Apprentissage [Fini]

Daiki écoutait sa réponse attentivement, de quoi avoir se faire un avis, il analysait ses paroles et se laissait porté par son récit historique et sanglant. Il ne lui fallu pas plus que quelques phrases pour comprendre ses intentions, la survie et la protection. En tant que Kitto il était neutre mais pas tout à fait, même avec les livres qu'il avait lu cela restait flou.



Il réfléchissait, ses yeux était pensif et on pouvait s'imaginer qu'il avait une aura d'innocence tellement il ne connaissait rien à rien, tandis que la rouquine fit le lien avec la politique actuel il lui fallut quelque secondes pour réaliser l'ampleur de la situation. Il savait que nous étions à l'aube d'une guerre, depuis toujours en fait, mais Kazami l'annonçais beaucoup plus proche qu'il ne le pensait... Avec ses capacités de Genin il ne sait pas si il pourra faire grand chose. Mais il n'y avait pas 36 solutions pour avoir un impact : s'entraîner.
Par la suite, elle lui fit prendre conscience des horreurs de la guerre, rien de nouveau pour lui.



Il l'aimait déjà, malgré ses crimes, elle se dévoilait sans soucis et était plutôt sympathique et avait l'air douée pour ne pas dire qu'il était sur de son talent.

Daiki semblait presque d'accord avec ses actions, ce qui surpris légèrement la jeune femme. Il était plus intéressant que lui attribuait ses apparences. La question des Uzumaki était légitime, et la réponse complexe.



Kazami eu une pensée pour son frère, Shimazu. Elle sentait sa colère mais qu'elle qu'elle soit elle ne pouvait détruire l'amour qui les connectaient depuis leur naissance. Le duo avait surmonté bien des épreuves, la rouquine ne doutait pas qu'ils arriveraient également à surmonter celle-ci.



On sentait une tristesse dans sa voix. Avait-elle perdu espoir en son village qu'elle aimait tant ?
Après une démonstration de sa motivation, il demanda qu'elle devienne sa sensei. Kazami fit un petit sourire, se revoyant au même âge faire la même chose.



La rouquine se rappela des premiers entrainements qu'elle avait donné à Kano. Keisan était resté à regarder tout du long, suspectant un meurtre au moindre de ses mouvements. La confiance attribuée à Kazami était proche du néant. Pourtant, elle était là depuis un an et rien ne s'était passé. Après 15 ans au service de Konoha, toute la confiance était ébranlée pour une nuit.

Il essayait de tout comprendre aux histoires de clan, mais c'était tellement complexe, pour être honnête lui même ne comprenait pas réellement le but de son propre clan, il s'attachait juste à sa famille très éloignée. En pensant ça il se demandait si elle avait encore de la famille proche ou si tout le monde l'avait renié, mais cette question était peut-être trop envahissante, de toute façons il commençait à fatiguer, il commençait à être tard et il n'avait pas dormi depuis longtemps à cause de ses études en musique et il ferait mieux d'aller dormir, ils se retrouveront pour un entrainement de toute façon. Il se renseignerait sur des livres d'histoire de toute façon. Même si elle l'éclairais, il restait biaisé, la formulation des mots changer tout, il avait besoin d'en entendre autant d'un côté que de l'autre. Mais il ne fera pas ça ce soir, il manquait trop de sommeil, il se le répétait en boucle pour lui rappeler.
Il aurait sincèrement aimé poursuivre cette conversation. Il posa les dernières questions qu'il avait et allait partir.



Il n'avait plus de filtres, surement la fatigue, mais bon, c'était sans doute mieux ainsi, depuis le début il n'en avait pas trop eu, mais là plus aucun



Il ne pensait pas mais il valait mieux être sur. Il allait s'endormir debout si il continuait, il fallait qu'il s'en aille avant de s'écrouler.



Il laissa échapper un petit rire, elle était assez rigolote en fin de compte

Le jeune Kitto semblait bien curieux ... Ou mal renseigné ? Comment se faisait-il qu'il ne connaissait pas toute cette histoire ? Résignée à ne pas mentir -Kazami n'était pas du genre manipulatrice comme pouvaient le penser la plupart des ninja-, elle infirma :



D'un bond, elle se leva, rangea ses papiers. Il était temps de quitter les lieux. Si elle se dépêchait, elle allait avoir un peu de temps pour passer voir Hanabi.



Kazami était connue pour être assez rude avec ses élèves. Elle ne faisait pas les choses à moitié. Cependant, elle esquissa un petit sourire au coin de ses lèvres, presque amical. C'était-elle adoucie ? Surprise par son propre geste, elle détourna son regard du garçon et pris ses affaires. Elle l'accompagna jusqu'aux portes de l'hôpital et elle fit, juste avant de le quitter :