit alors à rire sans vraiment considérer son entourage...

Ce n'était peut-être pas tout à fait vrai, mais les Tanuki ne s'étaient jamais plein de l'odeur, les humains et leurs goûts du luxe.

Le plat arriva, je pris l'assiette la monta à ma bouche et me mis a manger très bruyamment, je n'avais pas connaissance des coutumes humaines en matière de repas. La béchamel dégoulinait sur ma moustache saillante.



Les Tanuki était chassé pour leur fourrure et pour leur testicule qui avait pour réputation de faire dresser le chapiteau des humains, quand elles était dégusté. Seul le plus arriérée des Hattori faisait encore ça, mais on ne savait jamais.



Tout le monde regardait de travers maintenant, l'odeur plus les mauvaises manières, j'avais déjà donné la nausée aux plus faibles.

Ne le cachons pas, Kalia était une sorte d'idéaliste et elle n'imaginait nullement que des gens puissent la tuer par simple différence. Enfin bref, elle n'avait pas trop le choix, elle devait changer la destination finale de son voyage. Elle avala plusieurs bouchées d'une manière peu commune pour une humaine et reprit la bouche pleine :


Un mec plutôt beau gosse et capable de lui faire à manger. La femme devait tout reprendre à zéro et ce n'était pas forcément le plus simple.


Elle se mit à parler à voix basse :


Il était fort et recherché par Konoha, il était forcément beau gosse. Bon, il parait qu'il était un peu spécial, mais cela ne voulait pas forcément dire que c'était un mauvais gars. Il allait peut-être falloir lui apprendre simplement les bonnes manières.

Je mangeais, j'avais réussi à empêcher la femelle d'aller vers ce qu'elle appelé Kumo. Donc les humain de la montagne c'était des Kumo, les humains de la forêt c'était des Konoha. Enfin si j'avais tout compris. La jeune femme eu cependant une très mauvaise idée tout de suite après, elle parlait d'un Konoha donc. Gekido, j'avais entendu parlé de lui, tout le monde avait entendu parler de lui.



Je n'avais aucune discrétion, et lorsque je dis fort le nom de Gekido tout le monde se retournait vers nous dans l'auberge. Certain hommes commençait déjà à tirer leurs katanas de leur fourreaux. Il y allait avoir un problème dans très peu de temps.



L'ambiance était devenu tendu tout à coup dans l'auberge, de plus j'avais mangé, mais il fallait beaucoup de carburant pour tenir cette forme humaine, quelques minutes et j'allais redevenir Tanuki. Je serais certes excessivement beau, mais cela n'allait pas me sauver ici.

La belle femme du peuple lointain ne comprenait pas trop ce que la bête poilue souhaitait dire en disant "Tanuk". Parlait-il de ... copulation ? Si c'était le cas, Gekido était un sacré lapin... Ce n'était pas du tout le genre de la demoiselle, elle préférait la fidélité à la polygamie ! Soudainement, plusieurs vinrent jusqu'aux deux individus et ne tardèrent pas à dégainer des lames.


L'aubergiste décida de se cacher derrière son bar. Un homme se mit alors à parler et affirma qu'il était membre des forces de protection d'une ville avoisinante et qu'il suspectait la Kirishitan d'être une proche de ce Gekido. Celle-ci se mit à rire.


La Kirishitan le savait, elle ne pouvait pas se battre ici sans détruire la bâtisse durement construite, elle reprit donc :


La femme se leva alors et fit signe à l'aubergiste de ne rien craindre. Une fois dehors, elle prit la parole :


Sans attendre, la femme composa des mudras tout en effectuant un saut en arrière. Elle atterrie alors sur un énorme dragon de bois venant tout juste de sortir. Elle reprit :


Ils se mirent à courir en direction de l'énorme statut de bois où la femme était posée.

Mince, il y avait du grabuge, je n'avais même pas le temps de lui expliquer que Tanuk était se faire tuer. Nous nous retrouvions dehors, je pouvais encore garder ma forme, mais cela n'allait pas durer pendant encore bien longtemps. Voyant sortir le dragon de bois, je compris qu'elle essayait de les intimider pour éviter le conflit. Sinon elle n'aurait eu qu'à l'envoyer sur eux. Alors je décidais de faire de même, je saisi une pelle à l'extérieur qui appartenait sans doute à l'aubergiste, et la brandit.

Pour moi ce n'était qu'une pelle, mais aux yeux de nos adversaires, je tenais une immense épaisse, très aiguisée. Ils allaient sans doute être intimidés, et si ce n'était pas le cas, Tanuk savait se battre, et je prêterais main forte à la femelle.



Voir une petit nounours en face d'eux allait sans doute être beaucoup moins intimidant. Pour le moment personne n'osaient bouger, j'essayais de les raisonner une dernière fois pour éviter l'affrontement.





Un des hommes parlait pour les autres, il allait créer la bagarre. Je ne pouvais plus l'éviter maintenant, les cartes étaient dans les mains de la femelle.

La Kirishitan le savait, les individus ne possédaient pas la moindre chance de la vaincre. C'est pour cette seule et unique raison qu'elle allait tenter de ne pas trop blesser les ennemis. Après un signe incantatoire, le dragon se mit alors à foncer vers la cible, tentant tant bien que mal de l'éviter. Malheureusement, une telle confrontation faisait du bruit et, qui plus est, permettait d'analyser le terrain et de retrouver des traces de la belle et ancienne Konohajin.

La femme se mit alors à sauter pour arriver à droite du Tanuki et elle dit alors :


Elle se mit à composer des mudras et un tronc de bois permit aux deux individus de s'enfuir à plus de 500 mètres.